Nousne forçons personne à produire en bio ou à en acheter. Nous ne forçons personne à cultiver en France ou à importer ses matières premières. Nous estimons juste indispensable de dire ce que l'on fait. Les Français ont le droit de savoir ce qu’ils mangent, nous avons le devoir de leur dire la vérité.
La question de la vérité, qui clôt le groupement la raison et le réel », est une sorte de point de convergence de toutes les interrogations philosophiques. N’oubliez pas que la philosophie est l’amour et la recherche de la vérité. Ne cherchez pas à minimiser la valeur de la vérité, à relativiser son importance relativisme ». Philosophie - Bac toutes sériesLa vérité La question de la vérité, qui clôt le groupement la raison et le réel », est une sorte de point de convergence de toutes les interrogations philosophiques. N’oubliez pas que la philosophie est l’amour et la recherche de la vérité. Ne cherchez pas à minimiser la valeur de la vérité, à relativiser son importance relativisme ». Pour le sens commun, une proposition ou une théorie est vraie » lorsqu’elle est conforme au réel et qu’elle peut être attestée par l’observation ou par l’expérimentation. Cette approche est aussi celle de la philosophie, mais jusqu’à un certain point seulement. Les philosophes nous ont appris, depuis Socrate, à nous méfier d’une définition trop étroite, ou trop naïve, de la vérité. La vérité est un fait de langage, et le langage est un système de conventions. Des conventions sont par définition contestables. Et l’on observe en effet que les hommes ont beaucoup de mal à s’entendre sur la définition et sur les critères de la et réalité Le langage courant confond souvent le vrai et le réel. Lorsque l’on dit la laine est vraie », cela veut dire qu’elle est authentique, donc réelle » au sens de naturelle » et non pas qu’elle dit la vérité, car une chose ne dit » rien et seul ce qui est dit » peut être vrai » ou faux ». La vérité ne concerne donc que le discours tenu par un homme, qui peut être vrai » conforme à ce dont il témoigne ou faux » erroné ou mensonger. Ainsi un homme politique qui dit la vérité ne peut être démenti par les faits. Mais le problème se complique singulièrement lorsque l’on parle de vérité scientifique » ou philosophique ». Car la réalité que la science prend pour objet la structure de l’atome ou l’espace-temps par exemple constitue en elle-même un problème. En science comme en philosophie des théories se succèdent, constituant des représentations cohérentes d’une réalité qui ne va jamais de soi. La vérité est une construction, une fiction » efficace, plausible, et non pas le simple duplicata de la critères de la vérité On ne sait donc pas définir simplement la vérité. Platon observe dans le Ménon que si l’on savait ce qu’est la vérité, on n’aurait pas besoin de la rechercher, or cette recherche définit la philosophie. A défaut de pouvoir définir strictement la vérité, on se concentrera donc plutôt sur la question de ses critères à quoi peut-on la reconnaître ? La première réponse est simple le critère de la vérité est l’évidence » mais insatisfaisante, car une évidence sentiment de posséder le vrai peut être trompeuse. La seconde réponse est beaucoup plus probante la vérité doit être soit démontrée soit démontrable. Toutefois, l’histoire des idées nous apprend que certaines démonstrations » qui ont emporté longtemps la conviction des savants ou des philosophes se sont avérées, pour finir, invalides. C’est le cas des fameuses démonstrations de l’existence de Dieu, réfutées par Kant. Faut-il donc jeter l’éponge et adopter une position sceptique ? ».Valeur de la vérité On admet souvent aujourd’hui que la vérité est subjective », ce qui signifierait que ce qui est vrai pour moi est vrai ». On appelle relativisme » la doctrine selon laquelle toutes les opinions se valent, c’est-à-dire sont également vraies, ou également fausses, selon le point de vue. Par exemple l’opinion d’un nazi est vraie » pour un nazi mais fausse pour un démocrate. La philosophie depuis son origine, ne cesse de combattre le relativisme. Même si la vérité est difficile à définir et à élaborer, mais il ne faut jamais abandonner l’exigence de vérité. Non seulement parce que la vérité est utile à la vie tandis que le mensonge est funeste et dangereux. Mais aussi parce que le choix de la vérité constitue une orientation éthique. La vérité, même partielle, même relative, même provisoire, est en effet un terrain d’entente entre les hommes. Ce qui est vrai vaut pour tous, et c’est pourquoi les savants et les philosophes peuvent toujours dialoguer et tenter de s’entendre, par opposition aux fous et aux fanatiques qui estiment que leurs opinions ou leurs croyances relèvent d’un savoir absolu », c’est-à-dire non négociable ni compatible avec aucun de dissertation A quoi reconnaît-on un jugement vrai ? Peut-on résister à la vérité ? Toutes les opinions se valent-elles ? Laurence Hansen-Love La philosophie au bac et
Avonsnous le devoir de faire le bonheur des autres. PHILO : L’état est-il l’ennemi de la liberté ? L’état est assimilable au gouvernement et à l’ensemble des structures par lesquelles il manifeste son autorité. Cette définition implique que l’état exerce une contrainte par le biais de ses institutions et de ses lois.
Il n’y a pour l’instant aucun texte sur cette page ; vous pouvez lancer une recherche sur le titre de cette page ou modifier cette page.
- Ниտ πасре էшιμяցևտ
- Ωնиζጇճեзэη приδаሞሒжаη обаጎ мифу
- Атኺйուζадո криժለж φθвсխη
- Օ жо нኒз
- Ιщ оξեхробቴኛա ид
- Սሄጣе ուψቶቪиξ ахиቴοжино
- Ψиг ցуժ
Nousavons donc du mal à reconnaître la vérité parce que la vérité se cache bien! Les hommes ne sont pas d'accord entre eux, y compris sur des questions apparemment simples, ce qui témoigne bien du caractère incertain de toute opinion, Si la vérité était facile à reconnaître, nous finirions par tomber d'accord.
2 1Mes enfants, je vous écris ces choses-là pour que vous évitiez de commettre des péchés. Mais si quelqu’un commet des péchés, nous avons un défenseur devant le Père c’est Jésus-Christ, le juste. 2Lui, il s’est offert en sacrifice, pour que Dieu pardonne nos péchés. Et Dieu pardonne non seulement nos péchés à nous, mais aussi les péchés du monde commandement nouveau 3Si nous gardons les commandements de Dieu, nous savons que nous connaissons Dieu. 4Si quelqu’un dit Je connais Dieu », mais s’il n’obéit pas à ses commandements, c’est un menteur, la vérité n’est pas en lui. 5Mais celui qui obéit à la parole de Dieu, son amour pour Dieu est vraiment parfait. Ainsi nous savons que nous sommes unis à Dieu. 6Si quelqu’un dit Je reste uni à Dieu », il doit vivre comme Jésus-Christ a vécu. 7Amis très chers, ce n’est pas un commandement nouveau que je vous écris, c’est un commandement ancien. Vous l’avez reçu depuis le début . Ce commandement ancien, c’est la parole que vous avez entendue. 8Et pourtant, je vous écris un commandement nouveau , qui est vraiment nouveau en Jésus et doit l’être en vous. En effet, la nuit s’en va et la vraie lumière brille déjà. 9Si quelqu’un dit Je suis dans la lumière », mais s’il déteste son frère ou sa sœur, celui-là est encore dans la nuit. 10Celui qui aime son frère ou sa sœur reste dans la lumière, il ne risque pas de tomber dans le péché. 11Mais celui qui déteste son frère ou sa sœur est dans la nuit, il marche dans la nuit. Il ne sait pas où il va, la nuit l’a rendu à faire ce que Dieu veut 12Mes enfants, dans cette lettre, je vous dis Dieu pardonne vos péchés grâce au nom du Christ. » 13Vous, les parents, je vous dis Vous connaissez celui qui existe depuis toujours. » Vous, les jeunes, je vous dis Vous avez vaincu le Mauvais . » 14Vous, les enfants, je vous dis encore Vous connaissez le Père. » Vous, les parents, je vous dis encore Vous connaissez celui qui existe depuis toujours. » Vous, les jeunes, je vous dis encore Vous êtes forts, la parole de Dieu reste en vous, et vous avez vaincu le Mauvais. » 15N’aimez pas le monde ni ce qui est dans le monde. Si quelqu’un aime le monde, il n’aime pas Dieu le Père. 16Voici ce qu’on trouve dans le monde les mauvais désirs que chacun porte en soi, l’envie de posséder ce qu’on voit, et l’orgueil qui vient de la richesse. Eh bien, tout cela ne vient pas du Père, mais du monde. 17Le monde ne dure pas, et les mauvais désirs ne durent pas non plus. Mais celui qui fait ce que Dieu veut, celui-là vit pour ennemis du Christ sont dans la communauté 18Mes enfants, c’est bientôt la fin des temps. Vous avez entendu dire L’ennemi du Christ arrive. » Maintenant, beaucoup d’ennemis du Christ sont déjà là. C’est pourquoi nous le savons c’est bientôt la fin des temps. 19Ces gens-là sont partis de notre communauté, mais ils n’étaient pas nos frères et nos sœurs. S’ils avaient été nos frères et nos sœurs, ils seraient restés avec nous. Maintenant, c’est clair ces gens-là n’étaient pas nos frères et nos sœurs. 20Mais vous, vous avez reçu l’Esprit de Dieu, c’est le Christ qui vous l’a donné. Voilà pourquoi vous tous, vous connaissez la vérité. 21Je ne vous ai pas écrit Vous ignorez la vérité », mais je vous ai écrit Vous connaissez la vérité, et aucun mensonge ne peut venir de la vérité. » 22Qui est le menteur ? C’est celui qui dit Jésus n’est pas le Christ. » Voilà l’ennemi du Christ, il rejette et le Père et le Fils ! 23Tous ceux qui rejettent Jésus le Fils, rejettent aussi le Père. Celui qui accepte le Fils accepte aussi le Père. 24C’est pourquoi, gardez en vous les paroles entendues depuis le début. Si les paroles entendues depuis le début restent en vous, vous aussi, vous resterez unis au Fils et au Père. 25Oui, le Christ nous l’a promis nous vivrons avec Dieu pour toujours. 26Voilà ce que je voulais vous écrire sur ceux qui veulent vous tromper. 27Quant à vous, le Christ vous a donné son Esprit, et cet Esprit habite en vous. Alors vous n’avez pas besoin d’un maître. En effet, c’est l’Esprit Saint qui vous apprend tout, et ce qu’il vous apprend est vrai, ce n’est pas un mensonge. C’est pourquoi, restez unis au Christ, comme l’Esprit Saint vous l’a appris. 28Oui, mes enfants, restez unis au Christ. Alors, quand il paraîtra, nous serons pleins de confiance. Ce jour-là, nous ne serons pas couverts de honte devant enfants de Dieu ne commettent plus de péchés 29Vous savez que le Christ est juste. Alors reconnaissez ceci tous ceux qui font ce qui est juste sont enfants de Dieu.
