Le 05/03/2021 Ă 07h39 Env. 60 message Paris 92 Nous aussi plancher chauffant / rafraĂźchissant partout. Sauf sous sol. Je vous conseillerais de vĂ©rifier auprĂšs de votre chauffagiste car si vous nâavez quâun thermostat dâambiance vous risquez de vite vous retrouver avec des piĂšces froides et dâautres chaudes. Exemple votre thermostat multimatic 700 est dans le salon thermostat principal. Il fait beau, vous avez des invitĂ©s, la tempĂ©rature monte. Le chauffage sâarrĂȘte. Les autres piĂšces de la maison ne seront plus chauffĂ©es puisque câest le rĂ©gulateur principal qui dĂ©clenche ou pas la circulation dâeau. Si vous faites comme nous du tĂ©lĂ©travail, notre bureau ne sera pas chauffĂ© au delĂ de la tempĂ©rature de consigne du rĂ©gulateur principal. Il faudrait alors quâon augmente la tempĂ©rature du salon pour avoir plus chaud dans le bureau. Mais on aurait trop chaud dans le salon. Nous avons donc contactĂ© un fournisseur de rĂ©gulation spĂ©cialisĂ©e dans ces systĂšmes. Il me dit quâil a des plaintes similaires toutes les semaines. Les chauffagistes aujourdâhui achĂštent des package pac + thermostats mais ne voient pas plus loin. A contrario si vous nâavez pas de thermostat vous ne pouvez que jouer sur les nourrices manuellement. Le fabricant de rĂ©gulation ne conseille de ne pas prendre de thermostat, de bien faire rĂ©gler la loi dâeau et la sonde extĂ©rieur avec la pac puis de venir installer un systĂšme de rĂ©gulation qui vient activer les servomoteurs sur les nourrices et ce piĂšce par piĂšce. Ainsi on peut vraiment avoir chaque piĂšce avec une tempĂ©rature diffĂ©rente. Et plus haute que dans le salon par exemple. Je ne sais pas si je suis claire mais voilĂ pour notre expĂ©rience. Jâappelle aujourdâhui le chauffagiste pour lui en parler. Ce nâest pas plus cher que les thermostats vaillant plus les thermostats qui viennent limiter la tempĂ©rature des piĂšces secondaires. Au-delĂ de cette question je suis plutĂŽt convaincue par lâarotherm plus. Jâai lu beaucoup de revues dessus. Elle est silencieuse, fluide moins polluant, pas besoin de rĂ©cupĂ©rer le gaz dans un rĂ©cipient si rĂ©paration, elle permet de gĂ©rer des radiateurs normaux et du plancher chauffant plus ecs. Elle nâest pas trop miche non plus. Bon personnellement je reste sur ce choix. Dâailleurs bon rapport qualitĂ© prix pour nous. Si vous avez des infos Ă me donner une fois que vous savez quelle rĂ©gulation vous aurez ce serait top! Merci et bonne journĂ©e Aqwzsx31 a Ă©critAlors nous c'est un chauffage par plancher chauffant, nous n'avons pas de radiateur prĂ©vu. Je n'ai pas beaucoup parlĂ© du rĂ©glage du chauffage, mais je sais qul est possible de fermer les clarinettes pour fermer un circuit de chauffage. Sur les radiateur je conseillerais des robinets thermostatique. 0
LephénomÚne "Moscou-Paris" et son froid intense, qui a obligé les autorités à activer le plan Grand froid dans 68 départements et a causé la mort de trois sans-abri, devrait perdurer mardi sur
