Quatrièmevolet de notre chronique, avec deux experts, Mes Hervé-Georges Bascou et Aurore Portefaix, avocats, docteurs en droit au cabinet Bascou-Cayez Associés. Votre employeur souhaite modifier vos horaires de travail, en a-t-il le droit? Oui, mais à certaines conditions. Votre employeur souhaite modifier vos horaires de travail, en a-t-il le droit? Oui, mais à certaines conditio La première question à se poser est de savoir si vos horaires de travail sont contractualisés, c'est-à-dire si vous et votre employeur avez décidé de faire de vos horaires de travail une condition essentielle de votre embauche. Si vos horaires de travail sont mentionnés dans votre contrat de travail, et sous réserve de la rédaction de la clause, il peut être considéré que vos horaires ont été contractualisés. Dans ce cas, votre employeur ne peut y apporter de modification qu'avec votre accord. Si vos horaires ne sont pas contractualisés, le principe veut que votre employeur soit libre de les modifier à sa guise, sans avoir besoin pour cela de requérir votre accord. Mais comme tout principe appelle des exceptions, l'employeur voit sa liberté restreinte l'employeur ne peut librement modifier vos horaires de travail que si cela n'entraîne pas un bouleversement de l'économie du contrat. Il faut entendre par cela que la modification des horaires entraîne un changement radical dans le rythme de travail qui était le vôtre auparavant. Il a ainsi été jugé que le passage d'un travail de jour à un travail de nuit, et inversement, constitue une modification du contrat de travail. Il en est notamment de même du passage d'un horaire continu à un horaire discontinu, et inversement. Votre employeur doit alors solliciter votre accord. Cet accord doit être explicite. Il ne peut notamment se déduire du fait que vous ayez continué à travailler aux conditions modifiées. En cas de refus de votre part, votre employeur devra alors faire un choix soit renoncer à la modification envisagée soit vous licencier. Mais dans ce cas, votre refus ne peut justifier à lui seul le licenciement. Il faudra alors à votre employeur invoquer le motif pour lequel il vous a proposé la modification de vos horaires de travail. Si votre employeur ne prend pas la peine de solliciter votre accord, il commet un manquement grave à ses obligations, qui vous donne la possibilité de prendre acte de la rupture de votre contrat de travail à ses torts ou de saisir le Conseil de prud'hommes d'une demande de résiliation judiciaire de votre contrat de travail. Pour en savoir plus sur ces modes de rupture du contrat de travail, voir l'article correspondant. Posez gratuitement toutes vos questions sur notre forum juridique. Nos bénévoles vous répondent directement en ligne. COMMENTCONVAINCRE MON EMPLOYEUR DE ME LAISSER FAIRE UNE VAE ? vie Si vous êtes assistant de vie depuis plus d’un an, ou que vous cumulez au moins 1900 heures travaillées dans ce métier, la VAE est une solution simple pour faire certifier par un titre vos compétences sur la base de l’expérience professionnelle déjà acquise. Suivre un parcours de VAE impacte Bonjour,[smile4]Je vous explique d'abord le contexte Suite à des soucis de harcèlement au travail et des soucis de non respect du code du travail concernant mon contrat, mon ancien employeur et moi, assisté de mon avocat des éléments plein en poches, témoignages employés, clients, médecin du travail.... et d'un délégué syndical extérieur à la société, nous avons trouvé un arrangement la Rupture Conventionnelle. Ce qui arrangeait mon ex-employeur évitant ainsi un prud'homme et un pénal et qui m'arrangeait également évitant de longues procédures. Donc chaque partie s'y ai retrouvé et moi avec un chèque correct. Je me suis donc inscrit au chômage. Je fais régulièrement des entretiens, certains n'ont pas abouti, peut être je ne convenais pas. C'est un fait. Par contre j'ai su une ancienne collègue, avec qui je suis en bons termes qu'une entreprise qui n'a pas donné suite à ma candidature avait contacté mon ex-drh pour avoir leur point de vue sur moi. Je me doute que mon employeur a dû parlé de ce qui s'était passé avec moi surement en inversant la situation, je sais qu'il est furax contre moi, je lui ai coûté chero. J'aimerai savoir si un ex-employeur a le droit de parler de moi et de raconter notre conflit ? Sachant qu'il y a eu un arrangement Rupture Conventionnel et que si il n'avait rien eu à se reprocher, il ne m'aurait pas fait un chèque de 16500 + cp + préavis à la maison après 8 ans d'ancienneté sachant que je gagnais un petit salaire de 1600/mois, je ne suis pas à un poste élevé... il ne jette pas l'argent par les