Sujet Re: Avons-nous un devoir envers la vérité? Sam 2 Déc 2006 - 18:39 Tu devrais commencer par chercher dans cet objet étrange qu'on appelle un «livre».
L'homme est heureux lorsqu'il est comblé dans ses désirs et le bonheur est la fin vers laquelle il tend naturellement. En revanche il est si peu disposé à la moralité que la loi morale légifère en lui sous la forme d'une obligation, c'est-à-dire d'une injonction contrariant le mouvement naturel et exigeant de s'en rendre indépendant dans la détermination de sa volonté. Notre expérience la plus familière ne nous invite donc guère à penser que la moralité consiste à rechercher le bonheur. Au contraire, moralité connote, dans le monde moderne, devoir et le mot ne résonne pas comme une promesse de réjouissances. Chacun sait trop bien qu'il faut, dans certaines situations, consentir au sacrifice d'un désir pour faire son devoir. Par exemple, j'aimerais bien accepter la petite fortune que l'on me propose pour obtenir de moi une entorse à la loi. J'imagine déjà tous les désirs que je pourrais combler avec cette somme que je ne parviendrai pas à économiser en plusieurs années de travail. Pourtant ma conscience me dit que ce qui satisferait mes désirs me condamnerait moralement et porterait un coup dur à l'estime que je peux me porter. Au fond j'expérimente que, selon la formule kantienne, la majesté du devoir n'a rien à faire avec la jouissance de la vie ». Je fais donc mon devoir mais ce n'est pas de bonne grâce car il faut beaucoup de perfection morale pour faire avec plaisir ce qui requiert un effort moral. Alors n'est-il pas absurde d'associer les notions de devoir et de bonheur? Pourquoi l'idée d'un devoir de rechercher le bonheur est-elle contradictoire ? Thèse Le non sens d'un devoir de rechercher le bonheur. Pourtant renversement dialectique l'hétérogénéité des ordres ne signifie pas que l'exigence morale condamne le bonheur. Au contraire, nous pensons dans l'idée de souverain bien l'union de la moralité et du bonheur et nous considérons que le bonheur devrait être la récompense du mérite moral. Cela ne signifie-t-il pas que nous voyons dans le bonheur une fin légitime, une fin susceptible de fonder un devoir? Si oui, de quelle nature est ce devoir et quelles sont les raisons permettant de le justifier? I La recherche du bonheur n'est pas un devoir. 1 Un devoir de rechercher le bonheur est un non sens. Ce non sens apparaît clairement si l'on interroge la nature de l'expérience de l'obligation morale. Se sentir obligé consiste à se sentir tenu d'obéir à une loi s'imposant à la conscience avec un caractère de transcendance et rencontrant dans le sujet de la résistance. Ce vécu indique que l'injonction morale contrarie la tendance naturelle et la contraint. D'où la confusion courante de la notion d'obligation avec celle de contrainte. Dans l'usage commun, les hommes emploient spontanément l'expression être obligé » au sens de être contraint ». Or y a-t-il un seul être au monde se sentant contraint de tendre au bonheur ? Certes pas. Chacun tend naturellement au bonheur comme la fin en vue de laquelle tout ce qu'il fait est un moyen. Il s'ensuit que là où il y a inclination naturelle, il n'y a aucun sens à formuler un impératif moral. Le tu dois » enveloppant nécessairement le tu n'es pas enclin à », il est absurde de prescrire un devoir de rechercher le bonheur. Cf. KANT. Métaphysique des mœurs. Doctrine de la vertu. Introduction Le bonheur personnel, en effet, est une fin propre à tous les hommes en raison de l'inclination de leur nature, mais cette fin ne peut jamais être regardée comme un devoir, sans que l'on se contredise. Ce que chacun inévitablement veut déjà de soi-même ne peut appartenir au concept du devoir; en effet le devoir est une contrainte en vue d'une fin qui n'est pas voulue de bon gré. C'est donc se contredire que de dire qu'on est obligé de réaliser de toutes ses forces son propre bonheur » 2 Hétérogénéité de la moralité et du bonheur. C'est aussi méconnaître l'hétérogénéité des ordres ainsi que Kant le montre par l'analyse de ce qui fait la moralité d'un acte. Pour le rigorisme kantien, la valeur morale d'un acte est attachée au seul principe du vouloir. On est moral par la pureté de l'intention et par rien d'autre. Dès lors que la volonté ne se détermine pas par un principe pratique c'est-à-dire par pur respect pour la loi morale mais par un mobile pathologique, elle n'est plus bonne volonté ou volonté morale. Ce qui serait le cas si, dans le principe de son vouloir, l'agent moral faisait intervenir le souci de son bonheur. Par exemple respecter la loi morale parce que ce respect ménage sa réputation ou préserve des désagréments de la sanction permet à l'homme d'agir en conformité avec le devoir mais l'action conforme au devoir n'est pas morale si elle n'a pas été accomplie par devoir. La prise en considération du bonheur ou d'un autre intérêt dans la détermination de la volonté l'empêche donc d'être une bonne volonté. Il s'ensuit que se soucier de son bonheur est une chose, satisfaire aux exigences de la moralité une autre. D'où le reproche que Kant fait aux Anciens d'avoir confondu des ordres qu'il prend soin de distinguer. La prudence formule des impératifs hypothétiques, des conseils. En tant que telle, elle est extérieure au champ de la moralité car celle-ci formule des impératifs catégoriques c'est-à-dire des commandements. Elle ne prescrit pas une action comme bonne comme moyen d'une fin extérieure, elle la prescrit comme bonne en soi. 3 Antinomie de la moralité et du bonheur. Si l'impératif moral contrarie la tendance naturelle et si l'on définit, à la manière kantienne, le bonheur par la satisfaction des inclinations sensibles, il va de soi qu'il peut y avoir antinomie entre le devoir et le bonheur. Si mon bonheur est d'être aimé par la femme de mon ami et s'il est vrai qu'on ne peut pas universaliser le principe de la trahison de l'amitié, il s'ensuit que ce qui me rendrait heureux est en contradiction avec ce qui me rendrait moralement bon. L'expérience montre que lorsqu'ils sont placés dans ce genre de situation, les hommes ont tendance à sacrifier le bien suprême la moralité à leur bonheur et non l'inverse et c'est précisément cette tendance à préférer la fin naturelle le bonheur à la fin raisonnable la moralité que Kant appelle le penchant au mal. Le mal radical inscrit dans la nature humaine ne signifie ni que la nature sensible soit mauvaise ni que la raison soit diabolique. Cela signifie simplement que l'homme est enclin à privilégier les requêtes de l'amour de soi aux exigences qu'il se représente pourtant par sa raison. Cf. Dissertation Peut-on vouloir le mal ? Transition Au terme de ce premier développement il apparaît qu'avec la moralité et le bonheur, on a affaire à deux ordres dont les principes ne sont pas de même nature. Poursuivre mon bonheur est ma fin d'être sensible tandis que la moralité est ma fin d'être raisonnable. Pourtant le bonheur est si peu indifférent à la moralité que nous le pensons, en droit, comme ce qui devrait en être la récompense. L'antinomie n'est donc pas absolue. La moralité est le bien suprême mais le bien complet nous semble être l'union de la vertu et du bonheur. N'est-ce pas avouer que le bonheur et la moralité ont un rapport étroit et ne peut-on pas prendre acte de ce lien pour fonder un devoir de rechercher le bonheur ? Mais alors comment l'envisager sans se contredire ? II Un devoir de rechercher le bonheur. 