Parolesde chansons / I / Indochine / La vie est belle. Corriger les paroles. Indochine - La vie est belle Lyrics Moi je suis né ici pour n'être qu'avec toi Comme quelqu'un qui te sera et dont on parlera Moi je suis né ici pour n'être qu'avec toi Je serai quelqu'un qui sera, tu verras Nous irions faire la vie, réussir au moins ça Nous irions faire la nuit, aussi loin que tu pourras Moi
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ParGuillaume BOTTON Le 26 septembre 2012 à 12h14 . Culture; C'était un secret de polichinelle. L'information a été confirmée ce matin par M Pokora en personne sur sa page Facebook. "Je suis
NEW YORK CITY LIFE Archives Corbeille Bac de recyclagePartagez Aller à la page 1, 2 AuteurMessageInvité Empire State of MindInvité Sujet Did you take off while I was gone ? ; ALEX Lun 27 Sep - 015 I messed you up, I missed you - Toi au moins, t'auras jamais de problème, vu que tu rencontreras jamais de minette dont tu tomberas félin leva un regard vide vers elle, se demandant sans doute où elle voulait en venir. Petit miaulement en option, avant de ne ronronner alors qu'elle lui grattait les oreilles. Ah, ça, oui, il avait de la chance. Il ne croiserait sans doute jamais un chat de sa vie, enfermé entre les quatre murs de l'appartement. Seul, sans personne à aimer, sans personne pour vous briser le cœur. Elle aussi, elle voulait être un non. Alors elle restait là, allongée dans son canapé, à gratter les oreilles de Spooky et à regarder la télévision. Attendre, simplement, que le temps passe, que la douleur dans son cœur s'estompe. Là, immobile, télécommande posée sur son ventre rebondi, elle attendait simplement d'oublier qu'elle était amoureuse. Et, à vrai dire, ce n'était pas la chose la plus aisée au vint le moment où elle en eut marre. Où l'on se dit qu'on n'a que trop trainé sur le canapé, où l'on se rend compte qu'on n'est vraiment plus bon à rien. Sortir, s'aérer la tête, voir des gens. Elle en avait besoin, vraiment. Tout de ses clés, son manteau, sans oublier ses grosses lunettes de mouches, celles qui cachent bien les cernes. Et sortir, claquer la porte, dévaler les escaliers avec une main sous son ventre, comme pour le retenir. Les rues étaient bondées, comme n'importe quel autres jours à New York. Dans la foule, il y avait toujours des femmes, cheveux grisonnants, pour lui sourire avec douceur en la voyant. Oh que c'était adorable, une femme enceinte, oh que c'était attendrissant. Gabrielle s'efforçait de répondre à leurs sourires, cachant l'hypocrisie qui menaçait sur ses lèvres. Si elles savaient... Si seulement elles avaient conscience qu'elle aurait donné n'importe quoi pour que ce ventre n'ait jamais grossi, n'importe quoi pour que son enfant n'ait jamais été l'élément déclencheur de l'explosion de son couple. Entre le père et l'enfant, le choix aurait été rapide. Mais elle n'avait plus que le second, dans les rues, elle ne savait où allait, se laissait portait par ses pas. Et l'on verra bien où cela nous mène. Elle ne sut combien de temps elle marcha, comme cela, tête dans les épaules, nez enfoncé dans la laine de son pull, simplement à compter ses pas. Tournant au hasard d'une rue, traversant dès que c'était vert pour les piétons, continuant sur sa lancée hasardeuse sans penser à rien. Si ce n'était à vérifier qu'un taxi ne venait pas la faucher en chemin. Elle s'était perdue dans le compte de ses pas lorsque, finalement, en levant la tête, une bourrasque de vent iodé souleva ses cheveux blonds. Froncement de sourcils. Elle était allée si loin que cela ?Tout au sud de Manhattan, là où New York allait se perdre dans l'océan. Enfin, presque. Elle était un peu au nord de cela, face à la fière dame de la liberté, brandissant son flambeau vers les cieux. On pouvait voir les bateaux, faisant des allers et retours jusqu'à la statue, bondés de touristes. Et des touristes, tout autant autour d'elle, mitraillant tout sur leur passage. Soupir. Elle qui voulait voir du monde, ce n'était pas un peu plus sa tête dans ses épaules dans un soupir de plus, elle allait s'accouder à la barrière qui la séparait de la rivière Hudson, plongeant son regard dans l'immensité de l'eau. Elle avait beau être entourées de centaines de personnes, là, elle se sentait toujours aussi de droite et de gauche à travers les petits japonais pour oser espérer trouver un visage familier. On était à New York, après tout, on croisait toujours quelqu'un. Et cela ne manqua pas, forcément. Son regard s'illumina, un peu, sous ses larges lunettes noires. Un sourire frôla même ses lèvres. se rendait compte, là, en le voyant, à quel point elle avait pu le délaisser depuis qu'elle était en couple, à quel point elle l'avait mis de côté, sans le vouloir vraiment. Leur relation avait toujours été vu d'un mauvais œil par certains. Que bien trop proches pour être simplement amis, chose qu'ils clamaient haut et fort. Il était toujours croustillant de s'imaginer des choses, après tout, mais quand comme dans leur cas il n'y avait rien. C'était le genre d'amitié capable de mettre en péril n'importe quel couple. Le même genre d'amitié qu'elle avait mis entre parenthèses pendant presque un elle s'approchait de lui comme si de rien n'était. Elle le prenait dans ses bras comme si c'était la chose la plus naturelle au monde. Elle déposait un baiser sur sa joue mal rasée comme s'ils s'étaient quittés la veille. Comme si de rien n'était, comme si tout avait toujours été comme avant. Comme avant T'as décidé de jouer le parfait touriste, aujourd'hui ? Voix presque enjouée, ravalant de travers quelques sanglots. Tu m'as manqué, Alex. Invité Empire State of MindInvité Sujet Re Did you take off while I was gone ? ; ALEX Lun 27 Sep - 2011 Il est vrai qu'Alex sortait peu souvent sans sa horde d'amis, parlant fort pour que les personnes se retournent sur leur passage, jetant leurs mégots de cigarettes à chaque coin de rues etc. Cependant, quand cela arrivait, Alex jouissait de chaque minute passée seul. Au moins, pendant ce laps de temps, il n'était pas obligé de jouer le tombeur insatisfait qu'il était avec ses amis. Certes ce rôle lui allait à merveille, certes il adorait jouer en arborant ce masque de Don Juan, mais il ne disait jamais non à quelques instants d'entracte. Aujourd'hui faisait partie d'un de ces jours où alors que d'autres se seraient cloitré chez eux, Alex serait en train de profiter du bon temps de New de partir de chez lui, il prit soin de ne pas oublier son iPod. Il s'assit dans sa voiture et après avoir mis le contact et s'être engouffré dans l'allée, il conduit où sa voiture le mènerait. Il ne prêta pas attention aux panneaux de signalisations, mais il fut vite lassé de ce mode de transport. Il abandonna donc sa voiture sur un quelconque parking puis, enfonçant ses mains au plus profond de ses poches, avança là où le vent le porterait cette fois. Il s'accouda sur une barrière faisant face à la Statue de la Liberté. Il semblait minuscule face à cette immense française, tout comme les bateaux et les touristes qui s'approchaient d'elle. Enfermé dans son monde grâce à son casque et le volume de son iPod poussé au maximum, il n'entendait plus rien. Un avion pourrait s'écraser au-dessus de lui, une bombe aurait pu exploser ou quoique ce soit, qu'il n'aurait pas bougé d'un cheveu. Il lança un regard à la file de touristes un peu en retrait qui attendaient leur tour pour rejoindre l'île où se trouvait la statue. Chassé le naturel il revient au galop. Il y décela une jolie chevelure brune et bouclée qu'il ne lâcha pas du regard tout de suite. Après une sorte de blocage, il tourna enfin la tête. Il n'avait pas besoin de s'occuper. Parfois il s'accompagnait d'une cigarette, mais n'étant pas un accro à la nicotine, il pouvait très bien s'en passé. Puis, ne prêtant toujours aucune attention au monde environnant, il sentit quelque chose s'appuyer légèrement sur le bas de son dos, accompagné par deux bras entourant son bassin et d'un baiser sur la joue. Il n'avait pas besoin de se tourner pour savoir qui cela pouvait être. A en juger par la délicatesse des membres qui l'entouraient, il s'agissait d'une femme et la seule qui se serait permis de l'enlacer ainsi ne pouvait être que Gaby. Et pourtant, ça faisait tellement de temps qu'ils ne s'étaient pas vus, qu'au début il n'y croyait pas. Coupant cependant sa musique, il ne put réprimer un sourire en entendant sa se retourna vivement tout en faisant attention à ne pas la blesser, si bien elle que le petit être qui grandissait derrière son nombril. Il suffisait de voir une française en acier, pour se retourner et en trouver une autre en chair et en os ? S'il l'avait su, cela aurait fait longtemps qu'Alex aurait tenté l'expérience. Il ne répondit pas de suite et entoura les épaules frêles de Gaby de ses bras. En tant normal, après de telles retrouvailles, il l'aurait serré jusqu'à décoller ses pieds du sol, mais voulant être délicat et ne pas lui faire de mal il se contente d'une faible Non, malgré le fait de la voir juste devant lui, il n'arrivait pas à y croire. Mais qu'est-ce que tu fais là?Elle n'avait presque pas changé depuis la dernière fois a quelques petits détails. Elle avait abandonné ses cheveux enflammés pour y laisser place à des cheveux d'or. Son ventre était plus rebondi aussi, mais ça il savait que ça arriverait un jour ou l'autre. En s'éloignant un peu d'elle et en la regardant un peu mieux, Alex vit qu'elle était seule. Où était Christofer ? Voulant paraitre détaché il osa quand même de poser la Green il est où ? J’ai raté quelque chose ? Évidemment qu'il avait raté des choses, la terre ne s’était pas arrêtée depuis près d’un an, mais sur le moment, il n'avait rien trouvé d'autre à édition par Alexander L. Connor le Ven 15 Oct - 2121, édité 1 fois Invité Empire State of MindInvité Sujet Re Did you take off while I was gone ? ; ALEX Mar 28 Sep - 1314 Gabrielle avait toujours eu ce genre de relations un peu étranges avec des garçons, où l'on ne savait pas trop où s'arrêtait l'ambiguïté de la chose. Elle n'y faisait même pas attention, la plupart du temps. Elle avait toujours été tactile, de toutes façons. Faire des câlins aux gens, pour un oui ou pour un non, avait toujours été dans ses habitudes. Alors, pour les américains si coincés au point de ne même pas se faire la bise, son comportement passait toujours pour étrange, bien était plus étrange encore pour elle de penser qu'elle avait eu le même genre de relation avec Christofer, au départ. Tout au début, il y avait très longtemps. A vrai dire, pendant quelques temps, elle avait agis avec les deux jeunes hommes de la même façon. Leur sauter dans les bras, les embrasser presque au coin des lèvres, leur faire beaucoup trop de câlins. La seule différence ? Avec Alexander, elle n'avait jamais imaginé rien de plus. Il restait un ami, point final, et cela leur allait très bien comme cela. Ils étaient faits pour être amis, rien d'autre que cela. Amis un peu trop complices pour les convenances, voilà là, comme cela, en quelques secondes, elle avait l'impression que tout revenait comme avant. Cela lui avait manqué, en quelques sortes, elle s'en rendait bien compte. Se séparer » d'Alexander n'avait pas été un choix aisé, à la base. Christofer n'était pas de nature très jalouse, à la base, mais Gabrielle se doutait bien que de se balader dans les bras d'un autre durant de longues après-midi ne lui aurait pas plu outre mesure. Heureusement, Alex l'avait assez bien pris, en apparences en tous cas, compréhensif comme jamais. Et, maintenant qu'elle était seule à nouveau, rien n'empêchait la belle de retourner vers lui, aussi hypocrite son comportement puisse-t-il paraître. Mais elle avait besoin de sa dose de câlin, pauvre bichette, ce n'était pas de sa faute, après enlacés autour du corps d'Alexander, avec un étrange naturel. Lui aussi faisait parti de ces garçons que bien trop grands pour elle, mais cela ne la dérangeait plus outre mesure, à force. Tout le monde était toujours plus grand qu'elle, après tout, c'était bien connu. Il se retourna aussitôt, l'enlaçant à son tour, avec cette délicatesse rare que l'on avait pour elle depuis quelques mois. De peur de la casser, qu'elle se brise en mille morceaux simplement parce que son ventre était plus gros que la normale. Elle avait beau dire à qui voulait bien l'écouter qu'elle était enceinte et non malade, on continuait d'agir avec elle comme si elle était mourante et ô combien fragile. Ce qui était agaçant, au départ, finissait par être plutôt agréable à bien y réfléchir. Se faire pouponner par tout le monde n'avait rien de bien dérangeant, au Ce que je fais là ? Bonne question, tiens. J'avais envie de sortir, mais Central Park, c'est lassant. Alors j'me suis retrouvée ici, au sourit doucement alors qu'il se détachait d'elle reculant d'un pas pour l'épier de haut en bas. Oui, elle avait grossi, oui, elle avait retrouvé ce blond naturel que personne ou presque ne lui connaissait. Mais Alexander était le genre de personne la connaissant assez pour ne pas poser de questions à propos de cette inhabituelle couleur de cheveux. Mais, quand elle le vit regarder derrière elle, comme pour chercher quelqu'un, elle sut aussitôt qu'une question plus compliquée encore allait survenir. Bien sur, c'était évident, il ne pouvait pas ne pas demander cela. Elle avait beau y être préparée, y repenser n'était que trop douloureux encore. Heureusement que ses larges lunettes cachaient son regard brillant de larmes. Magnifique invention que les lunettes de Green, il est chez lui, sans doute, j'en sais rien... Air faussement détaché, osant même un petit haussement d'épaules insignifiant. On est séparés. Enfin, aussi séparés que possible sachant que j'ai la moitié de son ADN dans le ventre, tu sais...Et un sourire de plus, comme pour montrer que cela ne l'affecter pas outre mesure. Faux, évidemment. Cela faisait quinze jours qu'elle ne mangeait plus que le strict minimum, et encore. Elle ne vivait plus que dans l'intérêt de son bébé. Si ce n'était que pour elle même, elle se serait laissé mourir de faim dans son appartement, sans J'ai tellement l'impression de revenir vers toi avec toute l'hypocrisie du monde, maintenant. Okay, il est parti, soyons amis à nouveau ! ». Mais tu m'as vraiment manqué, Alex, t'imagines même pas. Et un câlin de plus, comme pour illustrer ses propos. Et toi, t'as enfin trouver ta fiancée ou tu continues de chercher dans toute la population de la ville ? Invité Empire State of MindInvité Sujet Re Did you take off while I was gone ? ; ALEX Jeu 30 Sep - 1614 Alex sentait une légère gêne dans le comportement de Gaby. Certes, elle était toujours comme avant, mais il y avait quelque chose en elle qui lui semblait bizarre. C’est comme si elle lui avait fait quelque chose et qu’elle s’en voulait. Cependant, il avait beau se souvenir des derniers moments passé ensembles, aussi loin soient ils, il ne voyait pas du tout ce qui clochait. Peut être qu’elle s’en voulait car ils ne s’étaient plus beaucoup vu depuis qu’elle sortait avec Christofer. C’était absurde. Ne dit-on pas qu’un ami est quelqu’un qu’on peut appeler en pleine nuit en lui confessant un crime et qui aiderait simplement à enterré le corps ? Et Alex considérait Gaby comme une amie et il ne pourrait jamais lui reprocher quelque chose d’aussi infime. L’amour entre elle et son petit ami était réellement visible. Puis son petit ami devint le père de son enfant et Alex savait que de plus en plus, ils se verraient moins souvent qu’avant. D’un autre coté c’était normal, Gaby allait changer de vie en quelque sorte. C’était normal qu’elle choisisse de rester avec Christofer avec qui elle était lié qu’avec Alex qui n’était plus qu’un ami de longue date. Non, il ne lui en voudrait jamais pour cette distance qu’il c’était installé entre vrai dire, il n’attendait plus le jour où ils seraient de nouveau ensemble, plus complices que jamais. Cela faisait presque 6 mois qu’il avait abandonné l’idée. Mais il avait eu tord, heureusement. Ils auraient tellement d’histoires à se raconter maintenant. En douze longs mois, il y a forcément des choses à se dire. Surtout que s’ils manquaient de sujets, Gaby pouvait lui parler de la petite personne qui avait décidé de loger dans son ventre. Elle lui avoua que ses balades de Central Park commençaient à la lasser. Alex rit en pensant à ce qu’il allait lui répondre. Une idiotie évidemment. Bah, on en a vite fait le tour. Tous les arbres se ressemblent alors qu’ici, y a tellement de visages qui se croisent et que tu ne reverras sans doute plus jamais. Alors qu’il reculait d’un pas il vit le visage de Gaby se durcir légèrement, accompagné d’un leger pincement de lèvre comme si elle attendait quelque chose de désagréable. Une personne normale ne l’aurait surement pas remarqué, mais Alex si. Il posa tout de même la question fatidique qui lui brulait les lèvres à propos de Christofer. Bien que sa réponse essayait d’avoir un air faussement concerné, il aurait pu jurer que si elle n’avait pas porté ses grosses lunettes noires, il aurait vu un regard humide. En avouant leur rupture elle avait une voix triste, que même en fermant les yeux on pourrait voir la tristesse sur son visage. Elle avait beau prétendre ne pas être affecté par cette rupture, Alex voyait qu’elle jouait mal la comédie. Il ne savait pas quoi dire, il avait en quelque sortes perdu l’habitude des belles paroles qui consolent. Puis changeant de sujet, elle l’interrogea un peu a propos de lui, et elle l’enlaça. Tout en la gardant près de lui, Alex lui répondit, tout naturellement en continuant de regarder les passants par-dessus son épaule. Gaby, je pourrais jamais pensé que tu es hypocrite. Je sais que ça peut paraitre étrange mais je sais que l’amour nous transforme. D’ailleurs c’est pas pour rien qu’on dit que l’amour rend aveugle. Alors oui, soyons amis! Il lui déposa un léger baiser sur le haut de son front. Et a propos de ma fiancée, elle n’a pas encore montré signe de vie, alors en attendant je m’occupe autrement. Parler de filles avec une fille, certain Don Juan n’auraient jamais osé. Alex n’allait pas prétendre que Gaby n’était pas une fille, mais lorsqu’il parlait avec elle c’est comme s’il n’avait aucune gêne. Elle ne jugeait pas son caractère de tombeur, bien qu’elle lui fasse quelques petites réflexions de temps en temps mais rien de bien méchant. Puis se souvenant de se qu’il avait entendu par ci par là a propos des femmes enceinte, il pointa un banc. Viens on va s’asseoir. Je crois que les femmes enceintes ne doivent pas resté trop longtemps debout. Ca me fait encore bizarre de dire femme enceinte en parlant de toi tu sais ? Et à propos, tu m'as manqué toi édition par Alexander L. Connor le Ven 15 Oct - 2122, édité 1 fois Invité Empire State of MindInvité Sujet Re Did you take off while I was gone ? ; ALEX Sam 2 Oct - 124 Gabrielle avait toujours eu à l'esprit que ses amis, et surtout ses amis les plus proches, étaient toujours bien plus que cela pour elle. Immigrée très jeune à New York, sans famille ni repères, elle s'était toujours raccrochée à ses amis comme à une bouée de sauvetage. Comme une famille de substitution. C'était étrange, certes, comme façon de voir les choses, mais elle avait toujours fait cela. Et mettre ainsi Alexander de côté pour sa vie de couple... Elle s'en rendait compte, maintenant, cela avait totalement injuste pour le jeune homme. Mais elle savait bien qu'une simple amitié, sans les câlins et les bisous, aurait été bien impossible entre eux. C'était tout ou rien, point final. Et après un an de rien, retrouver le tout faisait un bien fou à la jeune puis, près de lui comme cela, elle devait bien se rendre à l'évidence elle allait mieux. Elle ne forçait pas autant ses sourires, ne devait pas se concentrer sur une voix faussement enjouée. Il arrivait, si ce n'est à lui faire oublier, au moins à atténuer la douleur, un peu. Une preuve de plus pour lui montrer qu'il était important dans sa vie, sans la douleur était bien présente, là, alors qu'elle s'efforçait à jouer la fille que peu touchée par sa récente rupture. Ah, les garçons et leur tact légendaire, à toujours poser les mauvaises questions au mauvais moment... Bien sur, elle ne pouvait lui en vouloir de demander une telle chose. Mais elle s'en voulait, à elle-même, de ne pas être aussi forte qu'elle aurait aimé l'être en lui répondre. Bien heureusement, aucun sanglot ne vint briser ses