Hydrocarbures responsables Le pĂ©trole est une Ă©nergie fossile dont les rĂ©serves sont limitĂ©es Ă l'Ă©chelle de la planĂšte. De quoi est constituĂ© le pĂ©trole ? Comment lâexploite-t-on ? Ă quoi sert-il ? Retour sur les fondamentaux. De quoi est constituĂ© le pĂ©trole ? Comment se forme le pĂ©trole ? Le pĂ©trole, Ă quoi ça sert ? Comment trouve-t-on le pĂ©trole ? Comment extrait-on le pĂ©trole ? OĂč sont situĂ©s les gisements de pĂ©trole ? Comment transporte-t-on le pĂ©trole ? Le raffinage, une Ă©tape clĂ© De quoi est constituĂ© le pĂ©trole ? Le pĂ©trole est un mĂ©lange d'hydrocarbures molĂ©cules formĂ©es d'atomes de carbone et d'hydrogĂšne et de molĂ©cules contenant Ă©galement d'autres atomes, principalement du soufre, de l'azote et de l'oxygĂšne. Certains de ses constituants sont, Ă tempĂ©rature et Ă pression ambiantes, gazeux mĂ©thane, propane, etc., liquides hexane, heptane, octane, benzĂšne, etc. et parfois solides paraffines, asphaltes, etc.. Le pĂ©trole contient des milliers de molĂ©cules diffĂ©rentes qu'il va falloir fractionner et transformer chimiquement pour obtenir des produits utilisables. Comment se forme le pĂ©trole ? Le pĂ©trole rĂ©sulte de la dĂ©gradation thermique de matiĂšres organiques contenues dans certaines roches les roches-mĂšres. Ce sont des restes fossilisĂ©s de vĂ©gĂ©taux aquatiques ou terrestres, de bactĂ©ries et d'animaux microscopiques sâaccumulant au fond des ocĂ©ans, des lacs ou dans les deltas. AppelĂ©s "kĂ©rogĂšne", ces rĂ©sidus organiques sont prĂ©servĂ©s dans des environnements oĂč les eaux sont dĂ©pourvues d'oxygĂšne, se mĂȘlant ainsi aux sĂ©diments minĂ©raux pour former la roche-mĂšre. Pendant des dizaines de millions dâannĂ©es, de nouveaux sĂ©diments vont continuer Ă s'accumuler, entraĂźnant la roche-mĂšre Ă de grandes profondeurs. GĂ©nĂ©ralement entre 2 500 et 5 000 m et sous lâaction des hautes tempĂ©ratures qui y rĂšgnent, le kĂ©rogĂšne se transforme craquage thermique en pĂ©trole liquide accompagnĂ© de gaz. Ă plus de 5 000 m, le pĂ©trole "craque" Ă son tour et se transforme en gaz. Plus lĂ©gers que lâeau, le pĂ©trole et le gaz remontent vers des niveaux de roches poreuses roche rĂ©servoir dans lesquels ils sont confinĂ©s si ceux-ci sont surmontĂ©s de roches impermĂ©ables roche couverture. Si rien ne les arrĂȘte, ils suintent Ă la surface. C'est l'origine des "mares" de pĂ©trole exploitĂ©es pendant l'AntiquitĂ© et dĂ©crites par Marco Polo que l'on peut voir par exemple au Moyen-Orient, au Venezuela et mĂȘme en France. DĂ©jĂ connu par les Romains, Le puy de la Poix dans l'Allier Ă proximitĂ© de Clermont-Ferrand est un suintement actif depuis au moins 2 000 ans. Concernant les Ă©manations gazeuses, la plus cĂ©lĂšbre est la Fontaine ardente au sud de Grenoble, dĂ©crite par Saint Augustin dĂšs le IVe siĂšcle et classĂ©e parmi les sept merveilles du DauphinĂ©. Lors de leur remontĂ©e vers la surface, les hydrocarbures peuvent rencontrer des failles ou des plis formant des "piĂšges" dans lesquels les hydrocarbures peuvent s'accumuler en grande quantitĂ©. Ce sont ces accumulations que recherchent les explorateurs pĂ©troliers et qui deviendront, si l'accumulation est suffisante, des gisements exploitables. Lâexploitation des pĂ©troles de schiste Produit dans la roche-mĂšre, une partie non nĂ©gligeable du pĂ©trole peut y rester piĂ©gĂ©e. Les roches-mĂšres Ă©tant trĂšs peu poreuses et impermĂ©ables, leur extraction nĂ©cessite l'utilisation de techniques de stimulation » dont lâempreinte environnementale nâest pas neutre forages horizontaux et fracturation hydraulique. Lâexploitation du pĂ©trole de schiste reprĂ©sente la moitiĂ© de la production de pĂ©trole des Ătats-Unis. DĂ©finition La roche-mĂšre est une roche argileuse prĂ©sentant un aspect feuilletĂ© d'oĂč la dĂ©nomination huile et gaz de schiste. LE pĂ©trole, Ă quoi ça sert ? Le pĂ©trole est devenu, Ă partir des annĂ©es 50, la premiĂšre source d'Ă©nergie dans le monde. Il satisfait plus de 30 % des besoins Ă©nergĂ©tiques. Câest la