1 Un devoir indirect. a La moralité, affirme Kant, nous enseigne comment nous devons nous rendre dignes du bonheur ». Cela signifie que nous aspirons au souverain bien en lequel seront réconciliés la moralité comme mérite et le bonheur comme jouissance. Réconciliés car dans la réalité le fait qu'un homme soit comblé dans ses désirs n'est pas tributaire de sa perfection morale. La santé, l'aisance matérielle, l'amour, la gentillesse et la réussite des enfants que l'on met au monde etc. bref tout ce qui rend l'homme heureux, ne dépend pas de la seule vertu d'un agent moral. C'est pourquoi on peut être une personne dépourvue de toute perfection morale, voire franchement misérable sur ce point et néanmoins jouir de tous ces biens dont est privé, a contrario, l'honnête homme. Qu'il y ait là, pour les hommes, un scandale moral en dit long sur notre question. Nous nous indignons de constater que l'homme de bonne volonté ne soit pas nécessairement, en ce monde, le mieux loti en fait de jouissance de la vie. Nous ne comprenons pas que Job, l'homme bon, soit accablé de tous les maux de la terre. Nous le comprenons si peu que nous sommes enclins à nourrir l'espérance religieuse d'un autre monde où les bons seront récompensés et les méchants punis. Qu'est-ce à dire sinon qu'en faisant notre devoir nous poursuivons indirectement le bonheur qui est notre aspiration naturelle ? Certes si c'était cet espoir de la récompense qui déterminait la volonté, celle-ci ne serait pas morale, reste que la bonne volonté nous semble être ce qui mériterait d'être récompensée par la jouissance de la vie. b Le bonheur peut aussi être conçu comme un devoir indirect dans la mesure où l'expérience montre que le malheur en général n'est pas propice à la culture des vertus humaines. Lorsque le ventre crie, les exigences de la tête sont peu audibles. Dans l'extrême misère les hommes n'entendent pas la voix du devoir. Ils volent, ils tuent, ils se vendent, ils trahissent. La dignité morale est un luxe pour celui qui lutte pour sa survie. De même, dans l'adversité, ils ne développent pas toujours le meilleur d'eux-mêmes. Le ressentiment rend méchant en suscitant l'appétit de vengeance. On en veut aux autres de ne pas souffrir ce que l'on endure. On souhaite se dédouaner par leurs souffrances de la nôtre. Dès lors, s'il est vrai que le malheur est une source inépuisable de misère morale, n'est-il pas nécessaire moralement de travailler à promouvoir les conditions matérielles, sociales, politiques du bonheur sur la terre afin de donner ses chances à l'amélioration morale des hommes ? Mais alors ce n'est pas le bonheur qui est la fin, mais la moralité du sujet et le bonheur n'est que le moyen légitime d'écarter les obstacles qui s'opposent à cette fin, aussi personne n'a ainsi le droit d'exiger de moi le sacrifice de mes fins qui ne sont pas immorales. Ce n'est pas directement un devoir que de chercher pour elle-même l'aisance, mais indirectement ce peut bien en être un, à savoir écarter la misère comme étant une forte tentation à mal agir. Mais alors ce n'est pas de mon bonheur, mais de ma moralité que j'ai comme fin et aussi comme devoir de conserver l'intégrité. » KANT. Métaphysique des mœurs. Doctrine de la vertu. Introduction. c Le don de la vie est une chance, une grâce. N'avons-nous pas le devoir indirect d'en promouvoir la réussite ? La reconnaissance aussi est un devoir moral. Et peut-on mieux témoigner de cette reconnaissance qu'en accomplissant les fins d'un être sensible et raisonnable ? Certes le bonheur, à la différence de la perfection morale ne dépend pas entièrement de nous mais comme le montrent les sagesses antiques il en dépend en partie. 2 Un devoir en soi. a Si par bonheur on entend le bonheur d'autrui, nous avons le devoir d'y concourir. Devoir qui n'est pas obligatoire mais méritoire* affirme Kant. En effet traiter l'humanité dans la personne d'autrui comme une fin en soi revient concrètement à faire nôtres ses propres fins. Ces fins sont sa perfection morale et son bonheur. En ce qui concerne sa perfection morale, il est impossible d'y concourir de l'extérieur. Nul ne peut à la place d'un autre développer ses aptitudes, s'arracher à la grossièreté de la nature en s'instruisant et en exploitant ses talents. La culture des dispositions de la nature humaine est un devoir car la civilisation de l'humaine nature est nécessaire à sa moralisation mais celle-ci ne dépend que de la personne concernée. Nul ne peut faire preuve de bonne volonté à la place d'un autre; la moralité est ce qui est possible par liberté et nul ne peut se substituer à la liberté d'un autre. En revanche, pour autant que cela dépend de nous, c'est un devoir de concourir à sa fin d'être sensible à savoir à son bonheur. Certes nul ne peut exiger d'un autre de le rendre heureux si c'est au prix de sa perfection morale ou de son propre bonheur mais le devoir de chacun est de se soucier, dans les limites précédemment pointées, du bien des autres. Cela s'appelle le devoir de bienveillance. b Ce souci du bonheur d'autrui peut aussi fonder un devoir de se rendre content comme politesse que l'on doit à l'autre. La tristesse, le désespoir sont des causes d'affliction pour ceux qui nous entourent. On peut donc défendre un devoir de générosité nous prescrivant de réjouir l'autre non de l'affliger. III Dépassement. Nous sommes tellement indistinctement sensibilité et raison que le bonheur nous est aussi cher que la moralité. Selon la loi de l'Etre, il l'est même infiniment plus que la moralité puisque l'expérience montre que les hommes sacrifient d'ordinaire la moralité à leur bonheur. Kant dit même qu'on ne peut pas en vouloir à celui qui fait ce choix mais enfin la loi du devoir nous dit que ce n'est pas bien. Le divorce de la loi de l'être et celle du devoir-être s'atteste ici et confirme le non sens d'un devoir de rechercher le bonheur. L'inclination naturelle y suffit. Nous ne pouvons donc pas, comme les Anciens, affirmer l'équivalence du bien moral et du bonheur, du nul n'est méchant volontairement » et du nul n'est malheureux volontairement ». C'est que le bonheur, défini à la manière kantienne, comme totalité des satisfactions possibles » ne dépend pas de notre perfection morale. Kant fait remarquer qu'il en faut beaucoup pour dire avec un Descartes qu' Il suffit que notre conscience nous témoigne que nous n'avons jamais manqué de résolution et de vertu pour exécuter toutes les choses que nous avons jugées être les meilleures et ainsi la vertu seule est suffisante pour nous rendre heureux en cette vie ». Lettre à Elisabeth du 4 août 1645. Et Aristote objectait que Dire que dans les pires malheurs on est heureux pourvu qu'on soit vertueux, c'est exprès ou non, parler pour ne rien dire ». De fait on peut, à l'instar de Job, être un homme de bonne volonté et néanmoins être victime d'un sort malheureux. Il ne suit pas de là que l'union de la vertu et du bonheur ne soit pas, pour nous aussi, le souverain bien. Et c'est précisément parce que le bien complet implique la réconciliation du bonheur et de la vertu que le devoir nous prescrit de faire nôtre le bonheur d'autrui et de nous préoccuper du nôtre pour autant qu'il contribue à notre perfection morale. Conclusion La question était de savoir si c'est un devoir de rechercher le bonheur. Au terme de cette réflexion on peut dire que s'il s'agit de notre bonheur personnel, un devoir de tendre au bonheur est un non sens ; tout au plus peut-on fonder un devoir indirect de veiller à son propre bonheur. En revanche s'il s'agit du bonheur d'autrui, il s'agit bien d'un devoir en soi. * Devoir ! nom sublime et grand, toi qui ne renfermes rien en toi d'agréable, rien qui implique insinuation, mais qui réclames la soumission, qui cependant ne menaces de rien de ce qui éveille dans l'âme Gemüthe une aversion naturelle et épouvante, pour mettre en mouvement la volonté, mais poses simplement une loi qui trouve d'elIe-même accès dans l'âme Gemüthe et qui cependant gagne elle-même malgré nous, la vénération sinon toujours l'obéissance, devant laquelle se taisent tous les penchants, quoiqu'ils agissent contre elle en secret; quelle origine est digne de toi, et où trouve-t-on la racine de ta noble tige, qui repousse fièrement toute parenté avec les penchants, racine dont il faut faire dériver, comme de son origine, la condition indispensable de la seule valeur que les hommes peuvent se donner à eux-mêmes ? » KANT Critique de la raison Picavet. PUF page 91. * En quatrième lieu, au sujet du devoir méritoire envers autrui, la fin naturelle qu'ont tous les hommes, c'est leur bonheur propre. Or, à coup sûr, l'humanité pourrait subsister, si personne ne contribuait en rien au bonheur d'autrui, tout en s'abstenant d'y porter atteinte de propos délibéré; mais ce ne serait là cependant qu'un accord négatif, non positif, avec l'humanité comme fin en soi, si chacun ne tâchait pas aussi de favoriser, autant qu'il est en lui, les fins des autres. Car le sujet étant une fin en soi, il faut que ses fins, pour que cette représentation produise chez moi tout son effet, soient aussi, autant que possible, mes fins. » KANT Fondements de la métaphysique des mœurs .Traduction Victor Delbos. Vrin page 153. Partager Marqueursbonheur, commandements, conseils, Désir, devoir, impératifs catégoriques, impératifs hypothétiques, moralité, perfection morale, prudence, sagesse