paroles. Cela n'aurait été que plus pathétique bien heureusement également, il eut la décence de ne pas entrer dans les détails, de la laisser changer de sujet sans subtilité aucune. Quelques vaines excuses. Ce qui était fait était fait, après tout, et elle comptait bien rattraper le temps perdu maintenant. En parlant filles, bien entendu. Cela avait toujours été un sujet de prédilection, ça, que de parler de leurs conquêtes. Elle-même n'était pas très volage, mais elle aimait entendre parler des filles que pouvait charmer Alexander. Cela ne la dérangeait pas plus que cela, aussi décalé le sujet puisse-t-il être pour une fille. Bien au contraire, cela l'amusait parfois. Surtout lorsqu'il tombait sur des folles furieuses prêtes à l'épouser dès le lendemain matin ou sur de vraies bécasses, du genre à avoir la tête complétement creuse. C'était divertissant, La princesse qui pose un lapin au prince charmant ? Ce serait bien une première !Sourire retrouvé alors qu'elle lui adressait un regard complice par dessus ses lunettes. Parce que oui, malgré sa curieuse habitude masculine de vouloir mettre dans son lit la moitié de New York, il fallait bien admettre qu'Alexander était un bon parti. Trouver une petite amie, une vraie, pas une seulement pour la nuit, n'aurait pas du être si compliqué que cela, pour lui. Si seulement il avait voulu s'en trouver une, sans crier garde, il l'emmena s'installer sur un banc, prétextant une faiblesse de femme enceinte. S'il savait, seulement, que cela faisait deux semaines qu'elle était assise, voire couchée et affalée, dans son canapé sans bouger ou presque du matin au soir. Que tout ce qu'elle voulait, là, c'était de se dégourdir les jambes jusqu'à avoir trop mal aux mollets, trop mal au dos de se trimbaler une charge supplémentaire... Mais bon, elle ne voulait pas le contredire, pas aujourd'hui, se contentant simplement de s'installer à ses côtés, assise sur sa jambe repliée, commençant automatiquement à jouer nerveusement avec ses cheveux. Un sourire de plus à ses paroles, bien Normal, je suis tellement exceptionnelle, ta vie a du être tellement ennuyante sans moi. Large sourire, preuve qu'elle plaisantait... Quoi que. Moi aussi ça me fait bizarre, tu sais... Surtout quand je me regarde dans le miroir. J'ai l'impression de peser trois tonnes, c'est s'était toujours donné l'impression d'être anorexique, avec ses genoux trop maigres, ses côtes apparentes, ses omoplates saillantes. Christofer l'avait toujours rassurée à ce sujet. Elle était bien comme il faut, surtout vu les quantités de nourriture qu'elle pouvait avaler sans jamais prendre un gramme. N'importe quelle fille aurait tué pour avoir son corps, avec quelques centimètres de plus peut être. Les premiers mois de grossesse avait donc été un véritable enfer pour elle, à voir son ventre si parfaitement plat gonfler, gonfler, sans pouvoir faire quelque chose pour changer cela. Maintenant, avec un véritable ballon sous le tee shirt, ça allait. Mais au départ, c'était l'horreur. Surtout à imaginer ce qui se passerait, lorsqu'elle aurait accouché. Mieux valait ne pas penser à cela pour l'instant, d' Mais j'ai déjà peint sa chambre tout en bleu, c'est trop mignon. Bleu, oui, même si elle ne savait pas encore s'il s'agissait d'une fille ou d'un garçon. Mais mieux valait cela que du rose pour un garçon, tout de même. Le bleu, c'était passe-partout. Oh et j'ai enfin trouvé quoi faire de mon avenir, n'est-ce pas magnifique ? Je suis en train de voir pour monter une petite maison de disque indépendante, c'est trop cool ! Invité Empire State of MindInvité Sujet Re Did you take off while I was gone ? ; ALEX Dim 3 Oct - 004 Gaby, très sage dans sa vie sentimentale. Alex totalement opposé à elle. Comment pouvait-elle supporter qu’il méprise » autant les filles ? Elle devrait au moins avoir un peu de rancœur envers son comportement… Et bah non, ce n’était pas son genre de juger sur le comportement. Bien sur elle avait les échos de tout ce qu’il faisait comme la moitié de New York d’ailleurs mais, l’ayant connu avant sa période tombeur » elle le connaissait mieux que quiconque ici. Elle lui parla de ses futures potentielles princesses en le comparant au prince charmant. D’ailleurs elle lui adressa un petit regard par-dessus ses lunettes accompagné d’un sourire qui lui réchauffèrent le cœur. Tu sais, depuis que princesse Tiana est connue, toutes les filles essayent d’embrasser des grenouilles en attendant de se transformer. J’suis bien content qu’elles me laissent hors de tout ça, au moins elles ne me prennent pas pour un crapaud ! Et puis tu sais, je profite un peu de mon temps de vrai. S’il avait été avec une fille actuellement, il n’aurait pas passé son après-midi ici, et il n’aurait pas revu Gaby, qui trainait un peu des pieds en marchant en direction du banc, mais Alex ne dit rien. Il la connaissait elle aurait dit que ce n’est pas parce qu’elle est enceinte qu’elle est malade pour autant, et qu’il n’était pas obligé de la chouchouter. Mais il savait qu’au fond d’elle, elle appréciait ce dernier aspect de la chose. Elle se lança quelques fleurs lorsqu’il lui dit qu’elle lui avait manqué. C’était tellement vrai qu’elle était exceptionnelle et c’est d’ailleurs pour ça qu’Alex est autant attaché à elle. Sourire puis réflexion sur son poids. Il savait que sa rupture avait du être une épreuve terrible lorsque Gaby est amoureuse, ce n’est pas qu’un masque. Mais la voir sourire comme elle le faisait depuis qu’ils s’étaient retrouvés faisait vraiment plaisir à voir. Tu m’étonnes que ça doive être bizarre. 1m50, trois tonnes ça doit être dur a déplacé. Il adorait la titiller sur sa taille. Non plus sérieusement, c’est juste que passer de mes souvenirs de toi toute petite et toute maigre à cette vue, c’est assez déroutant. Mais je m’y ferais. Parce que oui, maintenant je compte bien le voir grandir ce ventre. D’ailleurs qu’elle le veuille ou non, en espérant qu’elle le veuille quand même, il le verrait grandir cette enfant à la chambre bleue. Bleu. C’était un bon choix. Enfin, c’est quand même répertorié pour être une couleur de garçon, alors que bon, les jeans des filles sont bleus, leurs couleurs de yeux sont bleus parfois aucune fille n’a les yeux roses, elles mettent des hoodies bleus etc. Ce stéréotype était l’un des plus idiots. Puis elle lui parla de ses plans pour son futur. Elle avait toujours aimé tout ce qui touchait à la musique, donc l’idée de créer sa propre maison de disque devait être vraiment excitante. Au moins, elle savait quoi faire de sa vie, elle. T’es sérieuse ? C’est pas juste trop cool » ! C’est carrément mieux. T’as déjà repérée quelques groupes ou t’attends que tout soit réglé ? Ca doit être long comme démarche. Enfin, j’suis sûr que tu vas tout gérer, comme à chaque fois. Et puis quand tu travailleras et que le petit loulou n’aura personne pour le surveiller, j’pourrais le voir. Il lui sourit bien qu’il savait que ça avait très peu de chance de se produire. Tout ne serait plus aussi facile. Déjà si Gaby et Christofer ne se remettaient pas ensembles, il y aurait surement une sorte de garde partage. Il ne savait pas si ça marchait comme ça aussi pour les bébés. Et peut être que le père ne voudrait pas qu’Alex voit leur enfant. Enfin pour le moment il ne fallait pas penser à ça. Il lui restait encore du temps. Combien de temps d’ailleurs ? Tu sais pour quand il est ton accouchement ? Et tu stresses pas trop ? D’après tout ce qu’on voit dans les films et les séries, ça à pas vraiment l’air d’être un moment de plaisir. Ou alors tu fais tout pour pas y penser, et moins j’viens de ruiner tout tes efforts ce qui serait tout à fait édition par Alexander L. Connor le Ven 15 Oct - 2124, édité 1 fois Invité Empire State of MindInvité Sujet Re Did you take off while I was gone ? ; ALEX Ven 8 Oct - 1531 Cette histoire de princesse l'amusait étrangement. Cela faisait bien longtemps qu'elle même ne croyait plus aux contes de fées, après tout, et les récents évènements n'avaient que renforcé cette idée. Comparer Alexander à un prince était tout ce qu'il y avait de plus ironique pour elle, au final. Même si, elle devait bien l'admettre, il restait un assez bon parti tout de même auprès de la gente féminine. Ce serait mentir que de dire qu'il n'avait jamais eu de succès auprès des filles, plus encore que de dire qu'il ne le leur rendait pas bien. Elle-même s'était une fois demandée pourquoi elle ne faisait pas partie de ces filles à être attirée par lui... Arrivant à la conclusion qu'ils étaient seulement faits pour être amis, tout Le célibat, c'est le bien... Vague sourire. Enfin, il qu'elle s'en serait bien passé, oui, c'est bon. On avait compris à force. Mettant de côté ses sombres pensées, elle se concentra sur Alexander, et uniquement lui. Elle avait toujours été douée pour compacter les choses dans sa tête, pour oublier les sombres souvenirs avec une rapidité assez déconcertante. Ce n'était que pour plus exploser encore plus tard, quand l'accumulation de mauvaises ondes serait trop importante. Mais là, pour l'instant, elle se contentait de sourire avec l'un de ses meilleurs amis. Comme si tout allait pour le mieux dans le meilleur des HEY ! Léger cri, accentué d'une petite tape sur l'épaule. Rien de bien douloureux. Un mètre cinquante-huit ! J'ai déjà pas beaucoup de centimètres, m'en enlève pas encore en plus...Elle n'avait jamais vraiment été complexée de par sa petite taille. Ne disait-on pas que tout ce qui était petit était mignon, après tout ? Mais ses amis se faisaient toujours un plaisir de lui rappeler que, quoi qu'elle fasse, elle resterait toujours plus petite que tout le monde. C'était un fait, certes, et c'est pour cela qu'elle ne se vexait pas le moins du monde lorsque l'on venait à se moquer ainsi d'elle. Au bout d'un certain temps, c'était devenu une boutade comme une autre, après tout, au même titre que de se moquer de ses cheveux que bien trop voyant quand elle les teintait de rouge ou d'orange se contenta donc de froncer son nez d'un air amusé, avant de ne sourire avec douceur. Il voulait voir son ventre grossir. C'était adorable, dit comme cela, pour elle ne savait quelle raison. Sans doute parce qu'il était le premier à ne pas lui dire qu'elle était trop jeune, trop immature, trop tout pour avoir un enfant. Sans doute parce qu'il ne la rejetait pas à cause de son ventre, changea de sujet, brutalement certes. A vrai dire, il était la première personne à qui elle en parlait depuis qu'elle s'était mise l'idée en tête. Cela avait été son petit secret pendant la semaine, par très difficile à tenir vu qu'elle ne parlait pas à grand monde ces derniers temps. Mais elle avait eu envie de le garder pour elle, quelques jours, le temps d'être sure d'elle et, surtout, que cela soit faisable. Mais, maintenant, elle savait que d'en parler serait bénéfique. Que les gens voient qu'elle était capable de faire quelque chose de sa vie, de ne pas être uniquement la petite héritière à ne jamais rien faire de ses Ouais, j'avoue, c'est juste énorme en fait ! Aussi énorme que de t'imagine en baby-sitter, d'ailleurs ! Elle eut un bref rire, avant de reprendre. J'attends d'avoir vraiment tout, les locaux, le matériel et tout avant de vraiment chercher, histoire de pas faire poiroter les gens trop longtemps. Mais y'a trois quatre groupes sympa qui tournent en ville, j'ai hâte d'aller leur parler, ça va être trop aaaaaah!Elle finit sa phrase dans un bruit étrange, mélange de cri et d'étranglement, avant de ne mettre ses mains sur son visage en riant. A vrai dire, il n'y avait pas vraiment de mots pour décrire l'idée de génie qu'elle avait eu là. En temps normal, elle aurait carrément sauté et hurlé partout, pleine de fierté. Mais sauter comme un kangourou n'était pas vraiment la meilleure chose, quand on est enceinte. Alors, elle s'efforçant de contrôler ses émotions, de garder son hystérie pour elle et de rester calme que possible. Si bien que, au final, cela ne paraissait plus naturel du tout. Et là, en une seconde, une parole, Alexander avait réussi à la faire redevenir un peu hystérique. Trop Et puis c'est quoi ce truc de je m'occuperais du gosse quand tu seras occupée » ? J'ose espérer que tu n'as pas oublié l'adresse de mon appartement, parce que t'auras pas besoin de raisons pour venir chez moi, vrai moulin, la maison Dumoulin, comme s'amusait souvent à le dire Luka. Elle aimait quand ses amis arrivaient à l'improviste, simplement pour passer un peu de temps avec elle. Tout comme elle aimait s'incruster chez les gens, pour un oui ou pour un non. Avec Alexander, ils avaient été champions pour cela, à une époque, toujours chez l'un ou chez l'autre, parfois simplement pour regarder la télévision avec un paquet de chips. Que ce genre de petites habitudes revienne lui ferait du bien, elle le posa sa tête sur l'épaule d'Alexander dans un léger soupire, qui devint plus bruyant et dramatique lorsqu'il se remit à parler. Fermant les yeux, fort fort fort, elle s'efforça de chasser les vilaines images qu'elle avait en tête dès qu'elle pensait à l'accouchement. Oublier ses peurs, oublier cette horrible phobie de ne pas survivre à la naissance de son enfant. C'était tellement atroce, de penser à sa propre mort alors qu'elle aurait du se réjouir d'une Janvier. C'est pour janvier. Mais j'évite de penser à ça. C'est trop... soupir de plus en allant se pincer l'arrête du nez, comme pour faire volatiliser définitivement ses sombres pensées. Cela la réveillait assez au milieu de la nuit comme cela, pour en plus y penser en dehors de ses cauchemars. Et, se rendant compte qu'elle venait sans doute aucun de mettre un froid sur leur conversation, elle s'efforça à reprendre contenance, changeant une fois de plus de conversation. Tout. Parler de tout, sauf Bref... Ça va, toi, les cours ? Ça me manque de plus t'envoyer les réponses des exams par sms, c'était marrant !Oui, bon, ils ne l'avaient fait qu'une fois, mais détail. Invité Empire State of MindInvité Sujet Re Did you take off while I was gone ? ; ALEX Sam 9 Oct - 2230 Alex était vraiment content d’avoir réussi à avoir une relation de ce genre avec une fille, surtout lorsqu’il s’avérait que cette fille soit Gaby. Il n’y avait jamais eu d’ambigüité entre eux, contrairement à n’importe qu’elle paire d’yeux extérieur à la situation. Ils avaient les mêmes idées, pas forcément au même moment cependant. Mais aujourd’hui en ce qui concernait le célibat, ils étaient d’accord. Gaby qui défendait le statut de célibataire, étonnant, mais en même temps la douleur se lisait sur son visage une fois de plus. Alex n’avait jamais vraiment parler avec Christofer, il ne savait rien de lui et ne savait donc pas comment réconforter Gaby non plus. Elle le sorti vite de cette situation étrange où il ne savait pas quoi dire. Ce n’était pourtant pas son genre, mais dans ce cas là, il valait mieux ne rien dire plutôt que de faire une bêtise. Elle répondit à sa petite réflexion sur sa taille avec un coup dans l’épaule et lui disant sa taille exacte. Elle aurait précisé le nombre de millimètre que cela ne l’aurait pas étonné. Il fit semblant de souffrir en grimaçant légèrement et en se massant l’épaule de l’autre Hulk, fais gaffe, t’as failli me déboité l’épaule ! En tout cas maintenant je me souviendrais des huit centimètre qui ont failli me faire perdre un bras. Il lui sourit en enlevant sa main et elle y répondit par une petite grimace bien à elle, mélange de sourire et de froncement de nez. Puis tout à coup elle changea de comportement, passant du petit sourire en coin à l’hystérie contenue depuis un certain temps à propos de sa nouvelle carrière professionnelle. C’est vrai que quand elle avait annoncé la nouvelle de la maison de disque, elle n’avait pas l’air plus emballé que ça. Comme si elle ne le faisait que pour prouver quelque chose à quelqu’un, mais maintenant sa voix avait retrouvé l’entrain qu’Alex connaissait bien. En temps normal, elle serait monté sur le banc pour pouvoir sauter en l’air encore plus haut, mais ne voulant pas provoquer un tremblement de terre à son bébé surement, elle resta assise finissant juste sa phrase par un son étranglé, comparant l’énormité de la chose avec le fait de voir Alex s’occuper d’ m’as jamais vu baby-sitter. Je suis persuadé que je déchire. Et puis, j’ai du tellement supporté de baby-sitting avec certaines de mes ex qui pouvaient pas se libérer le soir que je sais comment faire. Récupéré l’enfant à l’école, faire ses devoir avec lui, lui réchauffer à manger, le mettre à la douche et hop au lit… Instant de réflexion sur ses mots. Mais tout compte fait, ça doit ne pas être pareil pour les les enfants si jeunes n’avaient pas encore de devoirs. Petits veinards. Puis elle lui demanda en quelque sorte s’il se souvenait encore de son adresse. Evidemment qu’il s’en souvenait, quelle question. En fait, au début de leur séparation » lorsqu’il passait devant son appartement, il avait toujours ce reflex de regarder en l’air pour voir si quelque chose bougeait chez elle à travers la fenêtre. D’habitude, lorsqu’il voyait du mouvement il montait lui faire un petit coucou. Il pouvait y rester des heures entières, Gaby trouvait toujours quelque chose à faire pour les divertir. Puis il y avait eu Christofer et cette sensation d’avoir toujours peur d’arriver au mauvais moment, donc ses visites inattendues se firent de plus en plus rares, jusqu'à complètement disparaitre. Mais habitants tout deux dans le même quartier, il n’était pas si facile d’oublier le chemin qu’il avait emprunté tellement de fois pour aller de sa maison et l’appartement de Gaby. Gabrielle Charlotte Dumoulin, j’espère que vous vous rendez compte que je comprends ces mots comme une invitation à venir vous voir très souvent, quitte à ne plus en bouger ?Prendre cet air d’aristocrate l’avait amusé il ne savait pas pourquoi. C’était un grand enfant encore dans le fond. Il fut tout de même content que Gaby use de ces mots, car les visites impromptues dont il se souvenait un peu plus tôt avaient représentées un énorme vide dans sa vie. Ils allaient enfin pouvoir reprendre leurs habitudes de manger des chips n'importe quand, regarder des films alors qu'ils connaissent déjà les dialogues par cœur, commenter les idioties des victimes des films d'horreurs comme ils adoraient le faire. Il esquissa un sourire en y pensant et en espérant que bientôt tout ceci redeviendrait banal. Puis Gaby posa sa tête sur son épaule. Il réalisa que lui parlé de l'accouchement n'avait pas été sa plus brillante idée de la journée. En fait ça l'avait même effrayé. Il appuya sa tête contre la sienne comme pour la réconforter sans pour autant la prendre dans ses bras une fois de plus. Désolé de te faire penser à ça. Mais tu sais, j’ai confiance en toi, je sais que tu vas assurer. Janvier ? Ce sera un bébé d’hiver et de début d’année donc. Et puis comme ça son anniversaire tombera juste après Noel. Double ration de cadeaux. Petit chanceux. Silence puis rectification. Ou petite chanceuse !Gaby et ses changements de conversations sans transitions c'était toujours drôle à entendre. N'empêche que ça faisait deux fois qu'Alex lui posait les mauvaises questions. Il ne savait plus du tout comment s'y prendre. En même temps, pour sa défense, il n'avait pas souvent, voire même jamais, été mis en relation avec une femme enceinte. Il faudrait qu'il réfléchisse à ses mots plus sérieusement la prochaine fois. Tourner sa langue sept fois dans sa bouche. Elle changea donc encore une fois de sujet. Elle lui parla des cours, faisant référence au jour où elle lui avait envoyé les réponses à un exam surprise par texto. Il faut dire qu’avoir une amie française lorsqu’on suit des études francophones, peut ce révélé être très bah tu sais. J'ai toujours autant de mal avec la civilisation française, mais pour le reste je m'accroche et la traduction, je deviens presque bon. J'essaye de ne pas trop me déconcentrer en cours pour ne pas perdre le fil. Oh et puis ! Tu devineras jamais. J'arrive enfin à comprendre l'accent marseillais de Monsieur Renant. Tu vois j'ai fait des fait ses fameux progrès étaient surtout dus à ses vacances en France. Il avait fait une road-trip cet été. Au départ il était juste parti pour voir Paris, se ressourcer, puis en fait il avait décidé de faire une sorte de road-trip. Le stress parisien, l'accent lillois, la pluie de Normandie, les plaines du midi, la côte d'azur et le fameux accent du