principale matiĂšre premiĂšre des carburants qui alimentent les transports voitures, camions, avions. C'est aussi une matiĂšre premiĂšre irremplaçable pour l'industrie de la pĂ©trochimie pour un grand nombre de produits de la vie quotidienne matiĂšres plastiques, peintures, colorants, cosmĂ©tiques, etc. Enfin, le pĂ©trole sert aussi comme combustible dans le chauffage domestique et comme source de chaleur dans l'industrie, mais dans une moindre mesure ; il ne reprĂ©sente que 4,6 % de l'Ă©lectricitĂ© mondiale, les autres sources dâĂ©nergie Ă©lectrique Ă©tant nombreuses nuclĂ©aire, charbon, au gaz, hydraulique, Ă©olienne Le pĂ©trole satisfait plus de 30 % des besoins Ă©nergĂ©tiques de la planĂšte. Les produits dĂ©rivĂ©s du pĂ©trole les principaux polymĂšres et leurs applications PVC polychlorure de vinyle, application tuyaux rigides gouttiĂšres, etc., gaines Ă©lectriques, profilĂ©s, huisseries fenĂȘtres. Jadis les disques 33, 45 et 78 tours. PolyĂ©thylĂšne basse densitĂ© objets pour l'industrie automobile, sacs d'emballage de supermarchĂ©, films travaux publics, tuyaux et profilĂ©s, sacs poubelles, articles injectĂ©s mĂ©nagers et jouets, sacs congĂ©lation. PolyĂ©thylĂšne haute densitĂ© bouteilles et corps creux, tuyaux, fibres, objets moulĂ©s par injection. PolytetrafluoroĂ©thylĂšne PTFE revĂȘtement des poĂȘles Tefal, autres applications en chimie, etc. PolypropylĂšne articles moulĂ©s par injection pour les industries automobile, Ă©lectromĂ©nager, ameublement, jouet, Ă©lectricitĂ©, alimentation boĂźtes et bouteilles diverses, fils, cordages, films, sacs d'emballage, boĂźtier de phare, etc. PolystyrĂšne et copolymĂšres associĂ©s ABS emballages barquettes blanches, bĂątiment isolation polystyrĂšne expansĂ©, Bic Cristal transparent, automobile, Ă©lectromĂ©nager, ameublement bureau et jardin, jouets, bagages, emballages pour cosmĂ©tiques, mĂ©dicaments et produits alimentaires, contreportes de frigo. Poly-isobutĂšne, encore appelĂ© caoutchouc butyl applications chambres Ă air. PolybutadiĂšne BR utilisĂ© principalement pour la fabrication des pneus. StyrĂšne butadiĂšne SBR rubber ou encore caoutchouc synthĂ©tique latex par exemple, styrĂšne + butadiĂšne Ă©lastomĂšres. Applications pneus et joints, amortisseurs, tapis transporteurs, semelles, garnitures de pompes. Rentrent aussi dans la composition des bitumes pour rendre le revĂȘtement plus souple. Acrylates et mĂ©thacrylates, polymĂ©thyle mĂ©thacrylate PMMA. Applications en peintures, revĂȘtement de surface, fibres, adhĂ©sifs, encres, verriĂšres vitrages caravanes, avions, bateaux, verres de lunettes, lavabos, baignoires cabines de douches. Polyamides famille des nylons 6-6, 6 et 11, 12. Fibres d'habillement, piĂšces mĂ©caniques de frottements, rĂ©servoir Ă essence, seringues. Kelvar tissĂ© gilet pare-balle. Fibres et rĂ©sines polyesters Ă partir de l'acide tĂ©rĂ©phtalique ex paraxylĂšne+ Ă©thylĂšneglycol fibre Tergal, polyĂ©thylĂšne tĂ©rĂ©phtalate PET pour bouteilles. PolyurĂ©thanes polycondensation de diisocyanate et de diols. Exemple ex TDI toluĂšne diisocyanate, MDI diphĂ©nylmĂ©thane 4-4 diisocyanate,ou HMDI version hydrogĂ©nĂ©e et pour les diols PEG polyĂ©thylĂšne glycol ou polypropylĂšne glycol, PPG. Applications mousses rigides isolation thermique et phonique et semi-rigides rembourrage ameublement, garnissage des fauteuils, etc., revĂȘtements et adhĂ©sifs, vernis peintures. En enduction pour rideaux, tentures, bĂąches et stores. Polycarbonate rentre dans la composition des gilets