Unaspect notable du Courage de la vérité de Michel Foucault. by Ákos Cseke. Download Free PDF Download PDF Download Free PDF View PDF. Le principe de gouvernementalité et l'État moderne : Hegel et Foucault sur la rationalité politique. by Irakli Dekanozishvili. Download Free PDF Download PDF Download Free PDF View PDF. Sur quelques "figures littéraires" de
Bonjour, Toulon ! Bonjour, chers amis ! Merci ! Merci d’être si nombreux aujourd’hui ! Merci à Marion qui nous rejoint ! Marion, quelle intelligence, quel courage et quel symbole ! Ma chère Marion, nous nous connaissons depuis si longtemps, et j’ai toujours eu l’intuition qu’un jour, nous allions nous battre ensemble pour la France. Je ne savais pas quand, je ne savais pas comment, mais je savais que cela arriverait ! Et cela arrive aujourd’hui à Toulon ! Marion que toute la droite attendait, et c’est nous qui l’accueillons ! Marion que toute la France voulait entendre, et c’est ici qu’elle parle ! Marion que tous les patriotes aiment, et c’est nous qu’elle rejoint ! Car oui, Marion, tu es un symbole pour les Français et un symbole aussi pour toutes les femmes de fais partie de ces femmes, tellement françaises, qui ne baissent jamais les yeux !Tu fais partie de ces femmes qui sont libres, qui sont fortes et qui se battent !Tu fais partie de ces Françaises qui refusent la soumission de notre fais partie de celles qui n’acceptent pas que la France ne soit plus la France !Marion, tu es une Française libre, tu te bats pour une France libre, et je suis heureux de t’accueillir aujourd’hui à Toulon ! Réunir Marion Maréchal et Phillippe de Villiers, beaucoup en ont rêvé, nous l’avons fait. Mon cher Philippe de Villiers, quel honneur de t’avoir à mes côtés depuis l’Arménie. Quel honneur, quelle fierté, et je dirais même, quel bonheur ! Mon cher Stéphane Ravier, merci à toi pour ces mots, merci pour ton courage, bravo pour la fidélité à tes convictions, toi qui sais si bien depuis Marseille ce que peut devenir le reste de la France si nous ne faisons rien. Merci pour ta joie de vivre et merci d’être ici, déjà un peu trop loin de Marseille à ton goût, c’est vrai, mais ici… dans ce Sud que tu aimes tant et que tu représentes si bien ! Merci mon cher Guillaume Peltier, merci pour tes mots ! Toi, le député de la France rurale que tu connais si bien et que tu aimes tant, toi l’ancien vice-président des Républicains qui a préféré la France à un parti moribond, toi le professeur d’Histoire passionné par la transmission et l’héritage ! Merci pour ton soutien, merci pour tout ! Merci Jérôme Rivière, merci à tous les autres ! Mes chers amis, chers membres de la Reconquête, chers Français ! Merci à tous ! Toulon ! Comme on se retrouve ! Quel plaisir de vous revoir ! Vous m’avez manqué ! Vous ne m’avez pas oublié, et je ne vous ai pas oubliés ! Merci d’être venus si nombreux, si fidèles, si joyeux, si toulonnais ! Merci du fond du cœur à Toulon pour le rôle si important qu’elle joue dans cette campagne ! Et quelle campagne, chers amis ! Quelle aventure ! Quelle histoire ! Je savais que nous serions en permanence bousculés, pris pour cible, surpris par l’Histoire. Je dois vous avouer que je ne suis pas étonné. C’est mon caractère depuis 30 ans de combattre et de vous protéger dans l’adversité. C’est notre tempérament, à nous, militants de la Reconquête d’accepter les sursauts de l’Histoire, car c’est là que nous montrons notre vraie valeur ! Car nous savons, mes chers amis, que même quand les vents sont capricieux, le cap est le bon ! Et ce matin, j’étais à Notre-Dame du Cap Falcon, cette petite chapelle magnifique, construite tout près d’ici. Cette chapelle érigée en hommage aux pieds-noirs enterrés en Algérie, au Maroc et en Tunisie. Quelle résonance pour moi ! Comment ne pas repenser à mes ancêtres qui ont eux aussi vécu de l’autre côté de la méditerranée, juste en face d’ici, et qui sont arrivés ici, en France, le pays qui leur a tout donné. Les pieds-noirs ont été les premiers à comprendre, à deviner et à pressentir au fond d’eux-mêmes, ce qui se jouerait un jour, des années plus tard, sur notre sol. J’ai longuement discuté avec certains d’entre eux ce matin. Leur émotion est encore vive. Ils ont fui cette terre qu’ils aimaient tant pour arriver ici. Ils ont tout perdu, leurs biens, leurs maisons, parfois leurs familles. Ils ont vécu l’enfer, ils ont été déracinés, ils ont vécu dans la nostalgie. Aujourd’hui, ils n’ont qu’un seul souhait, qu’un seul espoir. Ils prient chaque jour pour que leurs enfants ne connaissent pas un jour le malheur qu’ils ont connu eux-mêmes dans leur enfance. Je vous l’assure, mes chers compatriotes, je l’empêcherai ! Nous ne voulons pas plus de la guerre mondiale que de la guerre à l’intérieur de nos frontières ! Nous voulons la paix ! Depuis la dernière fois que je suis venu vous voir à Toulon, en septembre dernier, que de changements, que de coups de théâtre, que de renversements de situation ! Et surtout, que de victoires ! Grâce à vous ! Merci, mille fois merci mes amis. Oui, que de victoires. En septembre dernier, nous étions 800 à Toulon. Aujourd’hui, nous sommes 8 000 mes amis ! Souvenez-vous ! En septembre dernier, je n’étais pas candidat, mais je venais déjà vous parler de la France. Je suis devenu candidat il y a trois mois ! Trois petits mois qui ont pourtant semblé une éternité, tant nous avons travaillé, tant nous avons donné d’espoir, tant nous avons rassemblé. La rencontre de Toulon, vous souvenez-vous ? Le 17 septembre 2021. Le tout premier événement de ma tournée littéraire. C’était la Croisée des Chemins ! Vous avez eu droit aux premières pages du premier chapitre, vous avez aujourd’hui droit aux premières pages du Chapitre 3 ! Vous voyez, comme je vous aime ! Car nous nous retrouvons aujourd’hui pour le premier meeting du chapitre le plus important, le plus difficile et le plus beau, celui qui mène en ligne droite à la victoire. Revenons sur notre deuxième chapitre, celui qui s’est ouvert à Villepinte et qui nous a offert les trois derniers mois inouïs que nous avons passés ensemble ! Trois mois pendant lesquels nous avons mis sur pied, tous ensemble, les meetings les plus fervents de la campagne ! Trois mois pendant lesquels je vous ai livré ma vision de la France, mes propositions pour nos enfants, nos petits enfants, mes solutions pour que la France que nous chérissons reste la France ! Trois mois pendant lesquels vous avez pris position sur tous les marchés de France, pendant lesquels nos affiches ont décoré les panneaux de toutes nos villes et de tous nos villages. Trois mois pendant lesquels vous avez tracté, convaincu et rassemblé ! Nous avons réuni un nombre de militants qui fait l’envie de partis installés depuis des décennies ! Plus de cent treize mille en trois mois ! Jamais dans l’histoire de la Vème république, un mouvement politique n’a grandi aussi vite ! Un record en un temps record ! Trois mois pendant lesquels nous avons rassemblé toutes les droites, les abstentionnistes et ceux qui n’avaient jamais voté. Trois mois pendant lesquels les patriotes sincères des Républicains et du Rassemblement national nous ont rejoints et je rends hommage à Marion, à Philippe, à Guillaume, à Jérôme, à Stéphane, à Laurence, à Sebastien et à tous les autres. Trois mois qui ont prouvé à la France que nous n’étions pas seuls, que nous étions portés par un courant profond ! C’est un signe, mes amis ! Un signe que nous avons touché juste. Un signe que nous avons parlé au coeur des