sud, il avait tout vu et tout édition par Alexander L. Connor le Ven 15 Oct - 2125, édité 1 fois Invité Empire State of MindInvité Sujet Re Did you take off while I was gone ? ; ALEX Jeu 14 Oct - 028 Elle n'aurait jamais cru que cela puisse être aussi simple. Qu'il suffisait de sortir, de voir un vieil ami et, en instant, d'oublier. Tout. Ses yeux brulants de larmes, la douleur dans sa poitrine, l'envie impossible de se souler à la vodka. Comme si Alex avait des pouvoirs magiques, comme s'il était encore plus puissant que la vodka, que n'importe quel alcool. Trop fort. Elle s'étonnait de ses sourires, des semblants de rires qui s'échappaient de sa bouche. Est-ce aussi facile que cela, d'oublier celui qu'elle avait aimé, grâce à d'autres garçons ? C'était impressionnant, en tous rire de plus. Imaginer Alexander en parfait baby-sitter n'était pas chose aisée, à vrai dire. Lui, le tomber de ces dames, avec un bébé dans les bras ? Cela avait tout l'air impossible pour Gabrielle, tant la scène lui paraissait improbable. Mais pourquoi pas, après tout. C'était tout aussi improbable de s'imaginer elle-même en tant que mère, après tout. Il le fallait, Je te vois très bien changer des couches, c'est certain ! Sourire amusé et taquin. Faudra attendre encore quelques années pour ce dont tu parles. Peut être même que d'ici là, il ou elle t'appellera tonton Alex »... C'est Alex, tonton Enzo, tonton Luka, tata Loan... Ce gosse aurait une famille impressionnant, tout de même, sans pour autant qu'il n'y ait le moindre lien de sang entre eux. Mais est-ce vraiment là le plus important ? Ils étaient tellement une famille pour la jeune femme. Alexander, en particulier, à avoir été là pour elle dès ses premiers pas dans New York. Il était comme un frère pour elle, une sorte de jumeau dont elle avait longtemps été inséparable. Alex sans Gabrielle ? Gaby sans Alexander ? Alexander Luke Connor, j'ose espérer que vous monterez votre tente dans mon salon, sachant que vous avez un an de conquêtes à me relater. De plus, la trace de vos fesses dans mon canapé n'est même plus visible, il faudra changer cela dans de plus brefs délais !Ce faux accent aristocrate n'était pas si faux que cela, pour notre petite bourgeoise parisienne. Mais elle aimait à se moquer ainsi de la classe sociale dont elle était issue, jouant sur les mots et leur prononciation, relevant légèrement le menton dans un air snob qu'elle détestait en temps normal. Elle resta sérieuses quelques instants, pinçant les lèvres même, avant de ne sourire à nouveau et de reprendre son habituel visage, calme et se rendait alors compte qu'elle avait hâte qu'Alexander vienne chez elle. Qu'elle avait besoin d'une présence, de sa présence, à ses côtés. Cela devenait vital, en quelques sortes, de ne plus être seule. Et qui de mieux que le plus célibataire de ses amis pour cela ? Au moins, elle n'aurait pas à supporter ses longues monologues sur ô combien sa petite amie était parfaite. Et ce détail, c'était du genre à faire toute la différence, pour la tête sur l'épaule de son ami, elle sentit qu'il en faisait de même, menton sur le haut de son crâne, alors qu'elle fermait les yeux. Sans nul doute l'une des nombreuses raisons qui poussaient les rumeurs à dire qu'ils formaient un couple. Mais elle avait autre chose à faire que de songer à cela, aux ragots qui allaient courir lorsque l'on saurait qu'elle se précipitait des bras de Christofer à ceux d'Alexander. Les gens pouvaient bien penser ce qu'ils voulaient, après excuses de la part du jeune homme, auxquelles elle répondit par un simple mouvement de tête. Il n'avait pas à s'excuser, il ne pouvait pas savoir à quel point tout cela lui faisait peur. Personne ne pouvait savoir, en fait. Mais, heureusement, il lui redonna bien vite le sourire. Oui, le bébé viendrait juste après Noël, comme une sorte de cadeau en retard. Et quel cadeau !- En plus je serais pas une méchante maman, donc il aura droit à un cadeau pour Noël et un pour son anniversaire. Pas un plus gros cadeau pour les deux fêtes en même temps, répondit-elle d'une petite voix. Cela n'arrivait que trop souvent, ce genre de choses, et c'était difficile à comprendre pour les enfants. Elle ne voulait pas cela pour le sien. Elle voulait le mieux, être la meilleure maman au monde. Et puis, ce n'était pas comme si elle n'avait pas les moyens d'acheter deux gros un discret soupir, elle changeait à nouveau de conversation. C'était tout elle, ce genre de choses. Passer d'un sujet à l'autre sans aucun lien, si ce n'était de suivre le fil de ses hasardeuses pensées. Elle n'arrivait souvent pas à savoir comment elle pouvait passer d'une conversation à l'autre, comme cela, mais ce n'était pas pour autant qu'elle ne le faisait pas. Pour quelqu'un n'ayant pas l'habitude, c'était très déconcertant. Pour ses amis, c'était juste normal. Ils s'y étaient fait, à force, et plus personne n'était surpris de l'entendre passer des bonhommes de neige au prochain restaurant qu'elle allait essayé, le tout en quelques secondes. Du Gabrielle tout Oh bonne mère, tu vas pouvoir aller boire ton pastis sur la Canebière ? Une parisienne imitant l'accent marseillais, pourquoi pas, après tout ? Elle éclata de rire, avant de repasser en anglais avec sa voix habituelle. Mais je te comprends, la civilisation française, c'est... Barbant ? Mais on a eu des peintres et des écrivains cool, là est notre grande que, niveau histoire, la France n'était pas toujours au top, il fallait bien l'admettre. Mais Gabrielle n'aurait échangé son pays d'origines pour rien au monde. Même si elle se considérait comme une new-yorkaise à part entière maintenant, son cœur battait toujours pour Paris, qu'elle le veuille ou non. Retourner y habiter lui semblait bien impossible. Mais oublier son pays l'était tout Ça serait bien qu'on y aille ensemble, une fois. Je pourrais me marrer pendant que tu dragueras les petites françaises avec ton accent trop craquant et je te montrerais les plus beau endroits de mon cher pays. … Genre, tu fais quoi cet été ?C'était tout elle, ça, improviser des plans de voyages en trois secondes. Le genre de trucs qui avait amené six filles à Las Vegas pour un enterrement de vie de jeunes filles, deux mois plus tôt. Après tout, elle avait tellement les moyens de payer ce genre de voyage pour deux... Voire trois, d'ailleurs, si on comptait bébé. Mais toutes les raisons étaient bonnes pour retourner en France l'espace de quelques jours, après Tu sais que t'as le droit de me taper, quand je m'emballe trop comme ça, hein ? Genre on tape pas les filles », c'est de la connerie. Faut vraiment que j'arrête d'avoir quinze idées à la seconde. N'empêche, ça serait bien, Paris en amoureux, non ?Grand yeux innocent, petite bouille craquante en prime. Bien sur, qu'elle plaisantait pour la partie amoureux » de la n'empêche, c'est pas vrai, on a pas un gros accent à Lille ! o_o - Invité Empire State of MindInvité Sujet Re Did you take off while I was gone ? ; ALEX Ven 15 Oct - 2119 Alex essayait de s’imaginer avec mini-Gaby dans les bras. Et son imagination n’était pas très débordante en ce qui concernait le bébé en effet, il se voyait avec une fille dans les bras, ayant exactement le visage de Gaby et ses cheveux flamboyants. Bien que cette image soit assez bizarre à première vue, Alex trouvait que l’ensemble du tableau collait plutôt bien. Puis alors qu’il se voyait déposer mini-Gaby dans son parc avec tous ses jeux, son amie dit quelque chose qui explosa sa bulle de rêve. Les bébés ont besoin de changer leurs couches assez régulièrement et cette idée l’avait vite refroidi il fallait bien l’avouer. C’est vraiment étrange, mais Alex n’arrivait pas à s’imaginer face à une table a langer. Les couches à changer et les odeurs à supporter ce n’était pas vraiment pour lui. Eurk. Lui il voulait juste jouer avec, l’habiller quand Gaby aura les mains prises avec le téléphone pro et le téléphone perso etc. Ah ouais c’est vrai que les bébés ça sent pas toujours bon le savon. Bah tu sais quoi ? Je te laisserais la tâche du changement de couches. J’ai entendu dire que c’est un moment spécial entre le bébé et la mère. Quel genre d’ami je serais si je t’enlevais ça ? Pause, accompagné d’un sourire de Alex ? J’aime déjà!Et en repartant dans ses divagations, il s’imaginait avec Gaby tenant la main de sa fille oui Alex n’arrivait pas à imaginer que ça puisse être un garçon se promenant tout les trois à Central Park. Tonton Alex, tu m’achètes une glace teplait ? » Il accrocha définitivement à ce rang de tonton, même si rien ne les liait à part cette étrange amitié qu’il entretenait avec sa mère. Quoiqu’Alex considère Gaby comme la sœur qu’il n’a jamais eu. Elle était entrée dans sa vie presque en même temps que lorsque son frère s’en était absenté. Reprenant l’allusion de Gaby un peu plus tôt, cet enfant serait une vraie princesse à ses yeux. Puis elle prit le ton aristocratique qu’il avait utilisé un peu plus tôt. C’est dingue comme le personnage lui collait merveilleusement à la risquez de regretter vos paroles mademoiselle D. Mais sachez que ce n’est pas tombé dans l’oreille d’un sourd et que bientôt, il vous faudra appeler la police pour me faire décoller de chez scène pourrait avoir un sens très comique. La police arriverait pour le virer du salon de Gaby et il dirait simplement mais c’est elle qui a voulu ! » En tout cas, il avait hâte de lui raconter sa vie et d’entendre encore ses petits commentaires à chaque nouvelle fille décrite. C’était souvent comme ça d’ailleurs. Gaby connaissant beaucoup de personnes à Fordham, alors lorsqu’Alex lui décrivait sa dernière conquête, elle savait toujours de qui il parlait, même si elle ignorait son nom. Il faut dire qu’après tout ce temps, Gaby connaissait le style de filles qui plait à Alex, et même parfois il n’avait même pas besoin de lui décrire la créature de rêves qu’il venait de mettre dans son lit tout simplement parce que Gaby s’en doutait déjà. Puis elle lui parlait du fait que son enfant n’aura pas un gros cadeau commun à noël et son anniversaire. Comme s’il en doutait !De toute façon, je sais que tu seras une maman gâteau. Je t’imagine très bien marcher dans la rue et tout de suite fondre devant un ensemble pour ton bébé. Et n’essaie pas de le nier, tu verras que j’ai raison. Combien de personnes devenaient ainsi après un accouchement ? Alex disait ça à propos de Gaby, mais serait peut être le premier à céder a la tentation. Il faut dire que les vêtements sont tellement petit et mignons qu’on est obligé de craquer devant. Et en ce qui concerne les cadeaux, je sais déjà que mini-toi sera gâté. Mais pas dans le sens pourri gâté où on ne lui refusera jamais rien, plutôt dans le sens gâté où tout le monde sera gaga devant elle. Ou avait hâte de savoir si c’était une fille ou un garçon quand même. Et de nouveau Gaby le sorti de ses rêves, en imitant l’accent marseillais ce qui fit explosé Alex de rire ! Gaby passant de la parfaite New Yorkaise, à l’aristocrate typique puis maintenant à la marseillaise, il ne lui en fallait pas plus. Quel gosse ! Puis elle suivit son point de vue en ce qui concerne la civilisation française et vanta les mérites de la culture. Mais ce n’est pas une matière qui le ferait renoncer à ses études ! Et puis il avait de bonnes motivations qui résisterait à un garçon sachant draguer en français ? Personne évidemment. Puis elle parla d’un voyage juste eux deux pour l’été prochain. Le visage d’Alex s’ prochain, bah comme c’est dans super longtemps, j’y ai pas encore réfléchit, mais partager un voyage en amoureux avec toi à Paris ce serait trop cool. Je te mets au top de mes priorités pour cet été. Toi, mini-toi et moi ça va déchirer. Et en ce qui concerne la drague, j’en userais pas trop, enfin j’ ce voyage se faisait, il voulait s’en souvenir comme étant THE voyage avec Gaby, et pas seulement le voyage où il aura rencontré telle ou telle française. Mais bon, il savait qu’il ne pourrait pas laisser ces demoiselles toutes seules et qu’il risquait de succomber. Bon, au moins ça ferait rire Gaby. Et elle continua de parler en faisant référence à son aptitude à enchainer un maximum d’idée en un minimum de temps. Elle était trop forte pour ça et Alex adorait en être témoin. Au moins, elle ne manquait pas d’impulsion. Et va falloir que tu caches cette bouille irrésistible à ton enfant, parce que si elle l’apprend on est foutu. On pourra rien lui refuser après. Oh si il ou elle l’apprend. J’suis désolé j’ai trop du mal à l’imaginé en garçon. Tu sais comment je vois la mini-toi ? Ave un corps de bébé mais avec tes yeux, ton nez et ton sourire. Et je sais que c’est impossible, mais je l’imagine même avec des cheveux orange comme t’avais avant. En fait pour lui c’était comme ça. Ressemblant beaucoup à son père physiquement, il avait toujours grandi avec l’idée que les enfants garçons ressemblent à leur père et les enfants filles ressemblent à leur mère. Il ne l’avait pas dit à haute voix, mais c’est vrai qu’imaginer un bébé qui ressemble à Christofer ne lui plaisait pas trop. Il avait peur que Gaby en souffre et qu’elle voit sa romance avec lui en regardant son bébé. Et puis vu son imagination il aurait surement vu un bébé tout petit recouvert de tatouages, ce qui serait encore plus bizarre qu’un bébé avec les cheveux en feu. Puis il repensa à ce que Gaby avait dit a propos de leur voyage en amoureux »Et oh ! À propos de couple, t’as vu qu’on fait presque la une du blog de Pretty Liar cette fois. Mais bon, elle dit que je suis pas tatoué et elle a un peu tord, comme quoi, elle ne sait pas toujours liant le geste à la parole il tourna son bras gauche afin de lui montrer son tatouage qu’elle connaissait déjà et tourna la tête pour lui montrer celui qu’il avait derrière l’oreille. Il est tout neuf celui là. Invité Empire State of MindInvité Sujet Re Did you take off while I was gone ? ; ALEX Sam 16 Oct - 2132 Gabrielle n'arrivait tout simplement pas à s'imaginer ce qui arriverait à partir de janvier. Elle avait déjà vu son bébé, bien entendu, lors des échographies. Mais cela ne lui donnait pas une idée précise de ce à quoi il -ou elle- allait bien pouvoir ressembler. Imaginer un garçon lui semblait compliqué, parce qu'elle pensait immédiatement à une version miniature de Christofer, tatouages compris. Imaginer une fille lui semblait plus difficile encore, tout simplement parce qu'elle était persuadée que ce n'était pas une fille, justement. Rester dans le flou à ce sujet la perturbait, n'arrivant pas à se projeter dans l'avenir, pas à se voir avec un bébé, son bébé, dans les un tel saut dans le vide, pour elle, que cela l'effrayait un peu plus chaque jour. Heureusement, la chambre qu'elle avait déjà préparée l'aidait à se faire à l'idée. Le petit lit de bois blanc, la table à langer, les nounours qui venaient un à un peuplé ce territoire, tout cela l'aidait à prendre conscience. Sans compter sur ses amis, bien entendu, qui lui prouvaient les uns après les autres qu'elle pourrait compter sur eux une fois janvier Oh, trop aimable ! s'amusa-t-elle. Les couches, ce n'était pas la mer à boire, non plus. Il y avait pire, après tout. Elle ne savait pas quoi, certes, mais il y avait toujours pire, de toutes façons. Comme un bébé malade à trois heures du matin, par exemple, même si cela ne semblait pas aussi insurmontable que cela dans la ville qui ne dort se contenta d'un large sourire alors qu'Alex semblait déjà apprécier ce statut de tonton. C'était chou tout plein, comme surnom, après tout. Et puis, le petit en aurait bien besoin, entre papa fils unique et maman reniée par sa famille. Des oncles et tantes de substitution pour jouer avec lui et lui apprendre le plus de bêtises possible dans le dos de sa mère, c'était exactement ce qu'il lui faudrait, elle le savait. Surtout si l'un des oncles en question décidait effectivement de planter sa tente au milieu de l' Les policiers ? Mais voyons, nous sommes en Amérique, je ferais ça à l'américaine dehors à coups de batte de baseball, Monsieur, à la vieille école ! Enfin... Encore faudrait-il que j'ai envie que vous partiez, bien imaginait presque la scène, à courir partout après lui dans l'appartement en brandissant la dite batte et en hurlant à tout va. Sauf qu'elle n'avait pas de batte de baseball chez elle. Dommage. Et qu'elle n'aurait jamais envie de me mettre dehors, surtout. Alexander faisait partie, à ses yeux, de cette rare variété de garçons qui n'était pas insupportables sur le long terme, après tout. Surtout qu'elle était la seule à supporter qu'il parle autant de ses conquête et lui le seul à savoir la suivre dans ses délires hystériques. Ils auraient pu faire des colocataires de choc, en fait. Dommage qu'ils n'aient jamais eu cette idée l'entendre parler ensuite, elle ne put que plonger la tête dans ses mains, réfrénant un éclat de rire. Puis, n'y tenant plus, elle écarta légèrement les doigts pour le regarder, cacher derrière ses mains, joues rougies par la honte. Comme une enfant prise en faute, elle eut un petit rire nerveux, avant de répondre - Dis pas ça, je l'ai déjà fait...A peine au courant qu'elle avait un polichinelle dans le tiroir, elle s'était mise à craquer pour absolument tout et n'importe quoi. Les tiroirs regorgeaient déjà de petits pyjamas, les étagères de peluches et jouets en bois. Une vraie folle furieuse, tout à fait. A s'extasier devant chaque magasin, pire encore que lorsqu'elle achetait des vêtements pour elle-même. Et, lorsque l'on connaissait sa folie dépensière, ce n'était pas peu Alexander avait raison. Cet enfant serait gâté, un peu trop parfois même. Gabrielle elle-même n'avait eu une éducation que trop strict pour infliger la même chose à son enfant. On apprend des erreurs de nos parents, paraissait-il. Elle ne serait en rien comme sa propre mère, c'était certain. Et puis, entre une mère aux cheveux -habituellement- radioactif et un père peinture humaine, on ne pouvait pas l'ombre d'un instant croire possible à une éducation militaire pour le marmot. Tout simplement fronça néanmoins des sourcils en entendant Alexander parler du bébé comme si, de toutes évidences, il s'agissait d'une fille. C'était étrange de voir à quel point lui et Christofer étaient persuadés qu'il ne pouvait s'agir que d'une fille. Comme si c'était l'évidence même, comme si tout cela ne se jouait pas à cinquante-cinquante. Est-ce plus facile d'imaginer une mini elle plutôt qu'un mini lui ? Sans nul doute. Mais cela la dérangeait, en quelques sortes. Comme si, au fond d'elle, elle savait déjà la réponse à cette fut question de Paris, de la France, et le sourire de Gabrielle redoubla -si seulement c'était possible- alors que le visage de son ami s'illuminait. Comme elle avait pu s'en douter, l'idée lui plaisait, évidemment. Qui dirait non à des vacances dans un pays étranger, après tout ? Elle n'imaginait déjà que trop bien tout cela, jouer les fausses touristes avec lui, s'amuser de le voir draguer les petites parisiennes dans un français hésitant, faire semblant de bouder alors qu'il passerait la nuit dieu seul savait où avec la première inconnue qui passe. Étrange programme, certes, mais qui leur allait à la Tu sais aussi bien que moi que tu es incapable de te contrôler quand une fille bat des cils devant toi ! Bon, tant que tu ne leur fais pas le coup du Voulez-vous coucher avec moi ? » parce que c'est trop cliché ça !Et le pire, c'est qu'il ne pouvait même pas tenter de dire le contraire. Elle ne comptait plus le nombre de fois où, alors qu'ils étaient ensemble dans un bar, elle s'était retrouvée plantée toute seule, alors qu'une blondasse lui empruntait son ami pour la soirée. Loin d'être vexée par cela, elle s'en amusait, n'aillant pas vraiment d'autre choix à vrai dire. Et puis, se moquer gentiment de lui là dessus le lendemain, ce n'était pas désagréable non plus, il fallait bien l' Mais non, justement, faut que je lui apprenne, comme ça les gens lui donneront tout en un seul regard de chien battu. Sauf que mooooi, je serais la seule à pas être dupe vu que c'est moi qui ai inventé ce truc. Tu comprends ? Oui, on comprend qu'elle délire sévère, la gamine. Oh non, pas roux, tu sais bien que le blond est ma couleur naturelle ! Enfin... De ce que j'ai retenu de mes cours de biologique d'il y a longtemps, le bébé aura forcément les yeux verts. Parce que, tu sais, on les as tous les deux. J'espère qu'il sera pas aussi petit que moi, pas aussi grand que lui... Mais