pare-balles, casques de motos, bidons, bouteilles, biberons, moulinets de canne Ă pĂȘche, verres de sĂ©curitĂ©, boĂźtiers photos, feux clignotants, etc. La consommation mondiale de pĂ©trole reprĂ©sente 97,4 millions de barils par jour Mb/j en 2017, soit l'Ă©quivalent de 1 127 barils ou 179 000 litres par seconde. Quelle est l'origine de l'unitĂ© baril de pĂ©trole ? L'origine de cette unitĂ© remonte aux annĂ©es 1860-1870. Ă cette Ă©poque, des barils fabriquĂ©s pour d'autres industries et commerces whisky, huile de baleine, sel, poissons, etc. Ă©taient employĂ©s pour le stockage et le transport par train, bateau ou mĂȘme diligence du pĂ©trole. Leur capacitĂ© variait de 30 Ă 50 gallons amĂ©ricains de 110 Ă 190 litres. Pour une question de rationalisation, il fut convenu d'utiliser des barils de 40 gallons 151 litres. Mais ces barils en bois n'Ă©taient pas parfaitement Ă©tanches et pour ĂȘtre sĂ»r que le client ne soit pas lĂ©sĂ©, on dĂ©cida de surdimensionner de 5 % le volume des barils qui passĂšrent Ă 42 gallons 159 litres. Ces tonneaux de chĂȘne rĂ©alisĂ©s par des menuisiers coĂ»taient beaucoup plus cher que le contenu. Quand le commerce du pĂ©trole devint plus important, on utilisa des moyens plus appropriĂ©s olĂ©oducs, citernes mais en gardant toujours la mĂȘme unitĂ©. En fait, lorsque l'Ă©quivalence "1 baril = 42 gallons" s'imposa dĂ©finitivement, la plupart du pĂ©trole n'Ă©tait dĂ©jĂ plus transportĂ© de cette maniĂšre. Le double "b" de l'abrĂ©viation" bbl" et non " bl" est encore sujet de discussion ! Il viendrait du "b" de blue barrels, semble-t-il parce que la Standard Oil of California utilisait des barils bleus pour les distinguer de ceux des autres compagnies, ou, selon une autre version, parce que la couleur bleue identifiait les barils de 42 gallons, ou enfin selon une troisiĂšme pour les distinguer des autres barils contenant notamment du whisky. Comment trouve-t-on le pĂ©trole ? Lâexploration pĂ©troliĂšre commence par lâidentification dâindices permettant de supposer oĂč se trouve le pĂ©trole et en quelle quantitĂ©. GĂ©ologue et gĂ©ophysicien collaborent Ă cette enquĂȘte minutieuse Ă fort enjeu Ă©conomique qui commence Ă la surface de la terre pour descendre vers le sous-sol. La gĂ©ologie pĂ©troliĂšre ou lâobservation de la surface Câest la premiĂšre Ă©tape, qui permet de repĂ©rer les zones sĂ©dimentaires mĂ©ritant dâĂȘtre Ă©tudiĂ©es plissements, failles, etc.. Les gĂ©ologues utilisent des photographies aĂ©riennes et des images satellites puis vont sur le terrain examiner les affleurements. Ces derniers peuvent en effet renseigner sur la structure en profondeur. Ensuite lâanalyse en laboratoire dâĂ©chantillons de roche prĂ©levĂ©s permet de dĂ©terminer lâĂąge et la nature des sĂ©diments afin de cerner les zones les plus prometteuses. Cette Ă©tape reprĂ©sente 5 % du budget consacrĂ© Ă la prospection. La gĂ©ophysique ou lâĂ©tude des profondeurs Son objectif donner le maximum dâinformations pour que les forages soient entrepris ensuite avec le maximum de chance de succĂšs. Il sâagit essentiellement dâaccumuler des donnĂ©es sismiques riches en informations, grĂące Ă une sorte dâ"Ă©chographie" du sous-sol ou "sismique rĂ©flexion". Ces donnĂ©es sont obtenues Ă lâaide de vibreurs pneumatiques ou autres qui gĂ©nĂšrent de mini-Ă©branlements du sous-sol. Les signaux recueillis en surface sont traitĂ©s par de puissants logiciels de calcul qui reconstituent lâimage du sous-sol. Les piĂšges possibles mis en Ă©vidence sont