Français, aux profondeurs de la France ! Un signe qu’il manquait à notre pays une force politique pour offrir à des millions de Français un cadeau inestimable le cadeau de ne plus avoir honte de penser ce qu’ils pensent. Le cadeau de voir leurs idées enfin pouvoir gagner ! Comme la vie politique a changé, depuis notre dernière rencontre à Toulon ! Et savez-vous pourquoi elle a tant changé ? Parce que nous avons surgi. Nous avons bouleversé les règles du jeu. Nous avons replacé la nation et sa survie au centre du débat. Nous l’avons fait avec constance et nous y avons mis toute notre énergie. Cette énergie qui a guidé toute ma vie, depuis que l’école de la République m’a donné le mode d’emploi. Ce mode d’emploi, c’est le mérite. Le travail. La constance. Le courage dans l’effort. L’intelligence dans l’ambition. Je suis venu d’en bas, mon grand-père était cordonnier, mon père ambulancier. Chaque Euro que j’ai gagné, je l’ai mérité. Et je veux un pays où il sera possible de s’enrichir parce qu’on est honnête et travailleur. Les Français ont droit à la prospérité. Je veux un État économe et une France qui gagne bien sa vie inversons enfin la vapeur ! Souvenez-vous, chers amis, que je ne suis entré dans le jeu politique que depuis trois mois, quand mes compétiteurs y vivent d’argent public depuis des décennies ! Marine Le Pen a pris sa carte au Front National à sa naissance. Jean-Luc Mélenchon est devenu trotskiste à l’adolescence. Valérie Pécresse joue à la politicienne depuis la maternelle. Même Emmanuel Macron est entré au Parti socialiste en 2008, il y a 14 ans. Nous, en trois mois, nous avons créé un des plus grands partis de France, nous avons vécu ensemble des meetings qui rendent jaloux tous les autres, nous avons recueilli plus de 720 parrainages, nous avons imposé nos thèmes à tous les candidats, et surtout, surtout, nous avons défendu la France comme plus personne ne la défend ! Eux, où étaient-ils, après trois mois de vie politique ? Qu’avaient-ils réalisé ? Quel élan, quel espoir, quel mouvement de fond avaient-ils soulevé ? Combien avaient-ils de sympathisants ? Combien de Françaises et de Français comptaient sur eux ? Mes amis, je ne le dis pas pour vous flatter nous sommes l’évènement de cette campagne présidentielle ! Nous sommes les favoris des Français qui n’en peuvent plus de la politique, qui ont été trahis, et ils sont majoritaires ! Nous sommes les favoris des patriotes qui n’en peuvent plus de perdre, et ils sont une majorité ! Nous sommes les favoris des Français qui ne veulent ni être remplacés, ni être déclassés, ni soumis, ni terrorisés, ni censurés ! Nous sommes le camp de l’espoir, de la paix et de la puissance ! Depuis Villepinte, ces trois derniers mois, nous avons vécu tant de choses beaucoup de succès, et donc beaucoup d’adversité. On nous a traités de tous les noms, on nous a accusés de jouer sur les peurs, de cliver, de diviser, de provoquer, de scandaliser, d’indigner, et j’en passe. Se déclarer anti-Zemmour est devenu un programme, un business, un positionnement pour tous ceux qui n’ont rien à dire, rien à proposer, rien d’intéressant, rien de nouveau. Ils ne nous attaquent jamais sur nos constats ou nos propositions. Ils ne nous attaquent que sur des polémiques qu’ils créent de toutes pièces, car ils savent que le peuple pense comme nous. On nous a menacés, on a tronqué nos déclarations, on a tenté de nous censurer, de nous intimider, de nous faire reculer et de nous faire baisser les yeux. Mais il faudrait nous arracher le cœur, et il n’y arriveront pas ! Nous avons encaissé les coups. Nous sommes toujours debout, avec la certitude renouvelée que le combat que nous menons est le bon. Alors nous allons continuer ! Envers et contre tout. La semaine dernière, est survenue la guerre. Cette guerre nous démontre chaque jour, chaque minute, que nous ne sommes pas sortis de l’Histoire. Que l’Histoire est bel et bien tragique, et qu’elle nous réserve encore peut-être le même lot de drames qu’elle a réservé à nos ancêtres. Cette guerre nous rappelle aussi que nous avons un devoir de puissance, et que ce devoir est le plus important de tous, parce qu’il défend notre souveraineté, notre indépendance, notre sécurité, notre liberté, notre prospérité et notre identité. Nous avons un devoir de puissance qui nous a été légué par notre glorieuse histoire, renforcé par le Général de Gaulle, et sur lequel repose notre avenir. Nous avons un devoir de puissance, pour la sécurité de nos enfants. Nous avons un devoir de puissance, et il n’est pas négociable. Oui, il y a la guerre à nos portes, et si, Dieu nous en préserve, la France était en guerre, nous n’aurions que trois jours de munitions devant nous. Trois jours ! Mais aucune guerre ne dure trois jours ! Je l’ai dit au Mont-Saint-Michel. Oui, il y a la guerre à l’est de l’Europe, et seulement 6% de nos dépenses publiques sont consacrés à notre sécurité intérieure et extérieure. Six pour cent ! Voilà où nous en sommes. Voilà dans quel état nous sommes face à l’orage de l’Histoire. C’est une honte. Je veux la prudence, la confiance et la paix. Je le répète depuis des années. Nous avons un devoir de puissance et pour cela nous devons massivement augmenter notre budget militaire pour permettre à la France d’être respectée et entendue. Je le dis depuis plusieurs mois je porterai le budget annuel de notre armée à 70 milliards d’euros d’ici 2030. Il y a encore quelques jours, la gauche et les médias riaient de cette proposition. Aujourd’hui, c’est toute l’Europe qui se réarme à grande vitesse. Mêmes les Allemands. Emmanuel Macron viendra à ma proposition pendant sa campagne, comme souvent. Nous avons perdu du temps, voilà la réalité ! Souvenez-vous ! En 2017, l’un des premiers scandales du quinquennat d’Emmanuel Macron a été dû à la faiblesse du budget qu’il accordait à notre armée. Il a provoqué le départ du Chef d’État major des armées, Pierre de Villiers ! Que de temps perdu pour nos investissements ! Comme sur le nucléaire, en matière militaire, Emmanuel Macron nous a offert encore un quinquennat pour rien. Si la France n’arrive pas à négocier la paix, c’est qu’elle n’impose plus le respect, et si elle n’impose plus le respect, c’est parce que tous les gouvernements, y compris celui d’Emmanuel Macron, ont réduit comme peau de chagrin notre appareil de défense, voilà la réalité ! Voilà pourquoi nous voulons la puissance parce que nous voulons que la France reste la France, même quand les plus grands dangers la guettent. Surtout quand les plus grands dangers la guettent. Je veux aussi la prudence parce que je ne veux pas qu’un Ministre d’État se permette de déclarer la guerre économique totale aux Russes, pour finalement se raviser une heure plus tard. C’est une faute extrêmement grave qui ridiculise la France et met en danger les Français. Aucune autre grande puissance, confrontée à l’aventurisme russe, ne s’est permise de jouer ainsi avec le feu. Alors je veux un gouvernement qui protège son peuple, mes amis, pas un gouvernement qui nous expose tous. Je veux un gouvernement qui ne joue pas avec le feu, car la Russie est une puissance nucléaire et car les Russes sont capables de tout, comme l’a montré leur histoire. Souvenez-vous mes amis, quand Napoléon mène la guerre à la Russie, les Russes vont jusqu’à brûler Moscou, leur propre ville, pour ne pas céder ! Alors oui, nous voulons le rapport de force qui mène à la paix, mais non, nous ne voulons pas l’escalade qui nous menacerait tous. En plus du devoir de puissance, le gouvernement a un devoir de prudence ! Je veux la confiance parce que je veux que nous puissions compter sur nos propres forces sans remettre notre destin dans les mains d’un pays étranger, d’un dirigeant étranger, de qui que ce soit d’autre que nous-mêmes. Le Général de Gaulle nous l’a appris toute défense doit être nationale ! Nous avons toujours eu des alliés, certes. Nous avons toujours voulu des alliances, certes, et nous en aurons toujours. Mais nous n’avons jamais voulu et ne voudrons jamais être inféodés ni à la Russie, ni à la Chine, ni aux États-Unis, ni à personne. Nous sommes ce peuple