fenêtres, il a acheté mon silence, ce qui m'a convenu. Mais combien d'employeurs susceptibles de m'embaucher on peut être contacté mon ex-employeur? Je peux avoir des doutes. -Ont t'ils le droit? Si non, l'inspection du travail ou mon avocat ont-ils le droit de se faire passer pour un employeur auprès de mon ex société pour voir si c'est le cas? -Est ce une preuve légale? -L'inspection du travail le fait 'il? J'estime ne pas avoir été incorrect avec mon ex-employeur j'ai gardé silence sur ce qui s'était passé, aucun de mes clients que j'ai recroisé suite à mon départ ne connaissent les causes de celui-ci, je ne me suis pas permis de dénigré la société, j'aurai pu le faire et donné une mauvaise image de lui, il aurait perdu beaucoup. J'estime que l'arrangement que l'on a eu a été correct et que je n'ai pas à le descendre... c'est du passé, j'ai été indemnisé et j'ai accepté. Donc lui n'a pas à me descendre à son tour, je me doute qu'il ne s'y gêne pas. Merci beaucoup... Jules César Dernière modification 12/09/2015

poidsplan de travail marbre; réouverture restaurant intérieur; comment arrêter de se ronger les peaux; peinture brun rouge ral 8012 ; remise à zéro volet roulant somfy filaire; Contact Us. lettre de motivation génie civil pdf; mon employeur me dit de ne pas venir travailler. carrelage métro noir bricoman / présentateur fort boyard avant

Bonour "pateli" Effectivement, si c'est sur odre de l'employeur que tu as abrégé une journée de travail commencée, il doit te les payer. Il aurait été préférable d'exiger un écrit de l'employeur avant d'obtempérer... Maintenant , tu peux peut-être obtenir des attestations de collègues salariés ayant assisté à cette discussion. La saisine immédiate de l'inspecteur du travail pourrait te servir si celui-ci accepte de la confirmer par écrit. En dernier ressort, tu peux de toute façon envoyer en LRAR une lettre à ton employeur rappelant les faits et lui signalant ton contact avec l'inspecteur du travail. Il aura du mal à rétorquer que c'est toi qui est partie. Bon courage et bonne chance. Cornil Vieux syndicaliste de droit privé, vieux "routier" bénévole du droit du travail, et des forums à ce sujet, mais qui n'y reste que si la discussion reste courtoise et argumentée. Les forums ne sont pas à mon avis un "SVP JURIDIQUE GRATUIT" ne méritant même pas retour, et doivent rester sur le terrain de la convivialité, ce qui implique pour moi à minima d'accuser réception à l'internaute qui y a répondu. Qu'il sache que son intervention n'est pas tombée aux oubliettes merci, c'est comme on le sent!. Ingénieur informaticien de profession en préretraite Seule cette question les intéresse! __________________________Cornil ingénieur informaticien en retraite, vieux syndicaliste droit privé, vieux routard forums droit du travail depuis +15 ans me souviens plus précisément Souhaite au moins un AR merci?
Dèslors que vous êtes en contact avec la clientele l'employeur peut refuser certaines tenues ou modifications corporelles Néanmoins, une couleur de cheveux ouvrant e changer rapidement il aurait du se contenter d'un blame (sauf si ous avez refusé d'en changer ou avez eu un comportement niant son autorité hierarchique) Réponse du 20
L’épidémie de coronavirus n’a pas que des conséquences sur la santé des Français, elle affecte également leur quotidien. Suite aux mesures de confinement décidées par les autorités, certaines employés sont contraints de rester chez eux. Dans cette situation, quels sont les droits des salariés, mais également les obligations des employeurs ? Décryptage ! Depuis l’apparition du Covid-19 acronyme anglais signifiant Coronavirus disease 2019 en Chine en décembre, l’épidémie n’a cessé de se répandre ailleurs dans le monde. À la fin du mois de février 2020, elle touche environ 40 pays, avec comme foyer notable le nord de l’Italie. En France, plus de 350 personnes ont été placées en quarantaine, notamment après avoir été rapatriés de Wuhan, ville chinoise où est apparue l’épidémie. Alors qu’il est demandé aux personnes qui ont été en contact étroit avec une personne infectée et aux personnes de retour de toutes les zones à risque de rester chez elles pendant 14 jours durée maximale estimée de la période d’incubation, de nombreuses entreprises mettent en place des mesures de confinement. De plus en plus d’employeurs appellent ainsi leurs salariés à rester chez eux et à faire du télétravail. Les employeurs sont responsables de la santé de leurs salariés Face à une épidémie de coronavirus prenant de plus dans plus d’ampleur, les employeurs sont renvoyés face à l’une de leur responsabilité légale assurer la sécurité et protéger