classĂ©s selon leur probabilitĂ© dâexistence et leur volume prĂ©visionnel. Cette Ă©tape reprĂ©sente 15 % du budget consacrĂ© Ă la prospection. VĂ©rification des hypothĂšses Câest lâĂ©tape du forage dâexploration qui seule permet de certifier la prĂ©sence de pĂ©trole. On perce la roche Ă lâaide dâun trĂ©pan. Ă terre, lâensemble du matĂ©riel est manipulĂ© Ă partir dâun mĂąt de forage. En mer, l'appareil de forage doit ĂȘtre supportĂ© au-dessus de l'eau par une plateforme mĂ©tallique spĂ©cialement conçue. Le coĂ»t du forage dâexploration varie de 500 000 ⏠à terre, Ă 15 M⏠pour les puits en mer. Cette Ă©tape qui dure de deux Ă six mois est la plus lourde dans le budget dâexploration 60 % en moyenne. Ăvaluer la rentabilitĂ© du gisement Avant dâenvisager lâexploitation, il faut Ă©valuer la rentabilitĂ© du gisement volume des rĂ©serves rĂ©cupĂ©rables et conditions de production ne peuvent ĂȘtre dĂ©terminĂ©s quâen procĂ©dant Ă des forages de dĂ©linĂ©ation en vue de dĂ©limiter le gisement. Des Ă©quipes pluridisciplinaires constituĂ©es de gĂ©ologues, de gĂ©ophysiciens, dâarchitectes pĂ©troliers, de foreurs, de producteurs et dâingĂ©nieurs de gisement sont chargĂ©es dâĂ©tudier les rĂ©sultats issus de la phase de prospection. Leurs conclusions sont dĂ©terminantes pour limiter les risques financiers que prennent les compagnies pĂ©troliĂšres. En effet, sur cinq forages dâexploration, un seul, en moyenne, met en Ă©vidence une quantitĂ© de pĂ©trole suffisante pour justifier Ă©conomiquement son exploitation. Comment extrait-on le pĂ©trole ? Câest la phase dâexploitation du gisement qui demande la mise en place de tout lâĂ©quipement nĂ©cessaire forage de production appelĂ© "puits de dĂ©veloppement", installation de production, Ă©quipements de traitement et de comptage et systĂšme dâĂ©vacuation du pĂ©trole. Cette phase, qui reprĂ©sente 40 Ă 60 % du coĂ»t total dâun projet, sâĂ©tale sur deux Ă trois ans. La technique de forage la plus rĂ©pandue est celle du forage Rotary qui sâest beaucoup renouvelĂ©e, en particulier avec les forages dĂ©viĂ©s â permettant de contourner un obstacle souterrain â ou horizontaux â permettant de traverser le rĂ©servoir sur toute sa longueur. Les puits multidrains, quant Ă eux, permettent de limiter le nombre de forages, en traitant plusieurs parties du rĂ©servoir Ă partir dâun point unique. OĂč sont situĂ©s les gisements de pĂ©trole ? On dĂ©nombre environ 30 000 gisements rentables, de quelques dizaines Ă quelques centaines de km2. Parmi eux, lâon distingue 450 Ă 500 gisements dits "gĂ©ants" avec des rĂ©serves supĂ©rieures Ă 70 millions de tonnes, dont une soixantaine de "super-gĂ©ants" avec des rĂ©serves supĂ©rieures Ă 700 millions de tonnes. Ces gisements sont trĂšs inĂ©galement rĂ©partis 60 % des "super-gĂ©ants" sont au Moyen-Orient et reprĂ©sentent 40 % des rĂ©serves prouvĂ©es de la planĂšte. Les 2/3 des rĂ©serves mondiales de pĂ©trole sont concentrĂ©es au Moyen-Orient. Les rĂ©serves prouvĂ©es une notion clĂ© Dans la mesure oĂč le pĂ©trole nâest pas une Ă©nergie renouvelable, lâĂ©valuation des rĂ©serves revĂȘt de lâimportance. Les rĂ©serves correspondent aux volumes de pĂ©trole rĂ©cupĂ©rables aux conditions techniques et Ă©conomiques du moment dans des gisements exploitĂ©s ou en passe de lâĂȘtre. Les rĂ©serves prouvĂ©es sont les quantitĂ©s de pĂ©trole dont l'existence est Ă©tablie et dont les probabilitĂ©s de rĂ©cupĂ©ration dans le cadre des donnĂ©es disponibles, de la technique d'extraction et des conditions