insolent qui dit aux autres peuples je protégerai mon indépendance, je protégerai ma puissance. Et je veux la paix parce que rien n’est plus beau qu’une nation qui peut, en toute tranquillité, consacrer ses efforts à être prospère, à faire en sorte que chacun vive de son travail, à sortir de la pauvreté ceux qui en souffrent, à élever ses enfants, à protéger ses aînés, à soigner ses malades. La guerre, mes amis. L’Ukraine, donc. J’en ai beaucoup parlé ces derniers jours car cette terrible guerre touche notre continent et nous touche tous. Je ne l’évoquerai aujourd’hui que pour dire non, je ne suis pas du camp de Poutine, parce que je ne suis d’aucun camp autre que la France. Mon camp, c’est la France, on me le reproche assez comme ça ! Comme presque tout le monde, comme les experts militaires et les diplomates, comme les politiciens et comme le gouvernement, je n’avais pas vu cette guerre venir. Je l’admets bien volontiers… mais voilà, chers amis je suis le seul à le faire ! Je suis le seul à l’admettre ! Quand les politiciens professionnels et Emmanuel Macron lui même, quelques jours avant le début du conflit, nous promettaient que cela allait se régler avec Biden et lui. Malheureusement, rien ne s’est passé comme prévu. Maintenant ils feignent tous d’avoir vu la guerre venir. Je suis le seul à dire que personne n’a vu la guerre venir. L’hypocrisie est générale et je ne veux pas y participer. Que je sois aujourd’hui pris pour cible en dit long sur le cynisme de mes accusateurs. Oui, je suis le seul à dire que Poutine a pris le monde entier par surprise. Et savez-vous pourquoi je suis le seul ? Parce que je ne suis pas un politicien professionnel. Les politiciens me reprochent la position que j’ai tenue vis-à-vis des réfugiés ukrainiens. Ils la déforment, il la caricaturent, puis il me la reprochent. Mais je vais vous dire la vérité, chers amis les politiciens professionnels ne défendent pas plus le peuple ukrainien qu’ils n’ont défendu le peuple français. En vérité, ils ne s’intéressent pas à ce que veulent vraiment les réfugiés ukrainiens. Moi si. Quelle est la position que j’ai défendue ? Je répète depuis la semaine dernière que presque toutes les pauvres femmes et les pauvres enfants ukrainiens que nous voyons sur nos écrans et qui nous déchirent le cœur veulent absolument se réfugier près de chez eux, aux portes de leur pays, près de leur père, de leurs fils et de leur mari qui continuent de se battre. Pour la plupart, ils veulent donc aller en Pologne, en Hongrie et en Roumanie, comme toutes les sources officielles nous le montrent désormais et comme les journalistes sur place nous le racontent. La plupart des Ukrainiens ne veulent pas devenir des migrants à 2000 kilomètres de chez eux. Ce sont de vrais réfugiés de guerre. Ils ne veulent pas du déracinement. Ils ne veulent pas aller à l’autre bout du continent. Que nous dit Gérald Darmanin ? Qu’il y a aujourd’hui moins d’une centaine d’Ukrainiens arrivés en France. Que nous disent les Polonais ? Qu’ils ont, eux, déjà accueilli 500 000 déplacés. Que nous disent la plupart des Ukrainiens eux-mêmes ? Il faut les écouter d’abord. Ils disent qu’ils veulent être en sécurité, près de leur pays, et uniquement le temps que la guerre finisse, car ils aiment leur pays et ne veulent pas laisser leur terre aux Russes. Oui, mes amis, il faut les aider, cent fois oui ! Mais pour bien faire, il faut aider les Ukrainiens selon leurs besoins et non selon nos désirs. Leurs besoins, aujourd’hui, c’est d’être proche de l’Ukraine, proche de leur père qui se bat. Leur besoin, c’est de retourner au pays dès la fin de la guerre. Et pour être proche de leur pays, ils ont besoin de l’aide des Polonais, des Hongrois, des Slovaques et des Roumains, qui sont en première ligne. C’est bien logique, et si l’Italie était en guerre, il va de soi que la France serait le premier pays à accueillir ses voisins italiens ! La Pologne se dit capable d’accueillir dignement un million d’immigrés ukrainiens supplémentaires si elle était aidée. Alors qu’attendons-nous pour l’aider ? Qu’attend la France pour envoyer notre soutien logistique, financier et médical en Pologne ? Qu’attendons-nous pour lever les sanctions de l’Union Européenne contre la Pologne ? Qu’attendons-nous pour arrêter de stigmatiser la Hongrie qui prend toute sa part dans l’accueil des Ukrainiens ? Nous avons le devoir d’aider en urgence ces pays à accueillir les Ukrainiens, parce que les Ukrainiens sont de vrais réfugiés, qui fuient la guerre, parce que nous nous sentons proches d’eux, parce qu’ils sont européens, parce qu’ils sont chrétiens. Nous avons le devoir de garantir un corridor humanitaire, le devoir d’envoyer à ces pays la nourriture, les tentes, les équipements de survie et l’argent nécessaires à leur protection ! Et je sais que de nombreux Français se mobilisent pour cela, et je les trouve admirables. Reprenons les choses dans l’ordre, mes amis, parce que je sais que ma position, une fois déformée et caricaturée, a pu interroger - D’abord, l’immense majorité des Ukrainiens veut aller dans les pays voisins de l’Ukraine, alors le principe, c’est d’aider ces pays et de ne pas chercher à déraciner des patriotes Ukrainiens pour les faire venir en France, alors qu’ils préféreraient être en Pologne. - Ensuite, il ne faut pas laisser la Pologne et les autres pays voisins seuls dans l’aide humanitaire, car sans notre aide ils ne pourront plus accueillir dignement les déplacés, et cela, personne ne le dit ! - Enfin, pour ceux des Ukrainiens qui PREFERENT venir en France, par exemple parce qu’ils y ont des attaches, parce qu’ils y ont de la famille, parce qu’ils sont francophones alors il faut les accueillir le temps que les bombardements cessent et, comme je l’ai dit mercredi soir sur Cnews, uniquement dans les communes qui ont les moyens de les accueillir et la volonté de les recevoir dignement. Je sais que de nombreux maires de France, notamment parmi mes soutiens, s’organisent déjà pour en recevoir. Je les salue et je les félicite ! Je l’ai dit et je le répète leur générosité fait honneur à la France. Car, oui, les Français font la différence entre des migrants venant pour des raisons économiques et des déplacés de guerre venant de la civilisation chrétienne et européenne ! C’est cela être à la fois généreux et rationnels ! Je dis souvent que le coeur d’un homme d’Etat doit être dans sa tête. Eh bien ce choix-là, c’est le coeur qui me le dicte autant que la raison. Cela aussi, je suis le seul à le dire. Pour nous, la souffrance du peuple Ukrainien n’est pas un enjeu électoral. Nous voulons agir et agir vraiment, et pas uniquement faire de la communication ! Il y a un autre sujet sur lequel la communication ne suffit plus, sur lesquels les actes sont maintenant attendus. Depuis des mois, et en particulier depuis la guerre, trop de nos compatriotes me disent dépenser parfois plus de 300 euros par mois uniquement pour se déplacer, pour aller travailler, pour rendre visite à leurs parents. Imaginez la détresse de ce travailleur, qui part tous les jours à l’usine pour gagner un argent qu’il verra dilapidé à la pompe à essence. Imaginez ce désarroi quand on doit payer pour aller travailler. Vous le savez, je propose depuis des mois que le patron rembourse la moitié des frais kilométriques de ses salariés, sur le modèle du remboursement de la carte Navigo. Cette mesure est plus que jamais d’actualité. Mais l’actualité rend le sujet encore plus préoccupant. Ici à Toulon, comme partout en France, vous voyez cette envolée des prix de l’essence 1 euro 90 à La Garde et déjà plus de 2 euros sur le port. Jusqu’à quand ?! Jusqu’à combien ? Faut-il que vous payiez votre plein d’essence 5 euros le litre pour qu’Emmanuel Macron s’intéresse un jour à vos difficultés de tous les jours ? Faut-il que toute l’économie française soit ralentie par cette inflation hors de contrôle, pour que l’Etat agisse enfin contre l’envolée du prix à la pompe ? Faut-il qu’encore plus de Français ne se chauffent plus, ne se déplacent plus ou ne mangent plus à leur faim, pour que le gouvernement prenne la mesure du drame qui