pour tout le reste, à vrai dire, je m'en fiche. En veux dire, c'est pas le plus important. Je l'aimerais, dans tous les haussement d'épaules, sourire léger aux lèvres. Bien sur, elle espérait secrètement que les gènes de Christofer ne prennent pas trop le dessus tout de même. Regarder son enfant en ayant toujours l'impression de voir le père n'était pas vraiment la meilleure chose qu'il puisse lui arriver vu le contexte. Et puis, elle avait toujours peur d'une évolution génétique du à la trop grande quantité d'encre sur le corps de Christofer, que ce truc soit héréditaire. Un bébé tatoué. Le cauchemar incarné pour la future trop perdue dans ses pensées, essayant de mettre un véritable visage sur celui de son bébé, elle ne réagit pas tout de suite au changement de sujet d'Alexander. Froncement de sourcils, avant de se souvenir. Ah, oui... Le fameux article dont elle se serait bien passée, vu les détails sur son cher voisin. Les rumeurs pouvaient courir bon train sur elle et Alex, cela avait toujours été ainsi après tout. Mais Pretty Liar avait ses sources, et savoir que son ex était chez son voisin ne lui plaisait pas le moins du Oui, les filles me l'ont montré. C'est pas comme si on n'avait pas l'habitude de ce genre de propos, après tout. Les gens peuvent penser ce qu'ils veulent, je m'en fiche. Ça t'empêchera pas de mettre une blonde de plus dans ton lit ce sourire, essayant d'oublier la porte voisine de la sienne sur le palier. Heureusement pour elle, Alexander savait comment détourner facilement son attention. Ses yeux brillèrent un peu plus alors qu'il tournait légèrement la tête pour lui montrer l'arrière de son Hey copieur ! C'est moi qui avait eu l'idée de l'oreille en première ! Elle eut une sorte de petit rire, preuve qu'elle plaisantait même s'il le savait déjà. Il est joli, en tous cas. Mais je préfère celui que t'as au bras tout de même, il est plus marrant je trouve... Tu sais que tu pourrais officiellement devenir une de mes proies, car tout le monde sait que je suis attirée par les hommes de sourcils et sourire en coin. Puis, se rendant compte de ce qu'elle faisait, elle perdit toute émotion sur les traits de son visage, yeux agrandis par la surprise de ce qu'elle disait. Pour finalement mettre la tête dans ses mains, à Désolée, dans ma tête, ça sonnait pas aussi aguicheur. Invité Empire State of MindInvité Sujet Re Did you take off while I was gone ? ; ALEX Dim 17 Oct - 2002 Gaby courant après lui dans son appartement. C’était très drôle comme image, mais tout à fait probable en fait. Alex doutait tout de même qu’une batte de base-ball soit la déco idéal pour Gaby. En même temps, après près d’un an, son appartement avait surement dû changer de peinture ou de meubles. Mais bientôt tout ceci ne serait plus des suppositions, parce qu’en effet, Alex allait devoir passer beaucoup de temps chez elle si elle voulait savoir tout au sujet de sa vie amoureuse » de ces derniers temps. Ce qui prendrait cependant certainement le plus de temps serait d’expliquer sa rupture avec Jaycee qui l’avait affectée plus qu’il ne l’aurait cru. Ouais, Alex n’était pas un grand amoureux, mais avec Jaycee il y avait eu quelque chose et quand tout avait été terminé, il avait eu un peu mal. Puis il y avait eu l’épisode Tiago. Et ça, ce serait surement encore plus intéressant pour Gaby. Il fallait absolument qu’ils conviennent d’une après midi glandouille afin de rattraper toutes ses histoires en retard, avec un DVD vu des millions de fois pour qu’ils puissent se permettre de ne pas prêter attention à chaque image. Parce que vu le choc que Gaby aurait en apprenant tout ça…Faut que tu me dises quand tu es libre pour qu’on se voie. Chez toi, ou chez moi si tu veux changer un peu d’environnement. Et bien sur, il nous faudra un voyait déjà la scène il commencerait à raconter quelque chose, et Gaby essaierait de finir son histoire, comme ce qu'elle faisait avant. Et alors qu’Alex finissait de parler des envie de maman gâteau de Gaby, il la vit mettre sa tête entre ses mains, comprenant donc qu’elle avait déjà céder. Elle le regarda ensuite à travers ses doigts puis Alex pointa un doigts en sa direction accompagné d’un petit rire de ah ! dit-il sur le ton qu’un policier prendrait ayant pris un criminel en flagrant délit. Je te connais par cœur Gaby, j’en étais sûr !En même temps, ce n’était pas difficile à savoir. Lors des baby-sittings qu’il avait faits avec ses exs, il les avait souvent entendues faire des petits bruits indescriptibles en voyant les vêtements des enfants. Et pourtant il était déjà grand alors Alex imaginait très bien leur réaction devant des affaires de bébés. Et puis après tout, Gaby était une fille, une future mère qui plus est. Ce n’était pas prendre beaucoup de risque que de prévoir sa réaction, et l’air coupable qu’elle venait de prendre était tout à fait légitime. Et puis comme ça, le petit bébé qui naitra aura déjà plein de chose à se mettre, en plus des cadeaux fait par la famille qu’il se la vit faire une petite grimace lorsqu’il parla du bébé comme étant une fille. Apparemment elle ne semblait pas d’accord avec lui. Peut-être connaissait-elle déjà le sexe de l’enfant après tout. Ils n’en n’avaient pas encore parlé donc tout était possible. Mais après tout, c’est vrai qu’il y a une chance sur deux pour que mini-Gaby soit une fille. De toute façon fille ou garçon Alex l’adorerait comme il adore la mère, ça il n’y avait pas de doute. Il fallait juste qu’il évite d’acheter des petites robes avant d’être sûr que ce soit une fille, ou un garçon. Il prit un air vexé lorsque Gaby mit en cause ses talents qui consistaient à se retenir d’aborder une jolie fille. Bon il est vrai qu’il l’avait plusieurs fois laissé en plan auparavant, mais Gaby ne l’avait jamais mal pris, heureusement pour lui. Cependant, si elle le mettait au défi et par pur esprit de contradiction, il serait prêt à se forcer à ne regarder aucune autre fille, juste pour lui prouver qu’elle avait tord. Mais il fallait qu’il soit lui-même réaliste, elle marquait quand même un t’inquiète pas, la réplique du Moulin Rouge je ne l’utiliserai pas, sinon tu auras le droit de me battre avec ta batte de Base-ball et de m’abandonner dans un caniveau. C’est trop connu, je passerais pour un débutant, chose que je ne suis pas !Il fit semblant d'être outré que Gabrielle ait pu croire qu'il pourrait utilisé cette terrible technique. En fait, il ne l'était pas du tout. En revenant au sujet de son enfant, elle lui fit part de ses plans machiavéliques à propos de la petite bouille trop adorable, et irrésistible. Et encore une fois, elle marquait un point elle serait immunisée par ces grands yeux humides qui la regarderaient par la suite. Yeux verts d’après elle. Alex ayant suivi un cursus scolaire scientifique avant de se lancer dans ses études de français savait que même si les deux parents avaient les yeux verts, leur progéniture ne serait pas forcément comme eux. Mais si seulement cet enfant pouvait hériter des yeux verts, il serait le plus beau du monde. Il aurait les yeux verts avec les cheveux blond ou brun, ce qui n’est pas très courant de nos jours. Ouais tant qu’il est en bonne santé, le reste n’est pas si important. Et puis si je voulais paraitre chiant, ce que je ne veux pas, je te dirais qu'il aura pas forcément les yeux verts. Mais je vais m’arrêter la, le look NERD ne me va pas. Parfois j’aimerais trop avoir genre un logiciel où on pourrait mélanger les ADN juste pour voir l’enfant qui pourrait sortir d’une relation. Han t’imagine ! Tu sors avec quelqu’un, tu mélanges les deux ADN, le résultat te plait pas alors tu romps avec le mec. La poisse !Et vint le tour de commenter l’article de Pretty Liar .C’est vrai que les rumeurs qui couraient sur eux, étaient nombreuses. Avant, quand tout les deux étaient libre, sans obligation, ils s’en amusaient terriblement sachant tout deux la vérité. Et ça aurait sans doute été pire, s’ils avaient eu l’idée d’emménager ensemble. Alex y avait pensé un jour quand sa mère était encore présente chez eux. Les rumeurs auraient grandies de façon exponentielle. Le soir de l’emménagement tout New York aurait surement appris la nouvelle, et les mots seraient devenus quelque chose comme si elle emménage avec lui, c’est forcément qu’il se trame quelque chose ». Mais le fait que sa mère soit de moins en moins présente chez lui, lui permettait d’avoir la maison pour lui tout seul presque tout le temps. Au début il aimait cette sorte d’indépendance, mais il fut vite lasser, et n’ayant plus aucun contact avec Gaby, il avait trouvé une colocataire qui vivait chez lui maintenant. Sa mère ayant donné son accord au préalable bien sur. Sauf que l’article disait que Christofer était chez le voisin de Gaby, et donc que ça ne devait pas être facile pour elle de vivre dans son appart’ sachant qui était sur le même palier. Bah tu sais je me fais pas de soucis sur mon succès féminin. Grosse hésitation à finir sa phrase. Heu Gaby, tu sais, si tu veux changer d’air et venir chez moi un moment, tu peux hein, la porte t’es toujours grande ouverte. Enfin si tu espérait avoir réussi à faire passer le message sans pour autant parler directement de Christofer et William, ce qui l’aurait replonger dans un état beaucoup moins heureux. Il continua sa discussion le plus vite possible pour changer automatiquement de sujet et tourna la tête pour lui montrer son tatouage. Elle plaisanta sur le fait d’avoir eu l’idée avant, puis lui avoua préférer celui du bras. Alex lui expliqua qu’il avait fait le tatouage derrière l’oreille parce qu’il voulait être lié à son frère en quelque sorte. Et la dernière fois qu’il était venu, il avait proposé l’idée des tatouages jumeaux et Alex avait accepté. Voila comment cette tête de mort c’était retrouvée là. Puis lançant un regard à son avant bras, il aussi je le trouve plus drôle celui là. Enfin, un squelette habillé en squelette, c’est surement mon esprit de gosse qui a décidé du motif le jour où je me suis fait tatouer. Mais j’en regrette plaisanta une nouvelle fois et lui dit qu’il pourrait entrer en ligne de course quant aux proies de Gaby ce qui le fit rire. En fait ce n’est pas ça qui l’avait fait rire, mais l’air qu’elle avait prit par la suite. Son visage avait changé d’expression aussi vite qu’elle était capable de changer de discussion. Ses yeux remplis de malice se transformèrent en deux billes rondes lorsqu’elle prit conscience du sens de ses mots. Comme si c’était sorti tout seul. Alors elle s’empressa de redresser le tir en s’excusant sur le fait qu’en réalité ça devait sonner moins aguicheur que ça, ce qui doubla le rire d’ j’ai entendu bien pire. T’as pas idée de ce que les gens disent parfois pour attirer l’attention. L'alcool y joue beaucoup mais tout de même. Sauf que parfois, on les retient forcément mais pas pour les bonnes raison. Enfin tout ça pour dire, qu’il m’en faut plus pour me faire peur ».C'est vrai que de ce coté, Gaby était tranquille. Mais le fait d'entendre ce que les filles lui disaient, permettait à Alex de revoir lui-même ses techniques de drague pour juger s'il n’était pas ridicule quand il essayait d’aborder une fille. La réponse était rarement positive, évidemment. Invité Empire State of MindInvité Sujet Re Did you take off while I was gone ? ; ALEX Mar 19 Oct - 2027 Se mettre devant la télévision, avec des cookies ou du pop-corn -voire les deux- et une grande bouteille de coca. Sans nul doute, le DVD du Cercle des Poètes Disparus serait de sortie, comme à peu près toujours. Le seul véritable film qu'elle connaissait par cœur, jusqu'à le rayer à force de le visionner. Le titre du film n'avait pas grande importance, de toute façon, vu qu'ils ne le regardaient jamais. Parler, parler, se raconter leurs vies, s'échanger des secrets jusque tard dans la nuit, jusqu'à ce qu'elle s'endorme sur l'épaule d'Alexander même, quelques Ouh, tu m'invites chez toi ? Quel honneur ! s' entendu, elle était déjà allée chez lui, l'endroit ne lui étant pas totalement inconnu. Mais elle était tellement habituée à ce qu'ils se voient toujours chez elle qu'aller chez lui ne lui frôlait jamais l'esprit, à vrai dire. Changer leurs habitudes ne pourrait pas faire de mal, c'était sur, tout comme mettre le nez en dehors de ses quatre murs. Être enfermée chez elle, à long termes, ce n'était pas son truc. Même si, pour l'instant, se terrer comme une petite souris lui convenait se cacha plus encore entre ses doigts en le voyant éclater d'un petit rire, la pointant du doigt avec un air supérieur de j'avais raison ! ». En même temps, il n'était pas très difficile de prévoir les réactions de la jeune femme lorsqu'il s'agissait de magasins et de vêtements. Elle n'avait aucune limite à ce niveau là, même quitte à acheter des choses dont elle n'avait vraiment pas besoin. Et difficile, voire impossible, de rester impassible face aux petits pyjama avec d'adorables nounours dessinés dessus. C'était de la torture psychologique pour future se contenta donc de lui tirer la langue avec toute la maturité dont elle pouvait faire preuve, plissant des yeux dans un faux air contrarié, avant de sourire à nouveau. Elle se surprenait, d'ailleurs, à sourire autant. Elle n'aurait jamais cru que cela puisse être à nouveau possible, jusqu'à en faire souffrir les muscles de ses joues. Elle riait d'un rien, d'ailleurs, comme là, remettant en question ses talents de séducteur. Elle le connaissait assez pour savoir que, têtu comme une mule, il aurait très bien pu se forcer à rester sage comme une image pour lui montrer qu'elle avait tord. Mais elle savait également à quel point la tentation des jolies filles pouvait être forte pour lui et que, à long terme, il craquerait. Se tenir bien pour une soirée à Paris, d'accord. Pour toute une semaine ou plus, par contre, ce serait une torture pour lui. C'était tellement drôle, comme si les filles étaient sa drogue. - Dans le caniveau ? Non, je te noierais dans la Seine, tout simplement, c'est tellement mieux ! Large sourire montrant toutes ses dents, légèrement éclata à nouveau de rire lorsqu'il se mit à décrire un mélangeur d'ADN. Cela ressemblait tellement à Bienvenue à Gattaca, comme idée, que cela pouvait presque en devenir effrayant. Ou, plus simplement, à ce site web qui proposait de montrer à quoi ressemblerait un bébé, en mélangeant les photos des deux parents. Elle n'osait même pas savoir comment rendrait ce genre de choses sur elle et Christofer. De toutes façons, elle le savait, son bébé serait beau. Cela tombait sous le sens, c'était Ça deviendrait tellement la meilleure raison de rupture de tous les temps. Désolée, c'est fini entre nous, on n'aura jamais d'enfants blonds ensemble, ça me va pas ! ». Quelle horreur...Horrible, certes, mais amusant quand même dans sa petite tête. Tout aussi amusant que les rumeurs que l'on pouvait trouver à leur sujet sur internet. Elle n'avait jamais accordé grande importance à ce que l'on pouvait dire sur elle, sachant très bien que la grande majorité de ces choses était toujours erronée. Les seuls bruits de couloirs qui l'intéressait réellement à son sujet étaient les histoires abracadabrantesques que certains pouvaient s'imaginer quant à sa présence en Amérique. Il était vrai qu'une jeune fille, seul à New York, débarquée de Paris avec énormément d'argent en poche, cela avait de quoi en surprendre plus d'un, et attirer plus encore les soupçons. Mais que l'on ne sache pas la vérité à ce sujet lui plaisait assez tout de même. Pour tout le reste, elle s'en fichait comme de sa première haussa vaguement les épaules lorsqu'il parla de changer d'air. Sous-entendu un peu trop flagrant à son goût, bien entendu. Loan, déjà, lui avait proposé de ne plus vivre à l'appartement pendant quelques temps, lui disant que cela lui ferait du bien d'être entourée de visages familiers et aimants. Mais Gabrielle se complaisait dans sa petite solitude. Il fallait bien s'y habituer, non ? Retarder le moment où elle serait complètement seule chez elle n'était que pire encore. Et puis, c'était chez elle, point final. Peut importait les étranges bruits qu'elle pouvait parfois entendre de l'autre côté du mur, couverts rapidement par la musique dont elle augmentait le volume. C'était fini, définitivement. Il avait tourné la page, elle devait en faire de même en l' Merci, c'est gentil. Mais ça va aller. Je reste dans le canapé toute la journée, je ne serais pas une agréable compagnie de toute façon...Pale sourire, alors qu'Alexander s'évertuait à lui changer les esprits en parlant de l'encre qui barrait l'arrière de son oreille maintenant. Tout tatouage avait une histoire pour son propriétaire, une signification qu'il lui révélait. Une marque entre frères, aussi puissant que pouvait l'être un pacte de sang. Marqués ensemble, à jamais. C'était touchant, en quelques sortes, assez pour plaire à Gabrielle. Même si, comme elle l'avait dis, elle préférait tout de même celui qu'il avait au bras. L'univers d'Halloween, comme cela, lui plaisait particulièrement. Et puis, ils étaient tous de grands enfants, après tout, le prouvant à leur Le but, c'est de ne jamais les regretter, non ? Moi au moins, je peux cacher les miens sans problème, si jamais ils m' les cheveux lâchés pour celui derrière l'oreille, garder des pantalons pour celui à la cheville. Rien de plus facile, après tout, même si elle savait parfaitement qu'il serait difficile pour elle de regretter un jour les dessins qu'elle s'était fait. Mais pour un garçon, sauf à se laisser pousser les cheveux, c'était bien plus conversation changea alors du tout au tout, Gabrielle se surprenant elle-même dans ses paroles. Ne disait-on pas qu'il fallait tourner sept fois la langue dans sa bouche avant de parler ? Sans doute aurait-elle du appliquer ce célèbre dicton, et plutôt deux fois qu'une, avant de ne l'ouvrir. C'était tellement.. Pitoyable et gênant, comme situation. Elle se savait mauvaise dragueuse, mais à ce point... Oui, vraiment, pitoyable était le mot parfait pour caché dans ses mains, elle s'attendait à une situation des plus embarrassantes, pour l'un comme pour l'autre. Draguer sans le vouloir un de ses meilleurs amis, non mais vraiment. Ce à quoi elle ne s'était pas attendu, tout de même, fut la réaction d'Alexander. Dans une expression presque outrée -bouche et yeux ouverts, hésitant entre le cri vexé et l'éclat de rire-, elle le frappa une seconde fois sur l'épaule, faisant aussi mal que quelques minutes plus Non mais j'hallucine, le mec trop blasé, quoi ! Elle rit doucement, avant de reprendre. Tu commences à prendre la grosse tête, chéri, c'est pas bon pour toi ça !Cela donnait tellement l'impression du gars qui a tout vu, tout entendu, ne s'étonnant plus de rien, après tout. Même si, en effet, il avait de l'expérience dans ce domaine, lui mettre gentiment les pieds sur terre ne faisait jamais de mal, après tout. Les mains de Gabrielle quittèrent finalement, et définitivement elle l'espérait, son visage, jouant machinalement avec l'une de ses longues mèches Au fait, tu m'as même pas dis. Tu aimes ma chevelure de Marilyn Monroe ? Elle secoua les cheveux dans un mouvement qui se voulait tout, sauf glamour. J'en avais marre de ma tête de poils de carotte. Invité Empire State of MindInvité Sujet Re Did you take off while I was gone ? ; ALEX Jeu 21 Oct - 2035 Il avait vraiment eu une idée bizarre sur le coup en lui proposant de venir chez lui pour lui raconter sa gloire amoureuse. Il essaya de tenir le compte des fois où ça avait été le cas, et le calcul fut vite fait. En fait c’était presque toujours lui qui bougeait, mais cette situation lui convenait parfaitement, et puis en plus, tout le stock de DVD était chez elle. Son canapé avait prit la forme de son corps et c’est comme s’il avait été fait sur mesure. Totalement confortable, tellement même que Gaby le prenait parfois pour son lit et l’épaule d’Alex pour son oreiller. En fait il adorait ça. C’est dans ces instants, après quelques révélations croustillantes, qu’il se sentait vraiment proche d’elle. Il n’aurait échangé sa place pour rien au monde, ça c’est sur. Bon au moins il avait proposé l’idée de bousculer la routine et l’offre n’avait pas de date de péremption. Gaby fit preuve d’une extrême sagesse, et d’une extrême maturité qui l’étonna presque lorsqu’elle tira la langue alors qu’il s’éclaffait pour se féliciter d’avoir percer à jour la nouvelle lubie de Gaby. Il était bon il fallait se