Ă©conomiques, sont d'au moins 90 %. En moyenne seul 35 % des volumes de pĂ©trole contenus dans les gisements est rĂ©cupĂ©rĂ©. Une amĂ©lioration des techniques dâextraction peut permettre dâaccroĂźtre les rĂ©serves ; techniques qui, avec un prix Ă©levĂ© du baril, peuvent devenir rentables. Le pĂ©trole offshore Les bassins sĂ©dimentaires offshore situĂ©s par moins de 500 mĂštres d'eau reprĂ©sentent plus de 30 millions de km2, soit une superficie Ă©quivalente Ă celle de l'Afrique. C'est dans cette tranche d'eau que l'on trouve une grande partie des rĂ©serves et de la production mondiale actuelles 30 % de la production mondiale, 20 % des rĂ©serves. La production offshore est donc indispensable Ă notre approvisionnement Ă©nergĂ©tique. La production par grande profondeur d'eau > 1 000 m d'eau a connu des avancĂ©es technologiques majeures. Cette production reste cependant particuliĂšrement complexe et coĂ»teuse, et reprĂ©sente, encore aujourd'hui, un challenge technologique, les cibles de l'exploration Ă©tant toujours plus profondes, plus complexes. La production de pĂ©trole offshore Ă©tait en 2017 de 27 Mb/j soit 29 % de la production mondiale. Les trois plus gros producteurs sont lâArabie saoudite, les Ătats-Unis et la Russie. Comment transporte-t-on le pĂ©trole ? Les zones de production Ă©tant concentrĂ©es gĂ©ographiquement, elles sont souvent Ă©loignĂ©es des zones de consommation vers lesquelles le pĂ©trole devra ĂȘtre acheminĂ©, par voie maritime ou par olĂ©oduc le principal atout du transport maritime est la souplesse Ă chaque instant, on peut modifier la destination d'un navire, lâolĂ©oduc ou pipeline reprĂ©sente un lourd investissement, mais il offre un faible coĂ»t dâutilisation. Le raffinage, une Ă©tape clĂ© Le pĂ©trole brut nâest pas utilisĂ© tel quel, mais transformĂ© en diffĂ©rents produits finis carburants, combustibles, matiĂšres premiĂšres pour la pĂ©trochimie et autres produits spĂ©cifiques bitume, huiles lubrifiantes. Câest l'objectif du raffinage mettre Ă la disposition du consommateur des produits de qualitĂ©, dans le respect de normes prĂ©cises, notamment environnementales, et aux quantitĂ©s requises par le marchĂ©. Cette Ă©tape regroupe diffĂ©rentes opĂ©rations âą lâobtention de produits intermĂ©diaires par distillation Les trois principales "coupes" pĂ©troliĂšres sont obtenues dans une tour de distillation les lĂ©gers gaz, naphta et essences, les moyens kĂ©rosĂšne, diesel et fuel domestique et les lourds fuel lourd ou rĂ©sidu atmosphĂ©rique. âą lâamĂ©lioration de la qualitĂ© Cette opĂ©ration consiste Ă Ă©liminer, dans les diffĂ©rentes coupes, certains composĂ©s indĂ©sirables comme le soufre. âą la transformation de coupes lourdes en coupes lĂ©gĂšres Ă l'aide de procĂ©dĂ©s dĂ©diĂ©s, les produits lourds de moins en moins consommĂ©s type fuel lourd sont transformĂ©s en produits moyens fortement demandĂ©s essence et kĂ©rosĂšne. Les unitĂ©s de raffinage impliquĂ©es sont "spĂ©cifiques". Elles doivent gĂ©nĂ©ralement travailler Ă haute tempĂ©rature et/ou forte pression pour gĂ©nĂ©rer des hydrocarbures plus lĂ©gers, par craquage, et amĂ©liorer leur qualitĂ©, la plupart des composĂ©s indĂ©sirables soufre, mĂ©taux, etc. Ă©tant plutĂŽt concentrĂ©s dans les coupes initialement lourdes. âą la prĂ©paration finale des produits par mĂ©lange On obtient les produits finis par mĂ©lange des produits intermĂ©diaires ou semi-finis. Pour faire face Ă cette sĂ©rie dâopĂ©rations, les raffineries doivent disposer dâimportants volumes de