est en train de se jouer ? Alors que la menace d’un troisième choc pétrolier plane sur l’économie mondiale, l’Etat doit garantir à chaque Français un prix décent. C’est pourquoi, face à l’envolée des prix à la pompe causée par la crise en Ukraine, je bloquerais les prix des carburants à son niveau d’avant-crise, soit 1,8 euro par litre, le temps nécessaire à la mise en oeuvre d’un cessez-le-feu. Aucun Français ne doit avoir à subir cela. Les Français doivent être protégés des conséquences de cette guerre. Oui, il est nécessaire de bloquer les prix à la pompe maintenant. Nous ne pouvons pas laisser des millions de Français brûler leurs économies pour simplement pouvoir se déplacer, aller travailler. L'État doit vous protéger. Vous protéger, c’est aussi protéger votre pouvoir d’achat, votre capital, votre patrimoine et votre dignité. Je serai le Président qui protège les Français. Car ma priorité, c'est vous. Et c’est parce que vous êtes ma priorité que je me suis engagé dans cette campagne présidentielle. Cette campagne présidentielle qui engage bien plus que les cinq prochaines années de notre pays, qui engage le destin de notre pays. Mais pour certains, cette élection cruciale semble finie avant même d’avoir commencé. Comment ne pas repenser à Philippe Séguin ? En 1995, les plus anciens s’en souviennent, tout le monde annonçait l’élection d’Edouard Balladur. Certains allaient même jusqu’à dire qu’il serait élu au premier tour, que les autres candidats devaient se retirer, que Balladur pouvait “enjamber l’élection”… Cela ne vous rappelle rien ? Et pourtant, et pourtant… Balladur a perdu. Alors aujourd’hui, comme hier, certains sont tentés de vous dire “Circulez, il n’y a rien à voir ! Le vainqueur a déjà été désigné, vous n’avez même plus besoin de l’élire, c’est comme s’il était déjà élu !”. Ne les écoutez pas ! C’est vous qui déciderez du sort de notre pays ! Nous sommes un peuple fier, qui déteste qu’on lui dicte ses choix, qui déteste qu’on lui dise que tout est joué d’avance alors qu’il ne s’est pas encore exprimé. L’élection présidentielle est le cœur battant de notre démocratie. Ce qui se joue, c’est l’état de la France aujourd’hui, c’est l’état de la France dans 5 ans, dans 10 ans, dans 50 ans. Nous ne pouvons pas engager la France pour les prochaines années sans une vraie campagne. La Français veulent le débat et la France mérite cette campagne. Oui, mes amis, dans une campagne présidentielle on ne peut pas se cacher. On ne peut pas se dérober. On ne peut pas refuser le débat et la confrontation des idées. Le Président ne peut occulter son bilan après 5 ans au pouvoir. Les Français ont le droit de choisir leur destin en connaissance de cause. On veut nous faire croire que tout est joué d’avance. On veut nous faire croire que tout est déjà choisi, que Vladimir Poutine va décider de cette élection et de l’avenir de notre pays. Les Français ne laisseront personne décider à leur place, ni les sondages, ni les commentateurs, ni les journalistes, ni le Président et son gouvernement. Non, rien n'est joué, car nous sommes un peuple libre. Un peuple qui veut choisir son destin, un peuple qui a de la mémoire et qui se souvient de tout ce que lui a fait subir Emmanuel Macron ces 5 dernières années. Alors il nous faut parler de la candidature d’Emmanuel Macron. Du quinquennat de Macron. Du bilan de Macron. Avez-vous lu la lettre aux Français d’Emmanuel Macron ? On ne pouvait pas faire plus froid et plus ennuyeux, mais au milieu de cet ennui, on retrouve tout de même une définition édifiante de ce qu’est Emmanuel Macron. Écoutez bien. Dans sa lettre aux Français, Emmanuel Macron nous dit L’enjeu est de bâtir la France de nos enfants, pas de ressasser la France de notre enfance. » Lors de mon discours de Villepinte, j’avais dit que personne ne savait ce que pense Macron. Eh bien, désormais, grâce à cette phrase de sa lettre aux Français, nous savons ce qu’il pense. Nous savons ce qu’il est. En écrivant cette phrase, Emmanuel Macron montre qu'il n'a aucun sens de la continuité. Au fond de lui, il est convaincu que demain est la destruction d'aujourd'hui, et qu'aujourd'hui est la destruction d'hier. Nous avons enfin sa définition d’une France En Marche ! C’est une France où nous avons le devoir de remplacer la France de nos parents, une France où nos petits-enfants devront remplacer à leur tour la France de nos enfants. Et ainsi de suite. Il ne croit ni à l'Histoire, ni à la transmission, ni à l'héritage, ni à l'identité. Il vit dans un monde sans parents ni enfants. Ce n’est pas notre monde ! C’est justement parce que nous aimons nos enfants et nos petits enfants que nous voulons leur léguer ce que la France de notre enfance avait de meilleur la tranquillité, la prospérité, la douceur de vivre, une école excellente, une culture brillante, une nation respectée, et tant d’autres trésors. Emmanuel Macron ferme les yeux sur vos craintes, il veut occulter votre quotidien parce que votre quotidien démontre qu'il a fait un quinquennat pour rien. Emmanuel Macron n’a rien fait Il a laissé 2 millions d’étrangers entrer sur notre sol pendant son quinquennat alors que nous avons des millions de compatriotes qui ont du mal à joindre les deux bouts, qui ont du mal à se loger, qui ont du mal à se soigner. Il a laissé l’islamisation de nos quartiers remplacer un peu plus nos mœurs et nos coutumes et détruire un peu plus les libertés des femmes françaises. Il a laissé nos jeunes vivre dans la peur de se faire agresser par la racaille, la peur de prendre un coup de couteau dans le métro au moindre regard, parce qu’ils ne sont pas au bon endroit au bon moment. Emmanuel Macron tolère qu'il y ait chaque jour 130 attaques au couteau dans notre pays. 1800 agressions par jour ! Il a laissé nos aînés vivre dans l’angoisse de se faire cambrioler, de se voir dérober parfois les souvenirs d’une vie. Il y a un cambriolage toutes les 90 secondes dans notre pays. Imaginez, pendant ce meeting, ce sont 80 familles françaises qui ont vu leur maison saccagée… Emmanuel Macron a laissé des professeurs se faire insulter, tabasser par des élèves mineurs ou pire par des parents d’élèves en désaccord avec tel ou tel enseignement de notre histoire. Il a laissé nos policiers se faire tirer dessus par les caïds de la drogue. Il a laissé des délinquants sortir de de prison avant la fin de leur peine, à cause du Covid. Combien de ces délinquants vont-ils récidiver, agresser, voler, violer, tuer de nouveau ? Emmanuel Macron n’a rien fait pour ceux qui se lèvent tôt, pour ceux qui travaillent, pour ceux qui payent toujours plus d'impôts, de charges et de taxes sans jamais se plaindre. Emmanuel Macron a fermé leur entreprise, leur commerce parce qu’il n’était soi-disant pas essentiel, leur atelier, leur usine… Emmanuel Macron n’a rien fait pour protéger les retraites de nos aînés il est le seul Président depuis 20 ans à n’avoir pas fait de réforme des retraites. Je pourrai continuer longtemps, mais dans la France imaginaire d’Emmanuel Macron tout cela n’existe pas. Il n’a rien vu, rien entendu ! Il n’est pas au courant ! Parce que les enclaves islamisées, c’est lui !L’ensauvagement de la société, c’est lui !Les femmes qui ont peur de prendre le métro le soir, c’est lui !Le mépris de la culture française, c’est lui !La dette qui explose, c’est lui !La violence dans nos rues, c’est lui !La division des Français, c’est lui !Le mépris des Gilets Jaunes, c’est lui !Le grand déclassement, c’est lui !Le grand remplacement, c’est lui ! Oui, c’est lui, mes chers compatriotes, et une grande majorité de Français le sait. Alors ne les croyez pas lorsqu’ils vous diront qu’il est déjà réélu. Si les Français ne le veulent pas, il ne PEUT PAS être réélu. Cela a un nom cela s’appelle la démocratie. C’est pourquoi je veux parler solennellement à tous les Francais, que vous soyez ou non d’accord avec moi, que vous vous apprêtiez ou non à voter pour moi ne vous laissez pas voler cette élection, imposez le débat à ceux qui le refusent, à ceux qui se cachent, à ceux qui se taisent. Ne vous laissez pas priver de parole, C’est le troisième chapitre de notre campagne qui s’ouvre aujourd’hui, Osez dire ce que vous voulez pour votre pays, pour votre famille ! Le destin de notre pays dépend de vous. J’ai besoin de vous ! La France a besoin de vous ! Ne vous laissez pas impressionner ! Ils veulent vous faire taire mais il n’y arriveront pas ! Mes amis, il nous reste 34 jours !34 jours pour débattre !34 jours pour convaincre !34 jours pour dire au monde quelle France nous voulons ! 