la santé physique et mentale des travailleurs. C’est ce que prévoit l’article L 4121-1 du Code du travail. En effet, le Covid-19 est un motif légitime pour que les entreprises demandent à leurs salariés de travailler chez eux, à condition que leur activité le permette. Ce faisant, ils prennent les mesures nécessaires pour protéger leurs salariés. Mon employeur peut-il m’imposer de rester chez moi ? Oui. Votre employeur peut tout à fait vous contraindre à adopter le travail à domicile. L’article L1222-11 du Code du travail s’applique parfaitement à la situation du coronavirus puisque qu’il prévoit la mise en œuvre du télétravail “en cas de circonstances exceptionnelles, notamment de menace d’épidémie, ou en cas de force majeure”. Besoin d'un avocat ? Nous vous mettons en relation avec l’avocat qu’il vous faut, près de chez vous Trouver mon Avocat Est-ce que je peux refuser le télétravail ? Non. Vous ne pouvez pas contester cette décision unilatérale. En effet, il ne s’agit en rien d’une modification de votre contrat de travail, mais d’un aménagement du poste de travail. Concrètement, ce n’est pas différent d’un changement de bureau dans l’entreprise elle-même. Est-ce que je peux me rendre sur mon lieu de travail ? Non. Si vous décidiez de vous rendre dans les locaux de votre entreprise alors que vous avez reçu la consigne de travailler à distance, vous pouvez être sanctionné. En effet, il s’agit d’une faute professionnelle qui, en fonction de la décision de votre employeur, peut prendre la forme d’un avertissement, d’un blâme ou même d’une procédure disciplinaire. Comme le prévoit l’article L4122-1 du Code du travail. il incombe à chaque travailleur de prendre soin … de sa santé et de sa sécurité ainsi que de celles des autres personnes concernées par ses actes ou ses omissions au travail . Mon contrat de travail peut-il être suspendu ? En plus du télétravail, votre employeur dispose de la possibilité de suspendre votre contrat de travail, une épidémie étant un cas de force majeure. Ce cas de figure n’est possible que si vous rentrez d’une zone à risque ; vous avez été en contact avec un malade du coronavirus. S’il opte pour cette solution, votre employeur ne peut cependant pas vous demander de rattraper les jours pendant lesquels vous n’avez pas travaillé, ni vous sanctionner. Pendant l’épidémie de coronavirus, le gouvernement a publié, le 1er février 2019, un décret pour encadrer les situations de suspension de contrat de travail. Ainsi, votre employeur doit impérativement informer l’agence régionale de santé. L’ARS va ensuite délivrer un certificat d’interruption de travail. Les indemnités journalières jusqu’à 20 jours Les personnes qui se trouvent dans l’impossibilité de travailler, mais qui ne sont pas malades, peuvent bénéficier d’indemnités journalières dans le cadre d’un arrêt de travail. Cette indemnisation est versée par l’Assurance maladie ; sans jour de carence ; pour une durée maximale de 20 jours. Comme le prévoit le gouvernement, ces mesures s’appliquent aussi aux parents dont l’enfant fait l’objet d’une mesure d’isolement parfois suite à un voyage scolaire à l’étranger. Ces parents sont parfois empêchés de se rendre au travail pour garder leur enfant. Puis-je exercer mon droit de retrait ? En tant que salarié d’une entreprise, vous disposez d’un droit de retrait, prévu par l’article L4131-3 du Code du travail. Concrètement, vous pouvez invoquer ce droit si vous avez un motif raisonnable de retirer d’une situation de travail qui présente un danger grave et imminent pour la vie ou pour la santé. Vous pouvez alors refuser de prendre votre poste, à condition de le justifier. Comment justifier son droit de retrait ? Pour invoquer votre droit de retrait pendant l’épidémie de coronavirus, vous devez impérativement apporter les preuves que votre santé est en jeu. Si vous êtes amené à voyager dans un pays affecté par l’épidémie, vous pouvez vous appuyer sur les messages officiels de l’OMS Organisation mondiale de la santé afin d’éviter le voyage. Si vous disposez d’un système immunitaire fragile ou que vous êtes enceinte, faites appel à votre médecin pour justifier un état de santé vulnérable aux virus. Impact sur le salaire des sanctions possibles ? Lorsque vous faites utilisez votre droit de retrait et qu’il est bien justifié, vous continuez à être payé. S’il s’avère que vous avez abusé de ce droit, votre employeur peut appliquer une sanction ou une retenue de salaire. Vous pouvez contester cette décision de votre employeur, éventuellement en faisant appel à un avocat en droit du travail, qui saura vous conseiller et vous accompagner sur le sujet.