l’avouer. Il lui rendit son sourire qui lui chauffa le cœur encore plus qu’il ne l’était déjà. Ce sourire lui avait tellement manqué au début lorsqu’il ne se voyait plus depuis quelque semaines. Puis il avait cru l’oublier et réussir à s’en accommoder mais pas du tout. Il profita de ce sourire qui semblait si vrai. Peut être l’était il vraiment, Alex espérait que ce soit le cas. De retour a leur conversation parisienne, lorsqu’elle lui suggéra de le noyer dans la Seine il prit une tête d’effrayé. En cours de civilisation française, ils avaient parlé de ce fleuve, et pas uniquement en veux me tuer ? Et tu me jettes dans la Seine pour être sur de ne pas rater ton coup c’est ça ? En tout cas si tu me pousses, je m’accroche a toi pour que tu tombe avec moi. Mais en civi on nous a dit que l’eau de la Seine contenait plein de bactéries, que si on se baigne dedans, on risque d’être malade a coup sur. Eurk, imagines je bois la tasse !Rien qu’en y pensant, il faisait une tête indescriptible, alors que Gaby avait ce sourire qu’il aimait qualifier de sourire spécial sérial killeuse. Il consistait à montrer toutes ses dents dans un sourire avec un petit regard bien à elle. Elle l’arborait dès qu’elle montait des plans pour tuer des gens qui l’avaient ennuyés dans la journée ou autre. Pas la peine de préciser qu’elle rigolait à chaque fois. Il se souvenait le jour une vieille mamie avait doublé Gaby dans une queue au super marché juste parce qu’elle été vieille elle se croyait tout permis. Quand elle lui avait raconté son plan de vengeance Gaby détaillait les détails les plus sordides. C’était marrant de la voir comploté de la sorte. A chaque fois qu’elle souriait de cette façon, il repensait au scénario de Gaby avec la vieille. Mais ce sourire se transforma en une sorte de rire incontrôlable quand il lui expliqua les vertus qu’une machine mélangeuse d’ADN aurait. Au moins ça ne collerait pas les yeux du père sur le visage de la mère, comme certains sites le proposaient. Il avait déjà essayé ce genre de site. Enfin une de ses ex plutôt flippante avait tenu à voir a quoi ressemblerait leur baby-chou ». A l’époque Alex avait trouvé ça inutile mais rien de plus, maintenant si la situation se représentait, il trouverait ça complètement bizarre et flippant et s’empresserait de rompre plus vite que prévu avec la fille en question. Puis Gaby donna son avis, face à cette machine qui aurait pu être très utile. Mais au moins y aurait une vraie raison de rupture et pas juste un petit non en fait entre nous ça collera jamais ». Rassures toi, celle là non plus je l’utiliserais jamais. Je suis pas aussi ingrat malgré ce que certaine personne disent, tu le sais j’espère hein ! Je préfère demander parce que déjà que t’as cru que j’étais capable de sortir voulez vous coucher avec moi », je prends plus de hocha la tête puis lui proposa sa brillante idée du jour de venir chez lui pendant quelque temps pour ce changer les idées. Il ne l’avait pas dit clairement que c’était la manœuvre, mais Gaby avait très bien comprit. Elle déclina l’invitation évidemment. En même temps il s’en doutait. C’était le genre de filles fortes, qui ne fuit pas la difficulté. Après tout, ce n’était pas eux » qui l’empêcheraient de vivre chez elle. En tout cas, cette invitation aussi n’avait pas de date de péremption. Il fallait qu’il lui fasse savoir et c’est donc tout simplement qu’il lui une invitation à vie. Même si tu veux pas venir aujourd’hui, si demain l’envie soudaine te viens à l’esprit, t’as juste à sonner à la porte. Parce que saches chère petite que ta compagnie est agréable même si c’est juste pour t’assoir sur un canapé. Et ne me frappe pas Hulk. Le mot petite » n’est qu’ la voyait déjà revenir a l’attaque a propos de la plaisanterie sur sa taille, mais cette fois, il précisa bien qu’il s’agissait de quelque chose de gentil, et qu’aucune moquerie aussi innocente soit elle n’était cachée derrière. Changement radical de sujet en revenant sur le tatouage de son oreille. Oui le but était de ne pas les regretter. Et ça, il était sur que ça n’arriverait jamais, il portait bien trop son frère dans son cœur pour un jour vouloir enlever l’encre de sa peau. Au pire, il pourrait mettre ses cheveux devant. Certes ils n’étaient pas longs mais assez pour cacher le tatouage. Ou alors, il mettrait un de ses bonnets qu’il quitte que très rarement. Quant à celui de son avant bras, il serait condamné à mettre des manches longues si un jour il en avait marre. Alors qu’Alex réfléchissait à une idée de futur tatouage, Gaby le frappa sur l’épaule. Il ne l’avait pas vu venir celle la. Elle expliqua son geste et Alex ne put contrôler son aïe !Il allait finir par avoir un bleu si ça continuait. En même temps, t’es surement la seule fille qui traine pas avec moi pour me draguer ou vouloir quelque chose de moi. Oh attend ? Tu attends quelque chose de moi c’est ça ? Il plaisantait bien évidemment. Mais je t’accorde un point, ça fait super prétentieux la manière dont je l’ai sa réponse Gaby commença à tripoter ses cheveux comme elle l’avait toujours fait dans les souvenirs d’Alex. Parfois à cause de s’entortiller les cheveux autour des doigts elle avait une mèche de cheveux un peu ondulé. Très légèrement. Elle l’interrogea sur sa nouvelle couleur et sur son avis, en profitant pour secouer sa tête façon L’Oréal. Il ne lui avait pas encore donné ? Bizarre, pourtant, ce n’est pas le genre de détail qui passe inaperçu. Il adorait tout simplement. Et quand il aime quelque chose, il ne se prive pas pour le J’aime assez ce blond. Ça fait très… Sage. Mais je m’étais habitué aux cheveux tricolores. J’aimais trop le dégradé que t’avais à l’époque du blond, puis roux, puis rouge. Ca va me manquerÇa faisait bizarre de la voir en blonde même si c’était sa couleur naturelle. À chaque fois Alex adorait voir les nouveaux » cheveux de Gabrielle. C’était toujours amusant. Et voir les mémés se retourner lorsqu’elles la voyaient, ca aussi c’était drôle. S’il avait été une fille, il serait passé par toutes les couleurs de cheveux lui aussi, quitte à se détruire les cheveux. C’est pas grave de toute façon ça repoussent. Invité Empire State of MindInvité Sujet Re Did you take off while I was gone ? ; ALEX Sam 23 Oct - 2146 Le jeter dans la Seine, oui. Cela pouvait être une bonne solution, pour se débarrasser du corps, comme on le voyait dans les séries policières françaises, celles qui essaient vainement de faire de l'ombre à NCIS. Il lui dit alors que, si elle tentait seulement, il l'agripperait pour qu'elle tombe avec lui. Cette simple pensée la faisait sourire, ramenant de nombreux souvenirs en rapport avec le fleuve. Un, en particulier, lié à ce qu'ils racontaient. Elle ne devait pas avoir plus de quatorze ans, à l'époque. Elle s'en souvenait parfaitement, ils avaient sécher le cours de sport pour aller se balader sur les bords de Seine en fumant des Marlboro. Adrien, son meilleur ami de l'époque, et elle s'étaient chamaillés, pour des broutilles, comme toujours. Se poussant comme des gosses, se chamaillant avec toute la maturité du monde, toujours un peu plus proche du bord. Dans un geste désespéré après une dernière taquinerie, elle l'avait poussé. Il s'était rattrapé à elle, l'entrainant dans sa chute. Il avait fallu une semaine sous la couette pour se remettre de sa grippe et quelques jours de plus encore pour enlever l'odeur de vase de ses cheveux. Une expérience qu'elle s'était promis de ne jamais retenter, comme de bien Ils organisent des courses à la nage dedans, c'est que ça doit pas être si pire... Mais, non merci, sans moi, j'ai déjà donné ! J'te pousserais juste, c'est faussement sadique de circonstances, celui-là même qu'elle avait toujours lorsqu'elle préparait un mauvais coup ». Elle se donnait parfois elle-même l'impression d'être Diabolo, le chien des Fous du volant, tellement elle se disait qu'elle devait avoir l'air débile comme ça. Tout sauf démoniaque, en tous cas, lorsqu'elle annonçait ses plans machiavéliques, mais surtout ô combien irréalisables. Dominer le monde comme un tyran, avec sa force de mouche ? C'était toujours beau d'espérer, après de sorcière transformé en rire de hyène alors qu'ils évoquaient la superbe invention d'Alexander. Elle préférait ne même pas imaginer les dégâts que cela pourrait faire, si cela existait réellement. C'était tellement... Aberrant, de réellement pouvoir faire cela, qu'elle préférait que cela reste du domaine de la science fiction. Même si, elle se connaissait assez bien pour cela, elle était de ces curiosités maladives qui se seraient empressé de sauter sur la machine pour tester tous les mélanges » possibles et inimaginables. Cela pouvait être drôle, après tout, de savoir quelle aurait été la tête de notre gosse si on avait été avec Brad Pitt. Elle, en tous cas, aurait tout donné pour connaître le visage du petit habitant de son corps. Curiosité, quand tu nous tiens...Utiliser cela comme motif de rupture, par contre, serait abusé. Alexander cita un autre excuse, alors, tellement utilisée par la gente masculine qu'elle en devenait clichée. Tout comme un bon non, c'est pas toi, tout est de ma faute » sans plus d'explications. Les garçons n'avaient souvent que peu d'imagination, pour ce genre de choses. Ou trop, parfois, même. Pars, va te faire sauter par un autre et reviens quand tu seras de meilleure humeur. » Ça, par contre, elle aurait pu mettre sa main à couper. Personne n'avait jamais été largué de la sorte avant elle avec Christofer. Même si, à chaque fois qu'elle y repensait, cela ne sonnait vraiment pas comme déclaration finale. Mais mieux valait oublier cela. Les ruptures, c'était toujours douloureux, de toutes façons. Peut importait la manière dont on s'y Je reste persuadée qu'avec une jolie française en face de toi et quatre cinq verres dans le nez, t'en serais trop capable ! T'as déjà fait tellement pire, en plus...Il avait beau avoir la classe en étant sobre, elle ne l'avait que trop vu bourré et cela donnait parfois des situations... Pour le moins inhabituelles en compagnie de ces demoiselles, la faisant souvent se tordre de rire. Mais elle préférait ne pas trop le provoquer sur ce sujet. Fut une époque où elle faisait bien pire, après tout, avec ou sans alcool. La drague, cela n'avait vraiment jamais été son point fort. Et cela se voyait, d' se contenta d'un pale sourire alors qu'il renchérissait sur le thème de l'appartement, comme s'il voulait vraiment lui forcer la main. Mais bouger était la dernière chose qu'elle voulait faire. Elle avait réussi à tenir jusqu'à maintenant, abandonner alors qu'elle s'habituait à son voisin trop bruyant et à sa solitude... Cela aurait été de la lâcheté, pure et dure. De la faiblesse de sa part, tout simplement. Et être faible ne faisait pas le moins du monde partie de ses priorités du moment. Ne manquait plus qu'elle ait pitié d'elle-même, tiens, et c'était la dépression nerveuse Si un jour, tu me vois débarquer avec une valise dans chaque main, tu ne t'étonneras donc pas ? Sourire un peu plus amusé que quelques secondes plus tôt. Mais ça ira. Vraiment. Tu sais à quel point je suis attachée à mon appartement...C'était, à vrai dire, le seul objet matériel qu'elle avait hérité de son père. Tout les millions en héritage, c'était bien beau certes, mais elle n'avait pas eu la chance de pouvoir récupérer le moindre objet lui ayant appartenu. Elle aurait aimé avoir sa montre à gousset, ou ses lunettes de lecture. Elle n'avait eu que l'appartement, celui qu'il occupait lorsqu'il était en voyage d'affaires dans la Grosse Pomme. Même lorsqu'elle avait emménagé avec Christofer, elle n'avait su se résoudre à se séparer de l'endroit. Alors, maintenant qu'elle y habitait à nouveau, elle n'avait plus la moindre envie d'en bouger. Même s'il fallait finir par mourir à l'intérieur, entourée de ses vingt-huit s'emballant, changeant de sujet et faisant revenir quelques couleurs sur ses joues trop pâles et son visage blême. Elle souriait déjà plus facilement, alors qu'elle lui donnait un coup de poing, avec la violence d'une feuille tombant d'un arbre. Hurlement de douleur de la part du principal intéressé. Mais bien sur. Il n'avait du rien sentir, bien entendu. Elle n'avait même pas la force pour causer la moindre marque rouge de quelques secondes. Alors un bleu ? C'était trop lui lançant un regard de coin lorsqu'il dit qu'elle attendait forcément quelque chose de lui, elle s'efforça de ne pas éclater de rire à cette remarque, s'obligeant à n'avoir aucun commentaire, simplement un regard parlant pour elle. Comme pour laisser planer le doute. Elle eut néanmoins un sourire hautain et victorieux, lorsqu'il avoua avoir poussé le bouchon un peu loin. Elle se permit même un petit hum ! », aigu, pour montrer qu'elle avait, une fois n'était pas coutume, raison. Et, oui, les chevilles allaient très T'façon, t'es méga prétentieux comme gars, il était temps que tu le remarques. Pas pour rien que je te dragues pas, tu serais insupportable comme petit pleines d'un faux snobisme, montrant parfaitement qu'elle ne prenait pas au sérieux ce qu'elle disait. A vrai dire, elle n'avait même jamais réfléchir à ce que pourrait être leur relation s'ils étaient en couple. C'était un schéma tellement impossible, en fait, qu'il ne lui était jamais venu à l'esprit d'y penser. Leur amitié la satisfaisait pleinement, après tout. Penser à autre chose chose entre eux était donc totalement de sujet. Encore. Secouant inutilement ses cheveux pour attirer l'attention sur eux, se fouettant le visage au passage. Bien sur, qu'il avait vu qu'elle avait repris sa couleur naturelle. Sauf que, contrairement au commun des mortels, il était l'un des rares à savoir qu'il s'agissait bel et bien de sa couleur naturelle. Bien entendu, les rouges et oranges extravagants, on se doutait bien qu'il s'agissait de teintures. Mais beaucoup pensaient -à tord- qu'elle avait toujours été rousse. Reprendre le blond, le jour même où elle s'était séparée de Christofer, avait remis les pendules à l'heure pour le tout New York. Elle avait eu besoin de ce retour aux sources. Comme pour tourner la Ouais, cette couleur-là était cool. J'ai passé toute la journée chez le coiffeur quand j'ai voulu le faire mais c'était passages chez le coiffeur avaient toujours été sujet à de nombreuses discutions, d'ailleurs. Elle aimait à demander l'avis de ses amis pour choisir les couleurs, toutes plus vives les unes que les autres. C'était d'ailleurs en partie à cause » d'Alexander qu'elle s'était retrouvée avec des cheveux oranges, digne des citrouilles d'Halloween, sur la tête. Pour passer inaperçue dans la rue, on avait vu mieux, tout de même. Mais elle n'avait jamais regretté aucune de ses colorations, à l'image de ses d'un nouveau moment de répit dans leur conversation, elle posa à nouveau la tête sur l'épaule d'Alexander, fermant même les yeux. Trop parler d'un coup, après quelques jours de solitude, cela fatiguait rapidement. Elle ne l'aurait jamais cru. Ou est-ce le fait qu'elle n'avait presque rien mangé de la journée ? Un mélange de tout cela, sans doute, surtout avec le doux fumé de hot dog qui lui arrivait aux narines. Les vendeurs ambulants étaient la tentation incarnée, faisant rugir son estomac. Ainsi, avec la voix la plus innocente au monde, elle prononça la phrase ultime, lourde de sous-entendus - J'ai faim. Invité Empire State of MindInvité Sujet Re Did you take off while I was gone ? ; ALEX Dim 24 Oct - 2243 Alex savait pertinemment que si Gaby arrivait à le faire tomber dans la Seine, et qu’il en mourrait, même trois mois plus tard on arriverait à découvrir la cause de son décès. Il était incollable sur la série Bones et savait qu’entre les mains du docteur Brennan, après qu’elle ait fini de tourner autour de l’agent Booth, Gaby croulerait sous les barreaux à coup sur. Enfin, il fallait peut-être qu’il arrête de vivre dans une fiction. Et justement, en parlant de monde réel, Gaby n’aurait jamais assez de force pour le pousser. Enfin, il l’espérait. Puis il imaginait les nageurs courageux, qui n’avaient pas peur de mettre un pied dans cette eau. D’un autre point de vue, toutes les idées qu’il se faisait sur la Seine étaient basées sur des choses qu’on lui racontait. Lors de ses quelques voyages en France, il n’avait jamais pensé à faire des prélèvements de l’eau. Il avait l’esprit ailleurs en suis sûr que les nageurs utilisent un scaphandre pour pas avoir à toucher l’eau. Voulant tout de même assurer ses arrières, il pensa qu’il serait plus prudent de laisser une lettre chez lui au moment du départ. Comme si c’était possible que Gaby lui fasse du mal. Ils étaient semblables encore sur ce point ils ne pourraient jamais blesser un ami. En fait en y réfléchissant vraiment bien, ils avaient beaucoup de points communs. C’est forcément de là que vient leur amitié si particulière. Après quelques rires à propos de l’invention de savant fou d’Alex, ils abordèrent une nouvelle fois son attirance incontrôlée envers les filles. Mais qu’est ce qu’il y pouvait après tout ? Il ne la contrôlait plus vraiment maintenant. Au début son rôle de tombeur n’était qu’un masque qu’il portait de temps en temps, puis le masque a commencer a se coller a sa peau, et ne plus partir. Il ne faisait plus la distinction entre l’Alex coureur de jupons, et l’Alex d’avant. Il dut se rendre a l’évidence, qu’effectivement, il n’arriverait pas à repousser une jolie française. Surtout s’il avait bu avant, mais au moins, il pourrait mettre ça sur le coup de l’alcool ingéré lors de leur soirée. Mais encore une fois, elle avait raison. Elle allait finir par prendre la grosse tête, c’était certain. Cependant, c’est vrai qu’il avait fait bien pire. Il secoua la tête légèrement comme pour se chasser ce souvenir de sa je ne m’étonnerais pas, et ce sera même avec plaisir que je t’offrirais un bout de mon armoire pour mettre tes affaires. Il avait dit ça comme si c’était un cadeau divin d’avoir de la place dans son armoire. Mais bon, il haussa les épaules, ce n’est pas prêt d’arriver à ce que je vois. T’as pas changé en sourit car il aurait du savoir dès le départ qu’elle n’aurait pas quitté son appartement aussi facilement. Il avait juste proposé cette idée pour lui dire que si l’envie lui traversait l’esprit, elle serait la bienvenue. C’est vrai qu’en y repensant, il aurait pu parier qu’elle dirait non à quatre-vingts pour cent. C’est vrai qu’elle l’aimait son appartement. Depuis le temps qu’il la connaissait, elle avait toujours vécu dedans, même si elle avait les moyens de déménager. Il devait y avoir de bons souvenirs dedans tout simplement. Puis alors qu’il malaxait son bras, comme s’il avait eu mal par le coup que Gaby lui avait porté, elle lui lança un regard tellement expressif qu’Alex n’avait pas eu besoin qu’elle parle pour comprendre ce qu’elle voulait dire. En fait, ça avait souvent été comme ça. Et tant mieux, au moins lorsqu’il voulait parler de quelqu’un souvent ils n’avaient qu’à se regarder puis comprenaient globalement ce que pensait l’autre selon l’expression qu’il avait. Elle lui dit qu’il était assez prétentieux dans son genre. Son ton montrait qu’elle ne le pensait pas, mais Alex renchérit de plus belle, comme si ces mots avaient été sincère, sans pour autant avoir été blessé. Puis la fin de sa phrase le fit rire. T’es sûre que c’est pour ça que tu me dragues pas ? Je viens d’entendre tes techniques d’approche et bah, c’est pas glorieux. Au moins avec moi, t’aurais eu de l’expérience, et t’aurais pas sorti des trucs aussi aguicheur que tout à l’heure. Puis il prit un petit air outré. Et puis, saches ma chère, qu’en tant que petit ami, j’ai bien dit petit ami pas coup d’un soir, je peux être super romantique. Et ouais !Il avait appuyé sur les deux derniers mots comme pour chasser de l’esprit de Gaby les doutes qu’elle pouvait avoir. Ils n’avaient jamais envisagé d’être en couple tout les deux. Ils n’avaient pas besoin d’imaginer ce que ça aurait pu donner, les autres le faisaient à leur place. En tout cas, Alex était pleinement satisfait de cette amitié avec Gaby, et il était presque sur que c’était réciproque. L’idée de sortir avec Gaby ne lui avait jamais traversé l’esprit. Pas qu’elle ne soit pas jolie, au contraire mais vraiment, il n’y avait jamais pensé. Comme Alex venait de lui dire, il adorait voir les changements de couleur de Gaby. Parfois il se demandait comment elle arrivait à rester aussi longtemps chez le coiffeur