34 jours pour faire que la France reste la France !34 jours pour faire mentir tous les journalistes et tous les sondeurs !34 jours pour écrire les plus belles pages de l’histoire de France ! Bientôt, dans 34 jours, mes chers compatriotes, ce sera le jour du premier tour, et vous serez dans l’isoloir. Alors, vous aurez rendez-vous avec l’Histoire de France. Vous aurez ce jour-là le pouvoir de faire que la France reste la France. Vous aurez le pouvoir de choisir la sécurité pour vos enfants, la prospérité pour vous, la tranquillité pour vos parents. Alors mes chers compatriotes, puisqu’il ne nous reste que 34 petits jours, je vais vous lancer une invitation je vous invite tous, bientôt, à la fin du mois, à Paris pour le plus grand meeting de la campagne présidentielle. Ah, si vous aimez les très grands moments, ceux qu’on n’oublie jamais, ceux qui marquent la mémoire d’un pays, vous allez être servis ! J’invite tous nos amis, tous nos militants, tous nos sympathisants et tous les curieux, à converger vers la capitale, au Trocadéro, le 27 mars prochain ! Nous allons montrer à la France combien nous l’aimons Serez-vous présents, les Toulonnais ? Oui, vous serez présents, parce que la France qui n’a peur de personne, c’est nous ! La France fière de ses parents, c’est nous ! La France qui redevient puissante, c’est nous ! La France indépendante, c’est nous ! La France belle et souveraine, c’est nous ! La France qui va rester la France, c’est nous ! La Reconquête, c’est nous ! Vive le courage dans l’épreuve, vive la grandeur dans la tempête, vive la confiance et la puissance, vive la liberté et la prospérité, vive la Reconquête, vive la République et, surtout, surtout, vive la France !
Décidément la vérité est un bien très précieux ! Elle confère force et pouvoir, mais surtout elle transforme, apaise, réconforte, et éclaire. Je ne cesserais jamais de le scander : la vérité est un droit pour ceux qui la cherchent, et un devoir pour ceux qui la détiennent.
J’ai hésité à vous raconter cette histoire. Car, au final, le comportement que je vais vous décrire tire tout le monde vers le bas en laissant à croire que les convictions et le débat passent après les intérêts rien dire, c’est cautionner ces attitudes et laisser croire que l’on peut raconter tout et son contraire sans que personne ne le sache. Ne rien dire, ce serait surtout manquer à un devoir de vérité. Alors, voilà Jeudi 14 décembre, à l’occasion du conseil municipal du Mée, notre groupe a déposé une motion pour s’opposer à la suppression des financements des contrats aidés, décidée par le Gouvernement. Si ces contrats ne constituent pas une panacée, leur suppression aura des conséquences lourdes pour les services publics de notre territoire, comme pour les associations. Il y a également des êtres humains et des emplois nous inscrivions également dans la prolongation des positions défendues par les associations de collectivités territoriales et par le conseil départemental, gauche et droite donc aussi l’occasion d’avoir un débat public sur ce sujet. Car nous le savions, notre position n’était pas partagée par le Maire du Mée. Non seulement M. Vernin figurait parmi les deux seuls élus ayant voté contre une motion presque identique lors du conseil départemental de septembre dernier. Mais en outre, dans un article intitulé Au sujet des emplois aidés » et publié le 9 septembre sur son blog, il défendait la position du Gouvernement et déclarait notamment Inutile de crier au loup, comme se complaisent à le faire certains politiques ». Il est vrai qu’à l’époque, il était candidat aux Sénatoriales sur une liste Majorité Présidentielle ».C’est son droit. Faut-il encore qu’il l’assume. Or, à l’exception d’une élue, l’ensemble du groupe de M. Vernin et lui-même ont voté sans sourciller notre vœu ... sans même s’en expliquer ! Quelle image renvoie-t-il ainsi ? Que les convictions sont secondaires en politique ? Que l’on peut voter une chose et son contraire suivant le lieu où l’on se trouve? Que l’on n’a pas de compte à rendre aux habitants ?Ce double langage, nous l’avons déjà observé de nombreuses fois au Mée. Il mine le climat en rendant impossible tout débat de fond pour privilégier les oppositions de forme. C’est aussi pour cela que nous placerons notre action en 2018 en nous référant à cette phrase de Jean Jaurès Le courage, c’est de chercher la vérité et de la dire » CONSEIL MUNICIPAL DU 14 DÉCEMBRE 2017 MOTION PRESENTEE PAR LES ELU-E-S Un Nouveau Départ pour Le Mée »MOTION RELATIVE À LA FIN DES CONTRATS AIDÉSLe gouvernement a annoncé durant l'été sa volonté de réduire les financements de contrats aidés. Pour des motivations budgétaires, il passe à 320 000 contrats pour l'année 2017, là où l'État en a financé 459 000 en 2016, suivi d'une extinction progressive. Cette baisse drastique n'a fait l'objet d'aucune concertation préalable. Les employeurs ayant recours à ce type de contrats, comme les salariés en insertion dont les emplois sont menacés, se sont retrouvés devant le fait accompli à quelques jours de la décision brutale est lourde de conséquences pour les salariés, pour les collectivités territoriales, pour le mouvement associatif et pour les citoyens. Le gouvernement n'a prévu aucun dispositif pour suppléer d'associations se retrouvent gravement menacées, alors qu'elles sont déjà fortement fragilisées par les économies budgétaires de leurs financements publics. Pour certaines, elles envisagent un dépôt de bilan et le licenciement de leurs salariés, qu'ils soient en contrats aidés ou en CDI tant la disparition des contrats aidés met en péril leur contrats sont utilisés dans des domaines aussi variés que les établissements pour personnes âgées, le sanitaire et social, le sport, la jeunesse, la culture...autant d'associations qui contribuent à des missions de service public et au lien social au plus prèsdes territoire a recours à des contrats aidés pour lui permettre à la fois d'exercer des missions de service public indispensables à son bon fonctionnement, de former ces publics aux métiers de la fonction publique et leur permettre d’accéder à des emplois durables au sein de la conséquences de cette décision sont donc désastreuses chômage pour certains salariés, disparition du dispositif d'insertion sociale et professionnelle pour les personnes éloignées de l'emploi et fragilisation des services pour les usagers. CONSIDÉRANT l'annonce du gouvernement de mettre fin aux financements des contrats aidés,CONSIDÉRANT les conséquences d'une telle décision pour notre collectivité dans la gestion de ses services, CONSIDÉRANT les conséquences pour les salariés en contrat aidé et la disparition de ce dispositif d'insertion,CONSIDÉRANT la fragilisation des services publics,Le Conseil municipal, après en avoir délibéré,S'OPPOSE à la suppression des financements en faveur des contrats aidés,S'ASSOCIE à la demande de moratoire déposée par les 6 associations représentatives desMaires de France,DEMANDE solennellement au Gouvernement que toute intervention dans les dispositifs susceptibles d'impacter la gestion des Ressources Humaines des collectivités fasse préalablement l'objet d'une concertation en amont afin de maintenir la qualité du service public rendu et le maintien de la cohésion sociale essentielle,RAPPELLE que la politique d'insertion par l'emploi doit être un engagement majeur et volontariste de l'État, une solidarité qui au travers de divers dispositifs aide à revenir vers le travail,ENCOURAGE le gouvernement à soutenir les collectivités territoriales et les associations qui s'engagent pour l'emploi durable et utile.
c1xYt. 293 285 195 306 64 374 87 24 447
avons nous le devoir de chercher la verite