caméraprise de température; portail alu gris anthracite coulissant; mypéri'school lillers; sapin de norvege en 6 lettres; Fr; De; mon employeur me dit de ne pas venir travailler. 16/11/2021
mon patron me dit de rester chez moi Visiteur futurejungles28 Le 27-01-2017 à 1801 Bonjour, je travaille dans le BTP, en tant que chauffeur mon patron n'a pas de travail pour moi, car il n'y a pas de location, je reste donc chez moi, je suis en CDI depuis 4 ans, doit il me payer mes journées perdues ? Car la vie est dure, il se paie de nombreux engjns de chantier. Et fait rénover son entreprise... mais moi quand je suis chez moi. Forcé. Pas de salaire.... est ce normal ??? Répondre au sujet Attention Les réponses apportées ci-dessous peuvent être juridiquement erronées. Nous vous invitons pour toute question pouvant avoir des répercutions à consulter un Avocat. Répondre Répondre Moderateur FD Le 28-01-2017 à 0711 + 1000 messages Bonjour,Si votre employeur vous demande de rester chez vous car il n'a pas de travail pour vous, il doit vous fournir un document qui stipule cela et doit signaler que votre salaire vous sera versé. Sans ce documents votre employeur ne vous paiera pas et peut même déclarer que vous êtes en absence illégale et vous convoquer pour entretien préalable avec sanction pouvant aller jusqu'au licenciement. Faites très attention cette situation est très ambigüe. Votre employeur a d'autres solutions comme les intempéries, le chomage tecnique pour palier à cette absence de travail. Etablissez un courrier en avec à votre employeur afin de clarifier votre situation rapidement. En cas de problèmes voyez avec une organisation syndicale de votre choix pour vous aider dans vos Répondre Signaler ce contenu A voir également Vous avez besoin d'un conseil d'avocat pour Salaire & Rémunération 2022 ? 3 avocats vous proposent, sous 48h, un RDV en cabinet Envoyer votre demande Retour en haut de la page
\n \n mon employeur me dit de rester chez moi
dece que je comprend, tu as déjà parlé à ton employeur actuel de ton souhait de changer. A ta place, je ferai ceci, dans l'ordre : - demander à ton futur employeur un délai avant qu'il ne contacte ton employeur actuel, en expliquant que tu souhaites le prévenir toi-même de ta démarche. - expliquer à ton employeur actuel que suite à Le licenciement verbal, faute de motif consigné par écrit, est nécessairement sans cause réelle et sérieuse, sachant qu’il est impossible de le régulariser a posteriori. Juridiquement, les choses sont clairement posées par la chambre sociale de la Cour de cassation et ce, depuis de nombreuses années déjà. Mais force est de constater que dans les faits, l’appréhension des situations n’est pas aussi simple… Un employeur qui souhaite rompre le contrat de travail d’un de ses collaborateurs doit se conformer à une procédure bien particulière, édictée par le Code du Travail, et parfois même par des dispositions conventionnelles. Ainsi, celui-ci doit-il indiquer dans la lettre de licenciement les motifs du licenciement, conformément à l’article L. 1232-6 du Code du travail qui dispose Lorsque l’employeur décide de licencier un salarié, il lui notifie sa décision par lettre recommandée avec avis de réception. Cette lettre comporte l’énoncé du ou des motifs invoqués par l’employeur [...] ». La lettre de licenciement fixe, en effet, les limites du litige et c’est au regard des motifs énoncés dans la lettre que s’apprécie le bien-fondé de la mesure Cass. Soc., 4 juill. 2012, pourvoi n° Ainsi, le défaut total d’énonciation des motifs ou l’imprécision des motifs invoqués équivaut à une absence de motif de licenciement Cass. Soc., 29 nov. 1990, pourvoi n° Ces dernières jurisprudences doivent toutefois être regardées aujourd’hui à la lumière des ordonnances Macron et de ses décrets d’application puisqu’en effet, le décret n° 2017-1702 du 15 décembre 2017 relatif à la procédure de précision des motifs énoncés dans la lettre de licenciement a modifié les articles L. 1232-13 et R. 1233-2-2 du Code du travail. Désormais, dans les 15 jours suivant la notification du licenciement, le salarié peut, par lettre recommandée avec avis de réception ou remise contre récépissé, demander à l’employeur des précisions sur les motifs énoncés dans la lettre de licenciement. L’employeur dispose alors d’un délai de quinze jours après la réception de la demande du salarié pour apporter des précisions s’il le souhaite. Cette