à avoir des bouts de papier aluminium sur la tête. Il aurait donné n’importe quoi pour la voir coiffé comme ça d’ailleurs. Il ne l’aurait pas fait chanter bien sur, mais ça aurait fait de belles photos dossiers. En tout cas le résultat était toujours au rendez vous. Il avait toujours aimé n’importe laquelle de ces couleurs, plus extravagantes les unes que les que tu te teins les cheveux dès que tu changes quelque chose dans ta vie, ou peu importe ? En tout cas, moi j’aime toutes tes couleurs, mais j’ai une préférence pour l’ sourire en coin comme pour lui faire souvenir de la fois où elle lui avait demandé son avis sur sa prochaine couleur et qu’il lui avait dit orange, pensant qu’elle n’oserait jamais. Il avait eu une bonne surprise en la voyant arriver un jour avec la couleur qu’il lui avait dit. Il l’avait vu arriver de loin d’ailleurs. Faut dire que même si elle n’est pas très grande, un haut de tête de cette couleur passe rarement inaperçu parmi toutes les couleurs tellement tristes que tout le monde posa une nouvelle fois sa tête sur son épaule. Elle avait l’air épuisée, peut être que le petit être qui grandissait en elle, lui puisait une grande partie de son énergie. Elle lui dit d’une petite voix innocente qu’elle avait faim. C’était donc ça le bruit qu’il entendait depuis près de cinq c’est ton ventre qui gargouille depuis cinq minutes ? J’ai cru qu’il y avait une bête bizarre derrière nous depuis tout à l’heure. Sourire puéril. Tu veux aller manger quelque part en particulier ? Il attendit qu'elle enlève sa tête de son épaule, puis se leva et lui tendit la main pour la relever. Non pas qu'elle ai besoin d'aide, mais un peu pour faire gentleman. Invité Empire State of MindInvité Sujet Re Did you take off while I was gone ? ; ALEX Mer 27 Oct - 100 -désolée d'avance pour le rp de pseudo dépressive à deux balles-La folle pensée de quelques jours chez Alex lui traversa tout de même l'esprit. Parce qu'elle avait beau jouer les petites filles fortes, indestructibles, elle ne l'était en fait pas du tout. Simplement l'horreur d'être prise en pitié la tenait debout, pour montrer qu'elle savait se débrouiller seule, gérer ses problèmes. Pour montrer qu'elle était forte, que sa carapace était solide. Mais, en dessous, ce n'était que du vide. Quelques jours chez Alex, rien qu'un peu, pas même une semaine. Simplement à regarder des DVD et manger des conneries, à se raconter leurs vies et à s'endormir dans ses bras. Une pause, histoire de souffler un peu dans sa vie catastrophique, histoire d'oublier. Mais elle savait que cela serait à double tranchant. Qu'elle ne pourrait rester éternellement, parce qu'il avait sa vie aussi et qu'elle ne pouvait tout simplement pas se l'accaparer. Parce qu'elle savait que rentrer chez elle après cela serait pire qu'autre chose, en fait. Être dépendante de ses amis n'était pas encore sa principale soupir caché par un sourire, alors qu'il promettait déjà une place dans son armoire pour elle. Place dans l'armoire. N'est-ce pas là un truc de couple emménageant ensemble ? Ça et les deux brosses à dent, joyeusement côte à côte dans la salle de bain ? Raison de plus pour refuser. Vivre avec un mec, au final, elle avait déjà trop donné. Et elle ne voulait pas retenter l'expérience. Pas pour que cela finisse mal à J'ai pas... Froncement de sourcils et incompréhension. J'aurais du changer, selon toi ?Elle ne comprenait pas, oui. Elle était la même toujours. Un an de relation amoureuse ne l'avait pas métamorphosée, n'avait pas délavé son caractère bien trempé. La même, oui, toujours. Peut-être un peu plus de sens des responsabilités, avec le baluchon qu'elle portait en permanence et dont elle devrait bientôt s'occuper. Mais, l'un dans l'autre, elle restait la même Gabrielle, la même hystérique hyperactive pouvant s'émerveiller d'un rien. C'était simplement encore caché, pour l'instant, blessures encore trop douloureuses pour qu'elle soit naturelle. Mais cela reviendrait, elle le savait. Comme si rien ne s'était jamais passé. Comme s'ils s'étaient séparés la veille. Déjà, là, petit à petit alors qu'elle était à ses côtés, cela là, alors qu'il la charriait pour un rien, la faisant rire avec tout le naturel au monde. Il se moquait d'elle, vilain qu'il était. Il était vrai qu'elle n'avait jamais été des plus douées dans l'art de la séduction. Comment être prise au sérieux en soirée, d'ailleurs, avec ses cheveux qui dénotaient totalement un âge mental plus bas que la normale ? Le flirt à proprement parlé, elle ne connaissait pas. Seulement finir complètement torchée à danser -ou à essayer, du moins- contre le premier mec un tant soit peut rock'n'roll qui croisait son chemin. Tout aussi bourré qu'elle, bien entendu. Rien de bien glorieux là dedans, donc, surtout en comparaison avec son Don Juan d'ami. Qui l'avait cesse de lui rappelle à quel point elle pouvait être débutante dans ce domaine. Même si une piqure de rappel n'était pas forcément des plus utiles, tant elle se savait pitoyable dans ce Toi, romantique, vraiment ? Je suis française, tu te souviens ? C'est mon pays qui a inventé le concept même de romantisme, alors il en faut beaucoup pour me charmer, monsieur ! Elle eut un petit rire provocateur, comme si elle le mettait au défi, avant de reprendre. Mais si tu es aussi doué que tu le dis, tu ne verras aucun inconvénient à me donner des cours de séduction ? Quelque chose me dit que je vais en avoir besoin, si je veux pas finir seule avec une armée de chat...Une provocation de plus, comme toujours entre eux. Ils ne pouvaient pas se voir sans se chamailler comme des enfants, sans s'attaquer gentiment l'un à l'autre sur tout et rien. C'était sans doute ce qu'elle aimait le plus dans leur relation. Pouvoir titiller Alexander en étant certaine de ne jamais le vexer et savoir qu'il ne disait jamais rien pour la blesser. Tout était du second degré, toujours. Deux gosses, le provoquer sur le thème de la drague, c'était une première, tout de même. Du moins, tant que cela les concernait tous les deux, ensemble, et non pas leurs conquêtes. Mieux valait qu'elle ne pense pas trop à cela pour l'instant, d'ailleurs. La cicatrice Christofer ne s'était pas encore totalement refermée et elle se disait qu'il s'agissait là simplement de son esprit ayant des ratés. De la confusion de ses sentiments, rien de plus. Parce qu'elle ne voulait vraiment pas qu'Alexander lui montre à quel point il pouvait être romantique. C'était totalement.. Gênant et à côté de la plaque, en fait. Totalement pas eux ».La conversation redevint plus naturelle, moins dérangeante pour la jeune femme alors qu'elle lui demandait son avis sur ses cheveux. Elle n'était pas superficielle, bien entendu, se fichant pas mal de ce que l'on pouvait penser d'elle et de son style. Mais l'avis de ses amis l'intéressait toujours, comptant beaucoup pour elle. Sourire retombant légèrement lorsqu'il lui posa une question. Elle aurait cru que personne ne remarquerait jamais cela. Lui était tombé en plein dedans. Comme de bien entendu. Il devinait toujours tout, de toute Ce orange est définitivement à ne pas refaire ! Mais oui, c'est lié... Enfin, des fois je fais ça que pour le fun ou quand les couleurs sont devenues trop fades, mais les gros changements sont liés à ce qui se passe pour moi. Tu te souviens, y'a un an et demi, quand je suis soudainement devenue à la limite du brun ? C'était à mon retour de Paris, après la mort de mon père... Tout est lié. C'est juste très con, en fait. Mais mes cheveux, c'est un peu comme les bagues magiques, tu vois ? A chaque couleur son humeur. Et là. Elle souleva une mèche de ses cheveux. Humeur je regrette plein de trucs et je veux rentrer à Paris ». Comme quand j'avais seize ans et que je suis arrivée à New York pour la première fois...Et comme la première fois, elle avait rencontré Alexander et l'envie de rentrer chez elle » s'envolait déjà. Juste un peu, certes, mais c'était déjà cela. Mais c'était étrange, tout de même, de voir à quel point l'histoire se répéter pour elle. Planter une histoire d'amour, fuir, aller se consoler dans les bras d'Alexander, aller mieux. Encore et en posant la tête sur son épaule. Oreiller humain apaisant, alors qu'elle tentait vainement de reprendre des forces. Porter quelques kilos en plus ne lui réussissait vraiment pas, au final, cela se voyait. Elle était heureuse, certes, mais épuisée. Craignant à l'avance les dernières semaines, les derniers jours, craignant de s'effondrer de fatigue avant l'accouchement. Et, bien entendu, son estomac fut de la partie, peu discret comme Le monstre est dans mon ventre, je crois bien. Enfin. Dans mon estomac, plutôt ! Léger sourire en se rendant compte qu'elle venait à moitié d'insulter son bébé. Peut m'importe, tant qu'il y a à manger. Même si le McDo du coin te ferait perdre une bonne dizaine de points sur l'échelle du la tête, elle le laissa se lever avant de n'en faire de même. Et de sourire un peu plus encore alors qu'il lui tendait la main, comme pour jouer le parfait gentleman. Sans grande hésitation, elle mêla ses doigts aux siens pour se relever, plaçant aussitôt une main dans le bas de son dos, comme le font toujours les femmes enceintes. - Bon, okay, cinq points de plus pour la galanterie, un petit rire, elle lui entoura le bras des siens, posant à nouveau la tête contre son épaule. Oui, c'était une maladie, chez elle. Mais elle n'eut pas plus le temps de lui faire plus de mamours que, déjà, son ventre la rappelait bruyamment à l'ordre. Se mordant la lèvre, elle lança un regard sans équivoque à Alexander. Manger, et vite, tant qu'à faire. Invité Empire State of MindInvité Sujet Re Did you take off while I was gone ? ; ALEX Jeu 28 Oct - 1804 - tu es toute excusée -En disant qu’elle n’avait pas changé, Alex n’imaginait pas que Gaby puisse mal interpréter ces paroles. Il n’y avait vraiment aucun sous entendus dans ses propos. Il n’est pas étonnant de découvrir une nouvelle facette d’une personne après un an d’absence. Une facette plus destructrice qu’avant ou au contraire, plus mature. Bon Alex n’allait pas lui dire pour ne pas lui rappeler ce souvenir, mais vivre avec quelqu’un pouvait changer beaucoup de chose dans le comportement d’une personne. Et puis en devenant enceintes certaines femmes changent aussi. Mais il avait cru que lui dire que ne pas avoir changé lui aurait fait plaisir, et au contraire, elle l’avait interprété autrement. Alex se dépêcha de rectifier le tir en expliquant ce qu’il avait voulu pas du tout. Tu sais, ça fait un an quand même. Il peut se passer plein de chose en un an. Il s’arrêta pour trouver un exemple pour la convaincre. Bah moi par exemple, imagines que tu ne m’ais connu que lorsque j’étais drogué mais vers la fin de cette période,il fit un grimace en repensant à ça, bah tu vois un an après j’étais plus le même. Il lui fit un sourire en sachant que tous ces problèmes étaient derrière lui maintenant. Gaby l’avait connu avant/pendant/après et l’avait toujours soutenu parmi ces épreuves. C’est elle qui l’a aidé à finir le deuil de son père, lorsque son frère s’était envolé pour l’armée, elle avait été la aussi. C’était ça qui avait renforcé ce lien qui les liait depuis le lycée toujours là l’un pour l’autre. Il se remémorait des souvenirs avec elle, et avait hâte qu’ils puissent recommencer là où tout s’était arrêté et n’avait aucun doute sur le fait que tout redémarre lui lança encore un petit pic face à son romantisme ponctué par un petit rire. Ils ne s’étaient pas fréquentés pendant sa relation avec Jaycee. Elle aurait eu affaire avec un tout autre Alex, avec des cœurs à la place des yeux » d’après les dires de ses amis. Elle l’avait métamorphosée et c’est pour ça que sa relation avec elle l’avait autant marquée. Donc au plus étrange que ça puisse paraitre, il avait quelques notions de romantisme. Oui, il devait l’avouer, il avait volé quelques petits trucs à des français lors de ses quelques voyages, mais ça Gaby ne le saurait jamais t’apprends seulement à une condition qu’en échange tu m’apprennes quelques petites choses typiques du romantisme français, sans tomber dans un roman à l’eau de rose. Mais bon, où seront le bon vieux Alex, sourire ironiquement charmeur, et sa déjantée de meilleure amie Gaby ? Ah, et évites les chats, j’ai pas envie de me faire griffer les pieds quand je viendrais chez toi quand on aura quatre vingt ans. Déjà que j’aurais déjà du mal à marcher à mon continueraient à se chamailler comme deux enfants jusqu'à la fin de leur vieux jours. Surement avec moi de punch pour ne pas s’abimer les articulations mais tout de même. Et vu comme c’était parti, la situation avait de grandes chances de se réaliser, puisqu’absolument rien au monde ne pourrait entacher leur amitié. Il imaginait déjà la scène. Monter les cinq étages pour arriver chez elle, frapper et entrer. Puis se faire ensevelir sous une tripoté de chat se ruant sur lui, ne pouvant plus avancer avec son déambulateur. Arrivant dans le salon de Gaby, il enlèverait son eternel bonnet comme les gentlemen enlèvent leur chapeau face à une femme, et s’asseyant à coté d’elle et ses cheveux roux. Oui même à quatre vingt ans Gaby aurait les cheveux orange flashy, il n’y aurait pas de place pour un cheveu blanc. Et la transition se fit toute seule. Il pensa à sa future chevelure et elle répondit à sa question, en perdant son sourire toutefois. Au moins pour ceux qui ont compris ce mode de couleurs, savent quand tu auras besoin d’eux, même si tu restes forte en couverture. N’empêche il va me manquer à moi cet orange. Imagine la tête de ton bébé quand il aurait vu sa mère avec des cheveux aussi pétants. Au premier regard il aurait vu que sa vie allait être pétillante et haute en couleur. Petit sourire, qui contrastait avec ce qu’elle disait quant à son envie de retourner à Paris. Il espérait qu’elle pourrait vite y aller tout en sachant que les longs voyages en avions étaient peu recommandés pour les femmes enceintes comme Gaby. En revenant à New York, elle aurait refait le plein d’énergie, et Alex verrait les étoiles briller lorsqu’elle lui raconterait ce qu’elle aurait fait, à tel ou tel endroit en allant jusqu'à préciser le nom des rues qu’Alex ne connaissait pas le moins du monde. Mais à entendre les moindres détails, il aurait l’impression de voir un film à travers de discours de fois de plus, elle reposa délicatement sa tête sur son épaule, et alors qu’Alex aurait pu rester comme ça encore quelques minutes, l’estomac de Gaby le rappela à l’ordre. Et poussa un très léger soupir comme pour lui dire dans un message codé oui c’est bon, j’ai compris on y va ». Elle lui fit sous entendre que si pour lui emmener une fille au McDo était romantique, il se trompait parfaitement. De ce fait, elle lui retira d’office une dizaine de vas tenir un barème ? C’est une échelle sur combien, parce que dix points sur cent c’est pas beaucoup. Et puis quitte à les perdre, va pour le McDo même si javoue que pour un déjeuner de retrouvailles » j’aurais pu trouver regagnerait ces dix points autrement tant pis. Il attendit qu’elle se soit levée avant de continuer. Elle plaça sa main dans son dos, et Alex remarqua que c’était un geste typique des femmes enceinte. Il trouva que ce geste allait très bien à Gaby, allez savoir pourquoi. Ca rendait la chose encore plus réelle. Il patienta le temps qu’elle ait attrapé sa main pour continuer à avancer. Mais à la place Gaby continua son décompte de points. Il venait d’en gagner cinq rien que pour sa galanterie, comme quoi l’éducation stricte qu’il avait eue en Angleterre n’avait pas totalement servie à rien. Puis il se souvint de certaines choses qu’à son internat on lui avait apprises étant considérées comme nobles ou de milieu respectable. Une façon de se moquer en toute innocence, de l’échelle que venait de créer si je te tiens la porte en rentrant dans le McDo, et si je te tire la chaise ça me fera combien en plus ? Il sourit gentiment alors qu’elle reposa une nouvelle fois sa tête sur l’épaule d’Alex ce qui l’amusa une fois de plus. Elle faisait tout le temps ce geste, qu’il qualifiait maintenant comme étant devenu un reflex. Et une nouvelle fois, son estomac ce rabat-joie, se manifesta bruyamment. Alex avait compris le message il fallait se dépêcher. Déposant un petit bisou sur le haut de sa tête, il se mit en marche entrainant Gaby avec lui. Invité Empire State of MindInvité Sujet Re Did you take off while I was gone ? ; ALEX Dim 31 Oct - 1848 Elle n'était pas réellement vexée qu'il ait pu croire qu'elle aurait changé. Après tout, il avait raison. Beaucoup de choses pouvaient se produire en une année et elle aurait très bien pu être la même sans vraiment s'en rendre compte. Peut être était-ce le cas, justement, et elle était dans l'erreur en pensant le contraire. Les gens évoluaient, c'était certain. Et avoir été profondément amoureuse, enceinte puis profondément déçue, le cœur brisé, ne pouvait pas ne pas avoir laissé de marques sur elle. Elle ne devait pas s'en rendre compte, oui, pensant naïvement qu'elle était toujours la même petite fille au large sourire et aux yeux pétillants. Mais elle ne l'était plus. Plus vraiment du Comparer l'amour à la drogue, t'abuse... Sourire entendu. Même si, parfois, ça se ressemble, façon de parler bien entendu. Elle avait été pleinement témoin des effets néfastes que ces conneries avaient pu avoir sur lui, la peur de ne jamais savoir s'il était clean ou non, s'il allait finir par mourir d'une overdose dans une ruelle sombre. Le voir sortir la tête hors de l'eau avait été un soulagement sans nom. Retrouver le Alex qu'elle avait rencontré, enfin. Pouvait-on comparer cela à la situation d'aujourd'hui ? Se retrouver finalement, après des mois à ne plus être que l'ombre d'eux-même. Cela sonnait tellement faux, pourtant. Mais ce n'était pas vraiment le plus n'arrivait trop bien à comprendre comment ils avaient pu en arriver à une telle discussion que de vouloir s'échanger des plans drague. Malgré tous les sujets qu'ils avaient pu aborder ensemble depuis qu'ils se connaissaient, jamais il n'avait été question d'une telle chose. Ils se vantaient de leurs conquêtes, certes, mais parler de leurs techniques... C'était une première, oui. Mais c'était également assez eut tout de même un petit rire ironique lorsqu'il lui dit qu'il voulait des trucs de français en échange. N'avait-il pas encore compris qu'elle était une daube pour draguer, peut importait le continent ? Seul son petit accent que les garçons trouvaient craquant et la réputation déjà bien faite du french kiss » lui avaient été une aide précieuse pour charmer ses messieurs. Autant dire que cela était assez maigre, comme J'te ferais des croche-pieds avec ma canne. Grands yeux faussement innocents. Mais je suis sure que tu apprendrais plus de trucs avec Hitch, là, le film avec Will Smith, plutôt qu'à me questionner. Genre t'as pas encore compris ma nullité en matière de restait bloqué sur le passage imaginons-nous vieux ». Autrement dit, un concept totalement impossible à imaginer pour elle. Elle avait toujours ce problème de ne pas pouvoir se projeter dans le futur, de ne pas réussir à s'inventer un quelconque avenir sans que cela ne sonne faux pour elle. Elle n'arrivait déjà pas à savoir ce qu'il adviendrait d'elle dans une poignée de semaines, alors parler de l'époque où ils seraient à la retraite... Totalement impossible, oui. Mais une chose était sure. Ils étaient tous deux convaincus que leur amitié ne changerait pas, ne serait pas ternie par le temps. Et c'était ce qui lui plaisait le plus dans toute cette histoire. Avoir quelqu'un sur qui compter jusqu'à ses vieux quelqu'un sachant reconnaître quand elle allait mal, aussi. Elle savait pouvoir compter sur lui là dessus, et sur son tact à ne pas vouloir savoir ce qui la déprimait. Simplement lui parler en espérant lui remonter le moral, comme il le faisait toujours avec une rare perfection. Elle lui souriait doucement alors qu'il parlait du bébé, de l'impression qu'elle lui aurait fait dès sa naissance à entrer en contact avec sa flamboyante crinière. Elle aurait pu lui brûler les rétines tant cela aurait pu être vif, comme couleur, loin de son blond La première impression est toujours la meilleure, laissons croire à mon enfant qu'il a une mère saine d'esprit... Mais bon, on n'a de véritables souvenirs qu'à parti de... Trois ans, quelque chose du genre ? J'aurais le temps de retourner chez le coiffeur