stockage, dâinstallations de rĂ©ception des produits bruts et dâexpĂ©dition des produits finis. Les Ă©tapes du raffinage Fil d'actualitĂ©s LepĂ©trole est un mĂ©lange d'hydrocarbures (molĂ©cules formĂ©es d'atomes de carbone et d'hydrogĂšne) et de molĂ©cules contenant Ă©galement d'autres atomes, principalement du soufre, de l'azote et de l'oxygĂšne. Certains de ses constituants sont, Ă tempĂ©rature et Ă pression ambiantes, gazeux (mĂ©thane, propane, etc.), liquides (hexane Nous ne sommes pas tous Ă©gaux face au froid. Alors que certaines ressortent les Ă©charpes et les plaids Ă la moindre chute de tempĂ©rature, dâautres se baladent encore en t-shirt l'hiver. Cette diffĂ©rence de sensibilitĂ© au froid sâexpliquerait, selon une Ă©tude rĂ©cente, par lâabsence ou la prĂ©sence dans nos fibres musculaires⊠dâune protĂ©ine. Plus de muscles rouges ou plus de muscles blancs ?Une Ă©tude menĂ©e par des chercheurs de lâInstitut Karolinska rĂ©vĂšle en effet quâenviron milliard de personnes dans le monde seraient naturellement plus rĂ©sistantes au froid grĂące Ă lâabsence de la protĂ©ine α-actinine-3 dans leurs fibres musculaires. Pour dĂ©montrer ces rĂ©sultats, les chercheurs ont recrutĂ© 42 hommes ĂągĂ©s de 18 Ă 40 ans. Ils leur ont demandĂ© de se plonger dans de lâeau Ă 14 °C. AprĂšs 20 minutes, les participants devaient sortir du bain pour se "reposer" 10 minutes Ă tempĂ©rature ambiante, puis rĂ©itĂ©rer lâexpĂ©rience en alternance 20 minutes dâeau froide/10 minutes de repos jusquâĂ faire descendre leur tempĂ©rature corporelle Ă 35,5 °C ou jusquâĂ atteindre les 120 minutes. Durant ce temps, les chercheurs mesuraient prĂ©cisĂ©ment lâactivitĂ© Ă©lectrique des muscles des participants pour en Ă©tudier leur teneur en protĂ©ines. Lire aussi Comment se rĂ©chauffer en tĂ©lĂ©travail pendant les grands froids ? Les participants dĂ©pourvus de protĂ©ine α-actinine-3 avaient plus de fibres musculaires Ă contraction lente muscles rouges et Ă©taient plus aptes Ă supporter le froid, en partie car ce type de fibres dĂ©pense moins dâĂ©nergie. En revanche, les participants chez qui les chercheurs avaient dĂ©tectĂ© de la protĂ©ine α-actinine-3 avaient plus de fibres musculaires Ă contraction rapide muscles blancs et par consĂ©quent, Ă©taient moins rĂ©sistants au froid. Plus rĂ©sistant au froid mais moins explosifComme les personnes ne possĂ©dant pas de protĂ©ine α-actinine-3 possĂšdent dâavantage de fibres musculaires Ă contraction lente muscles rouges, cela signifie Ă©galement quâelles sont moins performantes dans leur activitĂ© sportive. En effet, comme les muscles se contractent plus lentement, cela les dĂ©savantage dans les sports qui nĂ©cessitent force et explosivitĂ©. En revanche, câest plutĂŽt pratique pour les sports dâendurance. Lire aussi En plein boum, les sĂ©ances de fitness sur TikTok sont-elles vraiment efficaces ? A contrario, les frileux - qui possĂšdent donc plus de muscles blancs Ă contraction rapide - sont plus "forts" dans les sports de force et moins performants en endurance. Une mutation vieille de ansPour les chercheurs, cette mutation gĂ©nĂ©tique qui consiste Ă ne plus possĂ©der de protĂ©ine α-actinine-3 se serait produite il y a environ ans. Elle aurait permis aux Homo Sapiens qui migraient de lâAfrique vers lâEurope et lâExtrĂȘme Orient de mieux supporter les diffĂ©rences de tempĂ©ratures. Aujourdâhui, on estime qu'une personne sur cinq dans le monde serait dĂ©pourvue de α-actinine-3. Pour en savoir plus, consultez lâĂ©tude publiĂ©e dans la