possibilité est également ouverte à l’employeur qui peut, dans un délai de quinze jours suivant la notification du licenciement et selon les mêmes formes que celles prescrites pour le salarié, à son initiative, préciser les motifs du licenciement. Cette possibilité est ouverte pour compenser une insuffisance de motivation initiale, mais elle ne permet pas de compléter la motivation initiale. L’employeur ne pourra donc pas invoquer d’autres motif que ceux déjà mentionnés dans la lettre. Mais que se passe-t-il si le licenciement d’un salarié est prononcé oralement ? Le licenciement verbal, faute de motif consigné par écrit, est nécessairement sans cause réelle et sérieuse Cass. Soc., 23 juin 1998, pourvoi n° sachant qu’il est impossible de le régulariser a posteriori Cass. Soc., 6 mars 2002, pourvoi n° ; Cass. Soc., 12 nov. 2002, pourvoi n° ; Cass. Soc., 9 mars 2011, pourvoi n° Juridiquement, les choses sont clairement posées par la chambre sociale de la Cour de cassation. Mais force est de constater que dans les faits, l’appréhension des situations n’est pas aussi simple… Un premier exemple nous est offert par la cour d’appel d’Orléans, dans une décision en date du 16 mai 2017 15/02759. Dans cette affaire, un différend est né entre un salarié et sa direction à propos d’une demande d’absence. En effet, le salarié se refusera de se rendre à une foire exposition de sorte que la direction lui demandera de rentrer chez lui quand il se présentera à l’entreprise le matin même de l’exposition. Pour le salarié, aucun doute il a fait l’objet d’un licenciement oral dans la mesure où le représentant de la direction lui a demandé de rentrer chez lui ce qui s’analysait comme un licenciement verbal que toute régularisation ultérieure ne pouvait abolir. Si un avertissement lui a été adressé le même jour, celui-ci ne remet pas, pour autant, en cause la mise à la porte dont il a fait l’objet. Non !...lui rétorque la cour d’appel il a été demandé au salarié de rentrer chez lui, non pour un licenciement oral, mais par ce qu’il ne s’était pas rendu au salon comme il lui avait été demandé. Pour les juges, cette décision a été prise en raison du pouvoir de direction de l’employeur sans qu’il ne puisse être invoqué par le salarié un licenciement oral et ce, en raison de l’avertissement dont avait fait l’objet ce dernier. Selon eux, cet avertissement signifiait qu’il ne s’agissait pas, dans l’esprit de l’employeur, en renvoyant le salarié chez lui, de sa volonté de l’évincer de l’entreprise. Nouvel exemple offert cette fois-ci par la cour d’appel de Rennes dans une décisions du 27 février 2015 13/02590. Dans cette affaire, une société motivait le licenciement d’un salarié par son abandon de poste et considérait qu’il constituait une faute grave. De son côté, le salarié invoquait un licenciement oral antérieur. Le salarié ne s’était, en effet, un jour où il aurait dû embaucher, pas présenté à son travail, ce qu’il avait expliqué par le fait qu’il ne s’était pas réveillé. S’étant présenté le lendemain, son employeur l’avait accueilli sur un ton agressif et l’avait renvoyé chez lui, ce qui lui avait fait penser qu’il le licenciait. Ce d’autant plus qu’il se présentait à nouveau le surlendemain, mais en retard en raison de sa visite préalable à l’inspection du travail et n’avait pas été admis non plus à travailler par l’employeur. Tout semble indiquer que le salarié avait été licencié verbalement sauf que la cour d’appel de Rennes n’a pas retenu une telle analyse selon les juges, un courrier de l’employeur contredisait la réalité d’un licenciement, dès lors qu’il était demandé au salarié de justifier de ses absences. Conclusion si la jurisprudence de la Cour de cassation est constante sur l’interdiction absolue du recours au licenciement oral et sur ses conséquences pour l’employeur, il apparaît que dans les faits, les situations sont plus difficilement appréhendables et relèvent d’une analyse au cas par cas… Si la décision de la cour d’appel de Rennes nous semble contestable sur sa motivation, un seul conseil reste toutefois à donner aux différents chefs d’entreprise même face à une situation délicate, faites très attention à ce que vous dîtes à vos salariés de façon à ce qu’une invitation faite à rentrer chez eux ne viennent pas à s’analyser en un licenciement sans cause réelle et sérieuse itcBB. 18 297 474 475 57 464 394 311 190

mon employeur me dit de rester chez moi