d'ici là et de traumatiser à vie mon bébé !A vrai dire, elle espérait bien que la venue au monde de son bout de chou serait l'élément déclencheur. Le petit quelque chose qui l'aiderait à aller mieux, à aller de l'avant et à ne plus être l'ombre d'elle-même. Ce petit quelque chose de quelques kilos à peine, elle espérait bien qu'il l'aiderait à retrouver ses cheveux de feu et à montrer au monde qu'elle avait réussi à surmonter sa rupture. C'était toujours beau d'espérer, après tout, car le bébé lui rappellerait un peu plus chaque jour son père. Alors peut-être que cela serait pire encore, elle n'en savait rien. Mais elles espérait le contraire. Car ne pas aimer l'enfant à cause du père était bien là la pire chose qu'elle pourrait faire en tant que mère. Mère très indigne, dans ce se connaissait d'ailleurs assez pour savoir que, si tout allait mal, elle prendrait son gosses, ses clics et ses clacs et partirait pour quelques temps à Paris. Échapper à sa furie de mère n'était rien à côté de son cœur se serrant à la simple pensée de son ex petit ami. Alors la Tour Eiffel, les Champs Elysées et s'enfermer des heures durant dans des musées qu'elle connaissait déjà par cœur, cela ne pourrait ne lui être que bénéfique. Ou un soupir et un grognement de son estomac de plus, Alexander finit par baisser les armes en acceptant de lui offrir ce qu'elle souhaitait. Elle se mit à nouveau à plaisanter, passant de la pseudo-dépressive à la jeune femme enjouée comme si de rien était. Une vraie girouette, la inventait déjà une barème, sachant d'avance qu'elle aurait du mal avec son idée de génie. Parce que le calcul, surtout le calcul mental, cela n'avait jamais été son fort. Pas pour rien qu'elle s'était tournée vers des études d'art dès le plus jeune âge. Les trucs intelligents, ce n'était vraiment pas son Barème de 100 points et tu commences avec une base de 50. Si t'arrives à 100, je t'offre le voyage à Paris, si t'arrives à 0, t'es mon esclave pendant une semaine, d'accord ?Large sourire, tout ce qu'il y avait de plus innocent. De toutes façons, elle le connaissait assez pour savoir qu'il arriverait plus facilement à cent qu'à zéro. Et, plus encore, elle se fichait pas mal de devoir payer un seul ou deux billets d'avion pour leur futur voyage en amoureux. Ce n'était presque rien, pour elle et son compte en banque bien trop rempli pour que cela en soit décent. Le laisser gagner était donc une option plus qu' qu'il l'aidait à se relever, il continua de la taquiner sur le fameux barème. Finalement, cette idée n'était pas si mauvaise que cela. Cela les occupait assez, en tous Deux points pour chaque. Mais tu as droit à un bonus si tu paies l'addition, bien entendu. Et 10 points de plus si tu m'offres des fleurs elle ? Si peu. Elle sourit alors qu'il lui embrassait le haut du crâne, l'emmenant déjà loin de la Statue de la Liberté pour leur repas improvisé. Trouver un McDonald's en plein New York n'était pas des plus difficiles, sachant qu'il y en avait un à chaque coin de rue ou presque. Il ne fallut donc que quelques centaines de mètres à peine avant de ne pousser la porte vitrée et être envahis par les odeurs de graisses, de frites et de coca. De quoi ne pas tenir sa ligne, bien J'veux un sunday chocolat ! Oh non, un Big Mac ! Ou des frites. Un milk-shake ? … Je déteste être enceinte, choisis pour moi s'te plait. Invité Empire State of MindInvité Sujet Re Did you take off while I was gone ? ; ALEX Sam 6 Nov - 124 Alex comparait souvent l’amour à la drogue, ayant été victime des deux. Au début, il ne voulait pas que Gaby sache qu’il était devenu junkie, mais elle le connaissait trop bien. Lorsqu’il était à cran quand ils se voyaient, qu’il écourtait leurs après midi sans raisons etc, elle avait surement du avoir des doutes. Il n’avait pas fallut longtemps pour qu’elle comprenne que quelque chose se tramait dans son dos. Lorsqu’elle avait évoqué le problème avec lui, il s’était tout de suite braqué et savait qu’en réagissant de cette façon il lui donnait raison. Mais tout ça était loin derrière eux maintenant. Alors qu’il ne voulait pas la décevoir en lui montrant où il en était arrivé, maintenant il en parlait librement, mais honteusement. Qui se vanterait d’avoir été comme ça ? Il avait un peu été stupide de croire qu’elle ne remarquerait rien. Quant à l’amour. Il prenait Jaycee dans ses bras chaque matin, comme il prenait ses pilules colorés, sans elle il était en manque comme lorsqu’il ne lui restait plus rien pour planer. Et comme la drogue il avait coupé court avec ça aussi. En conclusion, les deux choses étaient très proches. Mais bref, il ne voulait pas parler de ça pour le moment. Et puis, une rue aussi bondée que celle où ils se trouvaient n’était pas vraiment très cosy pour s’y confier. Par contre, c’était tout à fait adéquat pour parler de leurs vieux jours. Alex s’amusa lorsque Gaby lui dit qu’il serait victime de croche-pieds. Ce ne serait pas si grave, ses chats amortiront la chute. Mais en fait je t’ai caché un terrible secret je ne vieilli pas. J’aurais toujours ce joli minois que tu vois là. Il fit un sourire qui étira ses lèvres au maximum, faisant même remonter ses pommettes et plisser légèrement ses yeux. Donc tes croche-pieds j’aurais pas de mal à les esquiver. Et laisse tomber pour les conseils, t’as raison un DVD sera surement meilleur que toi en ce qui concerne ce sujet. S’il avait été une fille, à ce moment il aurait papillonné des s’attendait à recevoir un énième coup de poing dans l’épaule. Mini-Gaby apprendrait très certainement ce geste aussi. Il ne lui restait plus qu’à espérer qu’il ou elle héritera de la force de sa mère. Alex imaginait être dans cette situation et n’avoir que neuf mois pour se faire à l’idée d’être père. D’ailleurs il ne savait pas comment Gaby avait réussi a assimiler l’idée de sa nouvelle vie, si toute fois elle l’avait déjà digéré. Ca aurait été marrant, enfin c’est une façon de parler, de voir mini Alex et mini Gaby courir tout les deux et tout le temps être collés ensemble comme leurs parents. Mais ce n’était pas près d’arrivé tout simplement parce qu’Alex n’était pas près, et que techniquement parlant, il ne pouvait pas tomber enceinte. Puis une idée sortie de nulle part arriva dans sa tête, et il ne put s’empêcher de la dire a alors, tu te la joues Cruella, mais tu laisse les petits chiots tranquilles eux ils n’ont rien à voir dans l’histoire, et au lieu du brun tu mets du orange/rouge. Comme ça, le bébé saura que tu peux être totalement déjanté, dans le bon sens du terme, et que tout de même tu peux être saine d’esprit. Puis, tu feras fureur coiffé comme ça. Et puis pour que ça reste un souvenir et qu’il ne l’oublie pas tu le feras juste la veille de ses trois ans. Bon plan hein avoue !De toute façon, Alex savait que sa future carrière de directrice de maison de disque lui redonnerait envie d’avoir des cheveux en feu, métaphoriquement parlant. Et si le travail ne le faisait pas, la petite graine qui germait actuellement dans son ventre le ferait. Ou, en dernier recours si tout ça plus ses amis ne suffisait pas, elle partirait en France. Et d’ailleurs c’est ce qui se jouait avec cette échelle gradué qui notait les performances romantique d’Alex. S’il arrivait a 100, il se verrait offrir un voyage a Paris. Il n’avait pas besoin de se le faire offrir, pouvant très bien se l’acheter par lui-même mais il accepta le deal. Il savait que les maths n’étaient pas le point fort de Gaby, et qu’il pourrait lui gratter une retenue par ci, par là et donc atteindre le 100 bien plus vite que le 0 mais si elle s’en rendait compte, il était bon pour être a son service pendant une semaine. Et c’est bien connu que les femmes enceintes ont des envies saugrenues. Il se voyait déjà se faire réveiller à 3h du matin pour lui apporter des truc a manger introuvables dans le coin. Mais étant joueur, il prenait le risque. Tu peux déjà aller réserver les billets. On sait tout les deux que je vais arriver a 100. Lui et sa modestie. Mais ça peut être amusant. Par contre si les points vont que par deux, ça va pas aller bien vite. Payer l’addition dans un McDdo ? Mission acceptée, c’est pas ce qui lui reviendrait le plus cher de la journée. Et les fleurs ? Parfait pour se mettre dans l’ambiance voyage en amoureux à Paris ». Ils commençaient à avancer, doucement mais surement, et la Gaby d’entant était de retour incapable de savoir quoi choisir pour manger. Le fait d’être enceinte augmentait surement cette indécision. Elle partit s’assoir pendant qu’Alex allait commander. Il regarda les menus pendant un long moment avant d’avancer vers la caisse. Il choisi un Big Mac, et un Big Tasty, des frites et des nugguets, un coca et un jus d’orange, un Sunday chocolat et un McFlurry. Au moins, de retour à la table elle aurait le choix, il avait tout de même essayé d’être diversifié. Il attendit, paya et parti retrouver son amie qui attendait, pouvant jurer qu’elle était surement en pleine discussion avec son estomac t’as encore faim après j’y retournerais. J’ai essayé de prendre deux menus avec plein de choix comme ça si tu veux tremper tes nugguets et des frites dans ton Sunday, bah tu pourras sans effectivement, la chose agréable quand on mangeait avec lui, c’est qu’il n’y avait aucun complexe à avoir vu la façon dont il mangeait. En soit, c’était pas vraiment dans l’extrême, mais il arrivait toujours à se faire une tache sur son t-shirt ou son pantalon. D’ailleurs, quitte à paraitre stupide, il mit une serviette en papier sur ses genoux, mais évita de s’en coincer une dans le col de son t-shirt. Le ridicule ne tue pas, mais nuit gravement à la réputation. Et tu sais quoi ? Il avala le contenu de sa bouche pour éviter de postillonner en parlant, et pour parler plus clairement aussi. Si on parlait de politique ? Non je rigole t’étouffes pas. Sérieusement. Ton business est à peine lancé que je pense déjà à quelques groupes qui pourraient t'intéresser. Tu me diras quand tout sera réglé, je les garde sous le coude pour l’instant. Qui sait, peut être qu’un jour Alex irait au concert de ce groupe en pensant que sans lui rien n’aurait été possible. Oui, parfois il avait quelque petites absences pendant lequel il pensait que la Terre tournait grâce à lui. Complètement atteint le jeune ! Invité Empire State of MindInvité Sujet Re Did you take off while I was gone ? ; ALEX Mar 9 Nov - 328 Elle ne se souvenait que trop bien de la sombre période d'Alexander, de la peur qui la tiraillait à chaque instant en sa présence. Elle-même n'avait jamais été très propre sur elle en soirée, alcool coulant à flots surtout, mais ayant déjà testé deux ou trois produits illicites. Elle n'avait vu que trop de ses amis dévastés par ce genre de conneries pour vraiment s'y plonger à son tour, par peur essentiellement. Alors, quand il avait décidé d'en finir avec tout cela, elle s'était montrée solidaire en ne se cantonnant plus qu'à ses habituelles vodka-pomme et ses cigarettes. Rien de plus ni de moins. Et dire que, à l'heure actuelle, elle en était même au point de ne plus s'intoxiquer du tout, grossesse aidant. Cela faisait un bien fou, elle l'avouait elle-même, et l'appartement ne sentait plus le tabac froid. Tout cela était bel et bien derrière eux, mais en parler n'était pas encore des plus évidents. Bien que faire de l'humour sur un tel sujet montrait qu'ils étaient sur la bonne voie, sans Oh mon dieu ! Benjamin Button, sors de ce corps ! Elle rit doucement de sa propre bêtise. Et comme je suis sympa, je t'achèterais le dvd pour Noël. Avec La drague pour les nuls » aussi, ça pourrait t'être utile !Déjà, il s'amusait à imaginer les diverses coupes de cheveux qu'elle pourrait avoir, toutes plus extravagantes les unes que les autres. Elle le laissait faire en souriant doucement, n'osant pas lui dire qu'il s'agissait pour l'instant du cadet de ses soucis et qu'elle préférait largement s'allonger tout un après-midi dans son canapé plutôt que de passer des heures devant le large miroir d'un coiffeur. Son bébé l'épuisait, plus qu'elle ne l'aurait cru, et elle préférait remettre à plus tard ses nouveaux cheveux ». La couleur qu'elle choisirait pour cacher son blond naturel s'imposerait d'elle-même lorsqu'elle aura décidé de le faire, de toute façon. Rouge, sans doute, là était bien sa couleur préférées parmi toutes. Sans doute parce que Christofer l'aimait Je passerais outre le fait que tu viens de me comparer à une des méchantes de Disney mais... Ca va pas ?! Sa voix s'était faite plus sonore, montant dans les aigus. Elle fit la moue, croisant les bras dans un air faussement boudeur. Cruella, non mais vraiment ! Et puis il aura pas besoin de massacre capillaire pour comprendre que sa mère est complètement fêlée, non ?Ça, c'était certain, cet enfant allait tomber dans une drôle de famille ». Mais, Gabrielle ne le savait que trop bien, c'était toujours mieux que des parents psychorigides ne laissant aucune liberté à leurs enfants et ne mettant que bien trop de pression sur leurs frêles épaules. Elle avait un crédo, qu'elle compter bien tenir coûte que coûte jamais, ô grand jamais, ne ressembler à sa propre mère. Ce n'était pas bien difficile, lorsque l'on connaissait le monstre qui lui avait servi de génitrice, mais elle préférait tout de même se définir quelques limites dès le départ. Juste au cas où. Et puis, elle le savait, elle serait du genre à être déçue de voir son enfant aller en faculté de médecine plutôt qu'au conservatoire de musique. Chacun son truc, après tout, comme dirait l' les sombres pensées familiales, elle laissa tout de même son esprit vadrouiller dans Paris alors qu'ils continuer de plaisanter sur l'étrange échelle de séduction et le gain à la clé. Payer deux voyages, trois même, plutôt qu'un n'était pas ce qui la dérangerait le plus. Elle aimait faire plaisir à ses amis avec ses moyens, même si elle savait que l'argent ne faisait pas tout. Mais, lorsque l'on en avait, on ne crachait pas dessus, bien au On est en octobre. Faut bien faire trainer le jeu jusqu'en été, c'est pas drôle sinon !Ce qui serait drôle, par contre, serait ce qui arriverait si jamais il venait à perdre. Hypothèse plus qu'improbable, ils le savaient aussi bien l'un que l'autre. Mais Gabrielle s'amuserait follement de la situation si c'était le cas. Sans excès, bien entendu. Ce n'était pas comme s'il était déjà constamment aux petits soins pour elle, après il n'avait pas fallu le convaincre bien longtemps de l'emmener manger quelque chose, Alex acceptant de bonnes grâces son petit caprice alimentaire. Il l'avait poussée jusqu'à la table libre la plus proche, s'occupant lui-même de commander et la forçant à s'assoir, pour ne pas tomber dans les vapes à tout moment. Jambes croisées et mâchouillant une paille en plastique avec nervosité -la solitude, ce n'était vraiment plus son truc-, son sourire se fit rayonnant lorsqu'elle le vit revenir vers elle, plateau entre les mains. Souriait-elle pour lui ou la nourriture ? Mystère. Mais l'eau lui monta à la bouche alors que la bonne odeur de frites chaudes emplissait ses narines, faisant d'autant plus gronder son T'es un amour... Rappelles-moi pourquoi t'es célibataire, franchement ?Elle avait dis cela d'un ton détaché, sans reproche ni accusation. Trouvant simplement cela inconcevable que n'importe quelle fille douée d'un tant soit peu d'intelligence ait pu le laisser filer sans songer à le garder pour elle. Certaines filles manquaient franchement de discernement, parfois. Tout en lui souriant doucement, elle piqua quelques frites, les avalant avec une gorgée de coca avant de ne s'attaquer à la glace à grands coups de cuillère en plastique. Elle se dégoutait elle-même de ces drôles d'habitudes alimentaires, parfois, enchainant sucré et salé sans ordre précis. Les joies des hormones en ébullition. Alors qu'elle s'efforçait, non sans mal, à manger en petites bouchées, sans se goinfrer comme elle savait si bien le faire, il reprit la parole. Au mot politique », elle éclata tout simplement de rire, obligée de mettre une main devant sa bouche et son nez pour ne pas recracher sa glace avec toute l'élégance du monde. Elle mit quelques secondes avant de ne se reprendre et de pouvoir aligner deux mois sans postillonner du caramel Déjà ? Ça m'étonne même pas de toi, en fait ! Sourire en piquant une frite. Mais on est pas obligés d'attendre que tout mon truc soit officiel. Tu sais à quel point j'aime les scènes ouvertes de la ville... Faudra juste m'empêcher de sauter partout pour pas que je perde les eaux entre des rifs de de nez amusé à cette simple pensée. C'était tellement son genre, de se laisser emporter par la musique, tombant dans un état second et sautant partout comme un kangourou dans le désert australien. Rien de bien dangereux, en temps normal, lorsque l'on était pas enceinte jusqu'aux dents. N'empêchait que l'idée de passer une soirée dans les bars musicaux de la ville avec lui, à traquer les dits groupes, était tout ce qu'il y avait de plus excitant pour la jeune femme. Invité Empire State of MindInvité Sujet Re Did you take off while I was gone ? ; ALEX Ven 12 Nov - 244 Alex rigola à la comparaison avec Benjamin Button, quoiqu’il se soit plutôt vu comme un Dorian Gray. Et puis quitte à être comparé à un film, autant que se soit un film qu’il a apprécié, et s’étant endormi à la moitié du film avec Brad Pitt, on ne pouvait pas vraiment dire qu’il l’avait aimé. Et puis d’un point de vu visuel, Ben Barnes était bien mieux que Brad Pitt. Oui ce jugement pouvait être ridicule venant d’un garçon, mais bon pour plaire il faut bien se renseigner sur ses concurrents directs. D’accord pour La drague pour les nuls » mais j’exige de le voir avoir toi, pour que tu puisses en profiter aussi un tout, ce serait plutôt ironique que Gaby lui offre ce DVD alors qu’elle-même en aurait besoin. Enfin, ils avaient encore le temps pour ça. Noël était tout de même dans plus d’un mois, et Alex était plutôt du genre a faire ses achats la veille de ce jour de fête, repoussant toujours au dernier moment, faute d’idées de cadeau. Puis Alex continua de parler des cheveux de Gaby. Lui avait-on déjà fait un vrai test pour savoir s’il avait le chromosome Y ? Après comparé le charisme de Ben Barnes et de Brad Pitt, il parlait de coiffure. En même temps, il ne voyait pas trop de quoi parler d’autre. Enfin si, il pourrait parler de l’émission qu’il a vue hier, mais ce serait tellement commun. Tout le monde a ce genre de conversation, et s’il fallait qualifier ces deux là, ce serait bien avec un mot que peu de personnes comprendraient tellement ils sont hors du commun lorsqu’ils sont aime bien châtie bien. Mais t’as raison, il s’en rendra vite bien assez tôt. Mais bon on choisi pas sa famille hein ». Et Gaby était bien placé pour le savoir. Bon allez on parle d’autre chose si tu veux bien, et je sais que tu le faisait totalement confiance à Gaby en ce qui concerne l’éducation que le petit bout recevrait, ne voulant pas reproduire le schéma de sa mère. Il saurait peut être même déjà joué de la guitare avant de savoir marcher. Comme si c’était possible. En tout cas, il baignerait dans la musique surtout avec la carrière que commençait à prendre Gaby. Ce serait peut être le prochain Kurt Cobain, sans toute les taches d’ombre de sa vie bien sur. Et pépé Alex irait le voir à ses concerts jusqu'à ses vieux jours. Ah non c’est vrai, il ne vieillirait vrai que le jeu des points gagnés ou perdus devait trainer. Si en une action il gagnait une cinquantaine de points ce ne serait pas drôle, et pas très ne profite pas de ta position d’arbitre pour m’enlever des points. Surtout si tu mets ça sur le compte d’une erreur de retenue. Mais en tant que noble chevalier, je saurais accepter l’échec et ce qui en découlera, sans t’en tenir commande, retour bras chargé et les yeux de Gaby brillant. S’il aurait fallu caricaturer ce qui se déroulait actuellement, il aurait fallu vêtir Alex d’un costume de Hot Dog humain, et Gaby avec des gros yeux humide d’envie, la langue sortie de la bouche toute dégoulinante. Alex secoua la tête pour essayer de se débarrasser de cette image. En tout cas, elle avait vraiment faim, et s’était déjà attaqué à la pauvre paille prisonnière de ses crocs. Puis elle le complimenta et lui demanda pourquoi il était célibataire. Il ne réfléchit pas à ce qu’il devait dire, et sa réponse sortit d’ simple… Personne ne m’arrive à la cheville. Je ne vais tout de même pas sortir