revue American Journal of Human Genetics. PARTAGERSur le mĂȘme sujetArticles recommandĂ©s pour vous Cest autant dâargent en moins sur le compte en banque de lâexploitation familiale. Moins de rĂ©colte ne signifie pas moins de charges de travail. Au contraire, cela demande plus de tempsGel, grĂȘle, neige, sĂ©cheresse... depuis 2018, les calamitĂ©s venues du ciel s'abattent sur Elodie, une arboricultrice de Bourg-lĂšs-Valence. Pour la quatriĂšme annĂ©e consĂ©cutive, elle risque de perdre sa rĂ©colte d'abricots. Elle a lancĂ© une cagnotte en ligne pour sauver sa production. Ălodie Merlin, arboricultrice Ă Bourg-lĂšs-Valence, fait de la vente directe. Depuis plusieurs annĂ©es, la toute petite exploitation vit au grĂ© des alĂ©as mĂ©tĂ©orologiques. Ses vergers ont subi le gel, la grĂšle et la neige. Ses arbres n'ont pas Ă©tĂ© non plus Ă©pargnĂ©s par la sĂ©cheresse. Ces calamitĂ©s climatiques qui se sont succĂ©dĂ©es, trois annĂ©es de suite. En 2018, elle a perdu 85 % de sa rĂ©colte dâabricots Ă cause du gel. En 2019, câest la grĂȘle qui a ravagĂ© 90 % de sa production. Enfin, en 2020, nouvelle offensive du gel qui a encore dĂ©truit la quasi totalitĂ© de ses fruits. "... AprĂšs ces trois derniĂšres rĂ©coltes perdues, Elodie craignait de voir sa production d'abricots une nouvelle fois en pĂ©ril Ă cause du gel. Le vent glaçant qui a soufflĂ© en fin de semaine et ce week-end a fait craindre le pire. Des chaufferettes, une protection contre le gelL'arboricultrice de la Ferme de la Gamelle veut Ă©viter une nouvelle catastrophe et espĂšre sauver sa production des tempĂ©ratures nĂ©gatives. ChargĂ©s de fleurs, ses arbres sont Ă prĂ©sent Ă la merci des gelĂ©es nocturnes. Difficile pour la petite exploitation de s'Ă©quiper de chaufferettes ou de bougies. Alors Elodie Merlin a donc dĂ©cidĂ© de faire appel Ă la solidaritĂ© et Ă la gĂ©nĂ©rositĂ© des internautes et de sa clientĂšle. Elle a lancĂ© une cagnotte en ligne ce vendredi 12 mars pour rĂ©colter de l'argent et s'Ă©quiper pour protĂ©ger ses abricotiers du froid. Un vĂ©ritable appel Ă l'aide. Les chaufferettes sont des tubes de mĂ©tal de 25 centimĂštres de diamĂštre dans lesquels on fait brĂ»ler une bĂ»che de bois compressĂ©. La combustion dĂ©gage assez de chaleur pour sauver les bourgeons. Pour protĂ©ger des tempĂ©ratures nĂ©gatives et du gel ses trois hectares dâabricotiers, l'arboricultrice a besoin d'au moins 300 chauferettes par hectare. Des Ă©quipements qui coĂ»tent 50 euros piĂšce. Elodie a fait l'addition pas moins de euros."Ăa refroidit!!" ironise-t-elle sur sa page Facebook. "Il mâen faudrait 150 minimum, pour limiter la casse", indique Elodie."Je ne peux pas aller Ă la banque pour faire un crĂ©dit .... Alors que derriĂšre je n'ai pas d'argent qui rentre, je ne pourrai pas rembourser mon crĂ©dit. Ce n'est pas possible. Alors j'ai fait un message et des clients m'ont dit - il faut faire une cagnotte", explique Elodie Ă la tĂȘte d'une toute petite exploitation reprise en 2006. "Ils m'ont aidĂ©, ils ont cherchĂ© et de lĂ , c'est parti". En une semaine, l'arboricultrice a collectĂ© un peu plus de 750 euros auprĂšs d'une vingtaine de participants. GrĂące Ă ces dons, l'arboricultrice a dĂ©jĂ pu acheter 28 chaufferettes supplĂ©mentaires. En plus de l'argent, "deux agriculteurs ont aussi donnĂ© des bougies. On va pouvoir sauver une variĂ©tĂ© d'abricots, c'est extraordinaire", a expliquĂ© Elodie, trĂšs touchĂ©e par ce geste de solidaritĂ©.
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