avec quelqu’un qui profiterait de moi. Oui, pas du tout humble comme réponse mais bon, il pouvait se le permettre, Gaby savait qu’il rigolait. Mais a ce moment ce n’était pas franchement ce qui l’intéressait vu comment elle se jetait presque sur ce qui se trouvait devant elle. Avec un peu de chance elle n’avait peut être même pas entendu. Mais ça il n’y croyait pas vraiment. En tout cas, elle avait bien entendu qu’il voulait, enfin qu’il prétendait vouloir, parler de politique. Ca devait sonner tellement faux venant de lui. Il la remercia intérieurement de ne pas avoir re-décoré son t-shirt en mettant sa main devant sa bouche. Il aurait été malin en rentrant chez lui avec un t-shirt parsemé de taches en tout genre. Elle sembla emballée à l’idée d’aller écouter le groupe auquel Alex faisait référence. Il rigola en entendant Gaby lui dire qu’il faudrait l’empêcher de sauter partout. C’était tellement elle. Elle ne voulait pas forcément être à la barrière, de toute façon elle s’amusait autant partout. Elle sautait sur les chansons qui en donnaient l’envie, chantait sur celles qu’elles connaissaient par coeur, pleurait sur les plus triste etc. Ce serait dur de la garder au calme pendant toute la durée ou le groupe se une idée, tu vas l'adorer. Tu sais les chaises qui ont des lanières pour accrocher les chevilles et les poignets ? J’en amènerais une et je mettrais ton nom dessus. Un peu comme le siège des acteurs de séries ont avec leur nom. Sauf que toi ça t’empêchera juste de sauter pourrait toujours sauter même accrochée, mais ce serait beaucoup plus dur. Et puis avec un peu de chance, il pourrait même l’étonner en s’absentant le temps qu’il faudra pour qu’il aille accompagner Nirvana sur scène pour une chanson. Et en revenant, Gaby féliciterait le guitariste trop hot qu’elle viendrait de voir et Alex, à l’image de Clark Kent venant de rater Superman sauvant le monde une nouvelle fois, ferait semblant d’être dessus d’avoir raté le dit guitariste. Ouais, il savait déjà qu’il adorerait ça, mais pas question de lui révélé sa double vie pour le mais c’est pas possible. Il se baissa pour regarder quelque chose sous la table J’ai à peine cligner des yeux et t’as déjà fini les frites ? Ouais effectivement, le moins qu’on puisse dire c’est que t’avais faim. Dis moi si tu veux que j’aille chercher autre chose des question qu’Alex se posait à chaque fois qu’il mangeait avec Gaby était où elle mettait tout ça ? Bon là on pouvait se dire que mini-elle en avait mangé la moitié, mais même avant d’avoir ce ventre bien visible, elle avalait toujours un peu de tout et n’importe quoi, sans prendre un gramme de graisse. De quoi se faire haïr par certaines filles. Il en fallait évidemment bien plus pour l’atteindre. Invité Empire State of MindInvité Sujet Re Did you take off while I was gone ? ; ALEX Ven 19 Nov - 1817 Elle n'arrivait trop à savoir si l'odeur de friture du McDonald's la faisait saliver ou, au contraire, la dégoutait. Un peud es deux, sans doute. Depuis qu'elle était enceinte, elle avait ce problème de ne plus pouvoir clairement définir ses goûts, tout lui semblant différent avec ses pics d'hormones. Elle hésitait donc entre se lécher les babines à l'idée de manger et aller vomir aux toilettes à cause de cette odeur qui s'imprégnait partout sur ses vêtements. Et dire qu'elle avait finalement su se débarrasser de l'odeur de tabac froid chez elle, il faudrait maintenant qu'elle vive quelques jours avec l'odeur de frites. Hum, elle ne pensa plus à ce genre de détails » alors qu'Alexander amenait leur plateau de nourriture. La faim et son estomac vide prirent rapidement le dessus, lui faisant oublier tout dégout par rapport à l'endroit. Manger, manger, manger !Alors qu'elle piquait déjà quelques frites, il lui répondait en gonflant, une fois de plus, son égo déjà bien démesuré comme cela. Elle se contenta d'un sourire en coin en mâchouillant ses frites, se faisant violence pour ne pas lui répondre avec ironie. Elle lui avait déjà fait la remarque une fois, deux serait de trop. Et elle savait qu'il plaisantait, de toutes façons, autant le laisser dans son délire que de jouer la féministe à deux balles. Elle avait tellement mieux à faire, pour l'instant, à vrai dire. Soit prendre quinze kilos de plus en quelques s'il l'empêchait de manger, bien évidemment. Le réflexe de mettre sa main devant le bas de son visage ne fut apparemment pas inutile, et elle se dépêcha de prendre une serviette pour nettoyer le tout, légèrement honteuse de ses réactions, toujours disproportionnées. Heureusement qu'elle ne l'avait pas joyeusement décoré de bouts de frites, cela n'aurait été que plus embarrassant encore. Toussant légèrement, elle fit passer le tout avec une gorgée de coca avant de ne rependre un visage qui, à défaut de l'être vraiment, se voulait sérieux. Autant dire que cela ne dura pas longtemps, comme le sujet de la musique était ses yeux se mettaient à briller à la simple idée de pouvoir aller voir un concert. Il était vrai qu'elle était assez intenable dans ses moments-là, véritable pile électrique qu'elle était, à sauter et crier partout. Ses muscles se souvenaient encore douloureusement du concert de Police au Madison Square Garden, trois ans plus tôt, dont elle avait mis plusieurs jours à se remettre, avec des bleus partout à force de se cogner dans les gens de la fosse. Une vraie boucherie, quand elle s'y mettait. Alors enceinte... Mieux valait ne même pas imaginer le massacre qu'elle pourrait faire sur elle-même et sur son bébé si elle se lâchait A t'entendre, on dirait que je suis bonne pour l'hôpital psychiatrique ! Elle rit de bon cœur, avant de reprendre d'une voix légèrement plus excitée. On pourra même jouer au jeu des bras attachés dans le dos, dis, dis ?Bon, okay, elle devait avouer que c'était le jeu le plus débile que l'on avait pu inventer. C'était son frère, le premier, qui avait commencer à lui faire cela, lorsqu'elle portait des pulls, à lui nouer les manches dans le dos pour faire comme une camisole de force lorsqu'elle était trop excitée pour quelque chose. Cela l'amusait plus qu'autre chose, bien entendu, et qu'Alex veuille lui faire le même genre de traitement l'amusait autant que cela la rendait nostalgique. Parce qu'il ne fallait pas être devin pour en conclure que son petit frère lui rendant compte à quel point elle pouvait penser négativement sur autant de sujets en aussi peu de temps, elle préféra faire à nouveau le vide dans sa tête, se concentrant avant tout sur le dit futur concert et non autre chose. Tenir tout une setlist sans bouger de sa chaise ? Franchement, à première vue, cela lui semblait bien impossible. Mais Alexander serait bien capable, si ce n'était de l'attacher, tout du moins d'avoir les mains posées sur ses épaules pendant toute la durée du concert, pour s'assurer qu'elle ne bougeait plongée dans ses pensées, elle retomba sur terre avec l'expression surprise d'Alexander. Baissant le regard sur la table, elle remarqua que, en effet, le petit récipient en carton contenant les frites était désormais bien vide. Un froncement de sourcils, avec incompréhension. Elle venait vraiment de tout manger sans s'en rendre compte ? Oh... fut la seule chose qu'elle trouva à dire au premier abord. T'en voulais peut-être ? Pardon...Trois grands mystères de l'humanité la vie, la mort, l'estomac de Gaby. Elle-même ne s'expliquait pas comment elle arrivait à manger autant sans en être dégoutée ni même sans prendre un gramme. Elle savait bien sur que, à jouer les surexcitées à longueur de journées, elle arrivait toujours à brûler les mauvaises graisses qu'elle avalait. Mais, pour son estomac sans fond, elle n'avait aucune réponse. Sans doute avait elle avalé le sac de Mary Poppins, un jour, sans s'en rendre compte, et toute la nourriture partait là dedans. C'était à vrai dire la seule solution un tant soit peu rationnelle » qu'elle s'était Tu devrais me voir avec des pop corns, c'est encore pire... Celui ayant inventé le pop-corn au micro-onde était un dieu vivant, pour elle. N'empêche, je suis en train de te coller comme un chewing-gum sous une basket Nike flambant neuve... T'avais rien d'autre à faire, hein ? Enfin... J'te dérange pas, quoi ? Invité Empire State of MindInvité Sujet Re Did you take off while I was gone ? ; ALEX Mer 24 Nov - 2246 Alex regarda le visage de Gabrielle pendant qu’elle continuait de manger il faisait plaisir à voir désormais par rapport au début de l’après midi où elle semblait presque dévitalisée. Comme quoi, la musique compte beaucoup pour elle, et l’idée d’avoir sa propre maison de disque tombait à pic pour elle. Rien que l’idée de s’imaginer à un concert dans peu de temps lui rechargeait ses piles d’énergie qu’elle devait stocker quelque part. Surement au même endroit que toute la nourriture. Elle semblait trépigner d’impatience au fait de porter une camisole de force. En fait, peut-être qu’elle était vraiment folle. Après tout, est-ce qu’une personne sensée aurait demandé avec autant d’entrain de se faire accrocher les bras dans le dos ? Alex n’en était pas pleinement convaincu, mais c’est ce petit grain de folie qui faisait qu’elle avait une place si particulière dans sa vie. Jamais, ô grand jamais, il ne pourrait se lasser de cette facette de Gaby. Il lui promit de lui accrocher les bras dans le dos, à la seule condition qu’elle soit sage. En fait ce ne serait peut être pas une si mauvaise idée que ça. Au moins ça limiterait ses mouvements, mais elle ne pourrait pas profiter pleinement du concert. Quoiqu’enceinte, il se doutait bien qu’elle ne se jetterait pas contre la première personne qu’elle verrait. Ca allait surement être dur pour elle mais bon ça permettrais à Alex de passer un peu de temps avec elle. Lâcher Gaby dans un concert était un peu la chose à ne pas faire si on ne voulait pas se retrouver seul au bout de quelques minutes. Même en n’étant pas en avance, elle avait toujours a trouver une bonne place. Alex adorait voir avec quelle facilité elle se faufilait entre les gens. Dans ce genre de situation, sa taille était un baissa les yeux pour regarder la boite qui contenait initialement les frites. Elle sembla tout de suite intriguée, comme si elle n’arrivait pas à croire qu’elle ai pu tout mangé sans même s’en rendre compte. Son petit Oh » n’avait pas de prix. Si Alex avait prédit sa réaction il aurait sorti une caméra pour la filmer. Elle avait dit ça en toute innocence, comme un enfant qu’on prend en train d’avoir fait une légère bêtise. Bon après tout, il les avait bien achetées pour qu’elles soient mangées. Et ils étaient bien venus ici pour que Gaby se rassasie. Tout était donc normal pour ainsi dire. Il la rassura tout de même dans sa pas du tout, et je te rappelle qu’on est la pour toi, pas pour moi. Et en plus maintenant… Je fais attention à ma ligne. Pause pendant laquelle il essaya de ne pas trahir son air sérieux. Non je rigole, j’ai juste pas faim. Au moins ça évitera de gaspiller. L’époque n’était pas vraiment au régime en plus. L’hiver, tout le monde mettait des vêtements chauds et souvent informes. Sauf lui. Il détestait l’hiver et l’idée de devoir mettre des vêtements de bonhommes de neige. C’est d’ailleurs à cause de ça que les gens se retournaient sur lui en hiver. Il n’avait souvent qu’une simple veste, et son eternel bonnet. Rien de très chaud, il le savait, mais ne tombant pas souvent malade, autant exploiter ce potentiel. Gaby repris la parole en lui disant que la vitesse à laquelle elle avait englouti les frites n’était rien face à celle spécial pop corn ». Mais sur ce coup, Alex comprenait parfaitement et c’est vrai que ces petits bouts de maïs se mangeaient super vite. D’ailleurs, il avait en souvenir les quantités qu’ils mangeaient lorsqu’ils étaient tout deux réunis face à un DVD. Il en fallait beaucoup, pour que même dix minutes après le début du film il leur en reste. Deux vraies morphales en y repensant. Cette rencontre était vraiment tombée comme un cheveu sur la soupe, et Gaby lui demanda s’il n’avait pas eu quelque chose de prévu avant de la revoir. Elle avait surement oublié qu’il était appuyé sur la balustrade en train de regarder des filles lorsqu’elle s’était approchée de lui. Si cela était considéré comme une activité alors… En fait non, même si c’était une activité elle ne l’aurait pas déranger. Il préférait amplement passer du temps avec elle plutôt qu’avec son iPod et quelques filles passant devant lui. Et comme d’habitude il se sentit obligé de répondre de manière ? J’avais prévu d’aller recevoir un prix Nobel de maths, chose bien improbable, , mais j’irai plus tard, je préfère rester avec toi. Ça fait tellement longtemps. Ah ! T’avais un truc de prévu toi peut être ? Oui parce que bon, il lui avait proposé d’aller manger mais peut être qu’elle avait fait remarquer qu’elle avait faim pour rentrer plus vite chez elle. C’était une hypothèse qui tenait assez bien la route il faut dire. Parano ? A peine ! Alex et ses amis en général aimait tellement se charrier que parfois il se perdait entre le vrai et l’ironie il faut dire. Han au fait la blague ! Tu sais ce qui m’est arrivé samedi dernier ? Sachant que la réponse serait négative, il continua. C’est pas vraiment intéressant mais, ma mère m’a inviter au resto pour… voir son nouveau mec. Genre normal ! Alex vivait seul chez lui, enfin il avait une colocataire, mais ce n’était pas important là. Depuis deux ans, sa mère ne dormait plus chez lui, et il en avait déduit qu’elle s’était fait un nouveau copain et qu’elle couchait chez lui. Elle ne lui avait jamais présenté en tant que tel, juste en tant qu’ami. Alex croyait être prêt à affronter l’éventuelle existence d’un beau-père, mais en fait ce n’était pas du tout le cas. Le repas du samedi avait été vraiment bizarre. Il n’attendait pas de Gaby qu’elle lui dise quoi faire ou comment réagir, il avait juste besoin d’en parler à quelqu’un et c’était la première personne à qui il avait pensé. Deuxième en fait, mais son frère ne comptait pas, ce qui la replaçait en première place. Heureusement, la mère d’Alex ne s’était pas déniché un petit jeune qui aurait pu avoir l’âge de son fils. La situation aurait été d’autant plus étrange. Invité Empire State of MindInvité Sujet Re Did you take off while I was gone ? ; ALEX Ven 26 Nov - 1821 Elle était excitée comme une puce à la simple idée de pouvoir sortir, écouter de la musique et se pendre au bras d'Alex en riant. Tant de choses qu'elle aurait cru impossibles, ne serait-ce qu'une heure plus tôt. Tout ce qu'elle avait prévu de faire, jusqu'à Janvier, était de rester dans son canapé, à se repasser toutes les saisons de House, Friends et Esprits Criminels, en boucle bien entendu. Ne rien faire, rien du tout, simplement laisser le temps s'écouler lentement. Prévoir à nouveau des choses lui semblait étrange, alors qu'elle se rendait compte qu'elle s'était habituée à sa solitude. Elle, la petite chose hypersociable, aimant être seule. Cela prouvait que quelque ne tournait vraiment pas vrai dire, même si les concerts étaient le nec plus ultra, elle se disait que, peut importait l'activité, le simple fait d'être avec lui suffirait à lui faire retrouver ses airs enjoués habituels et ses sourires. Preuve en était à l'instant même, alors qu'elle semblait avoir fait disparaitre toute trace de tristesse de ses yeux. En oubliant presque pourquoi elle s'était mise en tête de errer sans but dans les rues de la ville. C'était ça, l'effet Alexander T'as raison, j'ai remarqué que t'avais grossi de toutes façons. Y'a du laisser-aller, ça se voit !Elle s'était efforcée d'être aussi sérieuse que lui, mais son doux sourire en coin trahissait le non-sérieux de ses propos. Comparée à beaucoup de demoiselles, elle n'était pas vraiment du genre à juger les gens sur leur physique, moins encore à le leur dire aussi directement. Surtout quand c'était aussi faux que cela. Surtout qu'elle connaissait assez bien Alex pour savoir qu'il n'était pas vraiment du genre à accorder une grande importance à son reflet dans le miroir. Sauf pour les cheveux. Tous les garçons qu'elle côtoyait avaient une vénération pour leurs propres fait une croix sur les frites, elle décida de s'attaquer aux nuggets, tout en continuant sur la lancée de leur discussion gastronomique. Les pop-corns avaient toujours été un péché mignon pour elle et cela n'avait été qu'en s'amplifiant depuis qu'elle avait un polichinelle dans le tiroir. A vrai dire, elle ne se nourrissait plus que de cela depuis qu'elle était de retour à son appartement. Elle remarquait d'ailleurs que ce repas improvisé était le premier vrai repas qu'elle s'offrait depuis sa rupture. Étrange...Tout en croquant dans un bout de poulet pané, elle lui demanda d'une petite voix s'il n'avait pas mieux à faire. Après tout, il aurait pu avoir rendez-vous avec Cendrillon dix minutes plus tôt, et elle aurait été celle gâchant ses plans en arrivant au mauvais endroit au mauvais moment. C'était tellement le genre de la maison, en plus... Sa réponse la fit donc sourire, autant par le comique de ses propos que de soulagement à l'idée qu'elle n'avait pas été un élément perturbateur de sa Ça existe pas, les prix Nobel de mathématiques... fut la seule chose qu'elle trouva à répondre au premier abord, d'une petite voix innocente donnant l'impression qu'elle n'avait pas plus de douze ans. A vrai dire, j'avais prévu de ne rien faire du tout mais bon... Je peux reporter ça à gros, le même programme chaque jour. Assez pitoyable, elle devait bien l'admettre. Dans un soupir, elle prit le gobelet de coca pour en boire une petite gorgée. Ne manquait plus qu'elle boive tout, déjà qu'elle jouait les ogres à tout dévorer sur son passage. Reposant le verre en carton sur la table, elle s'essuya rapidement les doigts sur une serviette, pour ensuite aller poser une main sur son gros bidon. Les petits coups qu'elle sentit contre sa paume à ce moment-là la firent sourire doucement. Bonjour, maman ! ».Mais son sourire disparut bien vite lorsqu'Alexander reprit la parole, lui faisant froncer les sourcils. Elle avait eu la chance -en quelque sorte- de ne pas connaître le divorce de ses parents, bien que la situation familiale ait toujours été compliquée, et donc d'avoir toujours connu toute sa famille sous le même toit avant qu'elle-même ne parte à New York. Les divorces et les familles recomposaient restaient un véritable mystère pour elle et elle n'arrivait donc pas à imaginer ce que son ami pouvait ressentir en cet instant. Devoir accepter un parfait inconnu comme membre à part entière de sa famille, cela devait être des plus étranges, bien C'est... Cool pour elle, j'imagine. Gabrielle n'avait que peu de fois rencontré la mère d'Alex mais elle se disait que cette femme avait le droit d'être heureuse et amoureuse, comme tout le monde. Il est sympa au moins ? 'Fin, j'imagine que c'est déjà moins chiant que si vous deviez habiter ensemble mais... C'est elle, beau-père était plutôt la notion qu'elle donnait au père de la personne avec qui elle sortait. Mais elle savait que, dans la langue anglaise, les deux termes étaient bien différents. Pourtant, elle n'approuvait pas. Malgré tout, elle gardait une part de romantisme français, à imaginer l'amour éternel, sans divorce ni remariage. Pensée bien ironique dans son cas, bien entendu, connaissant le contexte amoureux dans lequel elle vivait. Mais tout de même...- Tu me prendras comme cavalière le jour où ils se marient ?Ta gueule, Gaby ? Contenu sponsorisé Empire State of Mind Sujet Re Did you take off while I was gone ? ; ALEX Did you take off while I was gone ? ; ALEX Page 1 sur 2Aller à la page 1, 2 Permission de ce forumVous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forumNEW YORK CITY LIFE Archives Corbeille Bac de recyclage
Cest qu'un écrivain, quand il produit un roman, il n'a pas la moindre idée de la moitié des choses qu'il va y caser au niveau des symboles. Quand c'est une histoire qui vient profondément de lui, bien évidemment. Là, je ne parle pas de Damasio en particulier, hein, je ne me permettrais jamais de parler en son nom, je parle de la généralité. J'ai un peu étudié la Ils'agit de textes déposés à la SABAM. Ils pourraient être mis en musique avec mon accord et celui de la SABAM. Je dispose d'environ 150 textes. Ce sont des regards sur la vie.Certains textes ont été mis en musique pour leur plus grand bonheur
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